mardi 25 janvier 2022

SI ALLAAH VEUT

 Si Allaah veut,[1] il est possible de se rappeler de l’engagement.[2]
de retourner à la croyance.[3]
Renaissance.
Coulée de sérénité.
Ruissellement de paix.
Émerveillement.
Reconnaissance.
Si Allaah veut, il est possible d’apprendre à observer les Signes.[4]
Á comprendre le temps et l’espace.
Á voir les mots en mouvement.
Á les retenir.
Á saisir le Sens.[5]
Á approfondir le Lien.[6]
Si Allaah veut, il est possible de s’abreuver à la Source.
De s’irriguer.
De recevoir.
De transmettre.
Si Allaah veut, il est possible de marcher au rythme de laa Ilaah illaa Allaah.[7]
Rythme de l’inoublié.
Rythme qui vient d’avant notre présence ici-bas.
Rythme qu’a connu notre père Aadame[8] sur lui la bénédiction et la paix.
Rythme qu’a connu notre mère Hawwaa-e[9] qu’Allaah la bénisse.
Si Allaah veut, il est possible de voir avec le coeur.
Les couleurs originelles.
Les graines qui germent.
Les fleurs qui embaument.
Si Allaah veut, il est possible de retrouver la sève.
Que les feuilles renaissent.
Que les branches. se revitalisent.
Que l’arbre qui était à l’agonie, consolide ses racines et s’élève dans les cieux.
Si Allaah veut, il possible de goûter l’Amour.
De la Lumière.
De la prière.
De l’invocation.
De la louange.
De la miséricorde.
Si Allaah veut, il est possible de se souvenir de Demain.
« Par le soleil et par sa clarté.[10]
Par la lune quand elle le suit.[11]
Par le jour quand il l’éclaire.[12]
Par la nuit quand elle l’enveloppe.[13]
Par le ciel et par Celui qui l’a construit.
Par la terre et par Celui qui l’a étendue.[14]
Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée.[15]
Et lui a inspiré son immoralité et sa piété.
A réussi celui qui l’a purifiée.[16]
Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[17]
 
BOU’AZZA
[1] Ine chaa-e Allaah.
[2] Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par un engagement, un acte par lequel nous reconnaissons qu’Allaah Est notre Seigneur.
Nous sommes ainsi créés avec une disposition naturelle à la Croyance à Allaah.
Cette disposition c’est alfitra (le ʺrʺ roulé).
Des changements interviennent tout au long de l’existence.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, y retournent.
″Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[3] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[4] Aayaate, pluriel de aaya.
[5] Le Sens du Message d’Allaah.
[6] Le lien avec Allaah.
[7] Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
[8] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[9] Ève qu’Allaah la bénisse.
[10] Et par ses lueurs matinales.
[11] Quand elle vient après lui.
[12] Quand il le refait paraître dans toute sa splendeur.
[13] Quand elle le recouvre de son voile.
[14] Et par Celui qui a aplani sa surface.
[15] Par un être vivant et par Celui qui l’a fabriqué dans une harmonie parfaite.
[16] A récolté le succès celui qui l’a purifiée.
[17] Et a échoué celui qui n’a pas laissé son humanité s’épanouir.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid note que le verbe "dassa" en arabe veut dire cacher, empêcher de paraître au grand jour.
L’être humain étant à l’origine d’essence divine, son humanité est l’ensemble de toutes les vertus et noblesses.
Celui qui suit la voie de l’immoralité est comme celui qui a empêché sa bonne nature d’éclater au grand jour pour ne montrer que sa fausse nature inspirée par satan (achchaytaane) et les passions charnelles.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984). Note en bas de la page 809.
Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 au verset 10).
[17] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire