dimanche 16 janvier 2022

L’ENFANT ADOPTÉ PAR LA GAZELLE

Ibn Tofayl,[1] comme d’innombrables autres croyants et croyantes,[2] a traité de la connaissance du Message d’Allaah, sous une forme originale.
Dans un écrit intitulé « Hayy Ibn Yaqdaane »,[3] où il a voulu rappeler que l’être humain a en lui ce qu’il y a de plus important.
En effet, l’être humain[4] naît croyant.[5]
C’est « alfitra »,[6] la nature conformément à laquelle l’être humain est créé avec la croyance à Allaah.[7]
Dans cet écrit, un enfant sur une île, sans père ni mère, est adopté par une gazelle.
Les étapes de son parcours lui permettent de saisir l’essence de la création, de la croyance à Allaah, Le Seigneur des univers.[9] 
 
BOU’AZZA

[1] Ibn Tofaïl, né en Andalousie en 1110, mort au Maroc en 1185 (selon le calendrier dit grégorien).
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Hay Ibn Yakdane, titre traduit par ʺLe vivant fils du vigilantʺ, connu en latin sous le titre du ʺPhilosophus autodidactusʺ, ʺLe philosophe autodidacteʺ.
[4] C’est de lui qu’il s’agit ici.
[5] Moumine.
[6] Le ʺrʺ roulé.
[7] Il est important de rappeler que l’histoire de l’être humain a commencé avant son apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.
″Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adaam (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid) traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
Toutefois, cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Mohammad Açad.
Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976.
[8] Les signes (aayaate) sont partout.
Allaah nous aide à les observer et à réfléchir :
ʺDans la création des cieux et de la terre et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour ceux qui ont un cerveauʺ (oulou alalbaab).
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (ʺrʺ roulé), La Famille d’Imrane, aayate 190 (verset 190).
[9] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com 


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