J’avais à peine trois ans lorsque j’ai été arraché à ma
mère.
Mon père n’a pas respecté son
engagement vis à vis d’elle.
Infidèle.
Il a trahi[1] sa
confiance.
Elle a été humiliée.
Bafouée.
Atteinte dans sa dignité.
Dans son honneur.
Dans son éthique.
Son mariage a été souillé.
Ses enfants ont été trahis aussi.
Dans
mon parcours, j’ai connu d’autres trahisons[2] des engagements
délaissés, des mensonges, des compromissions, des rêves anéantis, et autres.
Au crépuscule
de mon parcours ici-bas,[3] j’invoque
Allaah pour qu’Il m’aide à rejoindre la vie dernière[4] dans la quiétude,
et qu’Il fasse que je sois parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie pour
mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô
âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[5] Entre
parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[6]
BOU’AZZA
[1]
Selon un proverbe, on n’est jamais trahi que par les siens.
[2]
N’oublions pas que la première trahison de l’être humain, c’est d’abord la
trahison de l’engagement envers Allaah.
ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils
d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : ʺNe
suis-Je pas votre Seigneur ?ʺ Ils dirent : ʺSi, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), L’Enceinte
du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
C’est dire que notre histoire commence avant notre
apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par un engagement.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ʺrʺ
roulés) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine
dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants
d’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
que Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salah
Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[3]
Addonyaa.
[4]
Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[6]
Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″
roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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