vendredi 7 août 2020

LE LIBAN AUSSI

À travers le temps et l’espace, les mots et les images[1] ont occupé, occupent, et occuperont une grande place dans les manières de faire passer des vessies pour des lanternes.
Dans les opérations de domination, les mots et les images ont accompagné, accompagnent, et accompagneront les autres moyens pour répandre le faux, l’imposture.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots et les images pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Par des mots et des images, le Liban est présenté comme « un exemple de réussite » qui n’a absolument rien à voir avec les pays dits « arabo-musulmans » qui l’entourent.
Parmi les colonies, il est présenté par ses maîtres comme « quelque chose d’unique ».
Les corrompus placés à la tête de son « État » n’ont qu’arrogance et mépris pour « les obscurantistes » qui s’opposent à la civilisation des boîtes de nuit, des hôtels luxueux de la baise sans frontières.
Le Liban aussi, comme les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres,[2] continuent de faire ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste leur demandent, afin que les colonies restent une décharge d’immondices dans tous les domaines.
Les colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Le système colonialo-impérialo-sioniste intervient quand il veut, comme il veut, où il veut.
Dans les colonies de « l’indépendance dans l’interdépendance », ce système défend les « États » mis en place pour le servir.
Des individus des colonies, des serpillières adorant les semelles qui les foulent, se surpassent pour satisfaire les désirs de leurs maîtres.
Le Liban en fait partie.[3] 
BOU’AZZA



[1] Le poids des maux, le choc des faux taux.
[2] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ, et autres.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.

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