Il
est important de rappeler que l’histoire de l’être humain a commencé avant son
apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[1]
Un
fabuleux don d’Allaah qui fait que le plus important est en chaque personne
qui bénéficie d’une disposition à la
croyance.
C’est
« alfitra »,[4] la
nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.
Toutefois,
cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont
reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des
changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les
uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des
modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
″Quiconque prend le droit
chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre
détriment″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15
(verset 15).
[1] ″Et lorsque ton Seigneur
tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre
eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en
témoignons″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), aayate 172
(verset 172).
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachrrid
(le ʺrʺ roulé) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam (Aadame) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et
attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans
restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salah
Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 221.
Note
en bas de la page 221.
[2] C’est de lui qu’il s’agit
ici.
[3] Moumine.
[4] le ʺrʺ roulé.
[5] Il s’agit du retour à
Allaah, après des errements, des égarements, des dérives, et autres.
[6] Comme
l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad), à son retour à l’Islaam.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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