mardi 4 août 2020

LE RETOUR


Il est important de rappeler que l’histoire de l’être humain a commencé avant son apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[1]
Un fabuleux don d’Allaah qui fait que le plus important est en chaque personne qui  bénéficie d’une disposition à la croyance.
L’être humain[2] naît croyant.[3]
C’est « alfitra »,[4] la nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.
Toutefois, cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
« Le retour[5] du cœur dans sa patrie ».[6]



Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment.

Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).
[1] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), aayate 172 (verset 172).
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachrrid (le ʺrʺ roulé) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam (Aadame) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 221.
Note en bas de la page 221.
[2] C’est de lui qu’il s’agit ici.
[3] Moumine.
[4] le ʺrʺ roulé.
[5] Il s’agit du retour à Allaah, après des errements, des égarements, des dérives, et autres.
[6] Comme l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad), à son retour à l’Islaam.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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