jeudi 13 août 2020

LA COLONIE DU TCHAD A SON MARÉCHAL

Les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres,[1] continuent de faire ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste, leur demandent, afin que le continent africain, et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Les criminels installés à la tête des « États » de ces colonies, se voient autorisés par les métropoles à brandir le ridicule.
Les colonies en Afrique en sont coutumières, et ne cessent d’alimenter et d’entretenir cette « coutume » qui continue de traduire le mépris profond témoigné aux populations indigènes.[2]
Il y a eu, entre autres humiliations, le sacre de Jean-Bedel Bokassa comme empereur de la colonie de Centrafrique :[3] la palme du ridicule.
Le 27 janvier 2014, dans la colonie d’Égypte, Abdel Fattah Sissi a été autorisé par ses maîtres à prendre le titre ridicule de maréchal.
Idriss Deby Itno de la colonie du Tchad vient aussi de se voir attribuer[4] ce titre ridicule de maréchal.
Le ridicule ne tue pas disent certains : dommage.[5] 

BOU’AZZA



[1] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ, et autres.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[2] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
[3] 4 décembre 1977 selon le calendrier dit grégorien.
[4] Le 11 août 2020.

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