Pour
rester dans les événements des dernières années, appelés « printemps
arabe » par des médias occidentaux, « on » n’a pas cessé de nous
rebattre les oreilles par le slogan « achcha’b yoriid[1] isqaat
annidhaame », « le peuple veut la chute du régime ».
Dans
tous les pays dits « arabo-musulmans », les manifestations, les
émeutes, ont été réprimées, comme d’habitude, dans le sang, et les régimes
installés dans ses contrées ont été consolidés afin d’être plus efficaces dans
les massacres des révoltes, des soulèvements.
Ces
régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans
l’interdépendance », et autres,[2]
exécutent ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste leur
dictent, afin que les colonies restent une décharge d’immondices dans tous les
domaines.
Les
colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour
les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés
pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains
d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres
« loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Le
système colonialo-impérialo-sionisme intervient quand il veut, comme il veut,
où il veut.
Dans
les colonies de « l’indépendance dans l’interdépendance », ce système
défend les « États » mis en place pour le servir.
C’est
le cas au Liban dont les populations manifestent en ce moment, et depuis un
certain temps, contre la corruption du régime avec le slogan « achcha’b
yoriid isqaat annidhaame ».
Le
peuple ?
C’est
quoi ?
Il y
a des mots, comme le mot « peuple » que tout le monde croit
connaître, que tout le monde utilise, mais sans savoir de quoi il s’agit.
Au
Liban aussi, la supercherie du « changement » va
« fleurir », encore et encore, pour laisser place à la merde qui
dégouline de partout et qui continuera de dégouliner.
Je
connais les trahisons, les mensonges, les arrières pensées des imposteurs
d’hier et d’aujourd’hui, la corruption, la servilité, les compromissions, les
viols, les crimes, les tortures du présent et du passé, les êtres fracassés,
anéantis, les rêves détournés, les espoirs évanouis, les esprits souillés.
Les croyants et les croyantes[3] voient
les mots en mouvement.
Les
mots qui font voler en éclats les illusions.
Les
mots qui gomment les chimères.
Les
mots qui regagnent le cœur, puis se répandent dans tout l’être.
Les mots qui permettent de saisir le Sens.[4]
Les mots qui renforcent le Lien.[5]
BOU’AZZA
[1]
Le ʺrʺ roulé.
[2]
ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution
populaireʺ, et autres.
Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3]
Almouminoune wa almouminaate.
[4]
Le Sens du Message d’Allaah.
[5]
Le Lien avec Allaah.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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