lundi 30 novembre 2015

« ILS PRENNENT SOIN DE L’HUMANITÉ »

Ceux qui par le système monétaire imposé à l’échelle internationale ont dicté, dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire et ont utilisé, utilisent les « gouvernements » pour continuer à considérer l’univers comme un marché au service des banques, ceux qui ont déporté des millions d’Africains réduits à l’esclavage et qui continuent de faire du continent un dépotoir, ceux qui se sont illustrés dans les horreurs en Amérique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs, ceux qui ont transformé la terre en propriété à partager entre les colonialistes, ceux qui ont tout expérimenté sur des populations en Europe et dans d’autres continents et qui ont provoqué des guerres planétaires avec des crimes inimaginables pour servir leurs intérêts, ceux qui ont pillé et qui pillent tout ce qu’ils peuvent, ceux qui se sont appropriés et qui s’approprient ce qui ne leur appartient pas, ceux qui ont rempli et qui remplissent des lieux d’enfermement par les personnes qui leur résistent, ceux qui ont kidnappé, enlevé, arrêté, torturé et qui kidnappent, enlèvent, arrêtent, torturent les personnes qu’ils n’arrivent pas à soumettre, ceux qui ont fait disparaître et qui font disparaître des êtres qui les gênent, ceux qui ont usé et qui usent de tous les moyens de répression, ceux qui ont alimenté et qui alimentent le mensonge, la tromperie, la tricherie, l’hypocrisie, la corruption, la débauche, le vice, la perversité, ceux qui ont nourri et qui nourrissent les injustices, ceux qui ont fait et qui font de l’écrasement des autres une règle de conduite, ceux qui ont exterminé les Indiens, ceux qui ont jeté des bombes atomiques en Asie, sur les populations du Japon, qui ont eu recours à tous les moyens de destruction en Corée, au Vietnam, au Cambodge, au Laos, en Iraq et dans d’innombrables autres régions, ceux qui ont fait et qui font tout pour éliminer les populations Palestiniennes et dépalestiniser la Palestine par une colonisation de peuplement mondiale, ceux qui ont supprimé des millions d’êtres humains et occupé des pays « pour faire triompher le socialisme », ceux qui se vantent de leurs champs de ruines en Tchétchénie, ceux qui détiennent les armes de destruction massive les plus sophistiquées et l’armement nucléaire le plus terrifiant, ceux qui ont violé et qui violent les droits les plus élémentaires, transplantent, humilient, exploitent, terrorisent, anéantissent partout, ceux qui détruisent des pays dans tous les domaines, ceux qui ont pollué et qui ne cessent de polluer de manière effroyable, ceux-là et d’autres encore qui ont entretenu et qui entretiennent le pire, s’étaient proclamés et se proclament « défenseurs de l’humanité » ![1]
  

BOUAZZA

DONNER DANS LE SENTIER D’ALLAAH

Adorer[1] Allaah, comme Allaah le demande, est la raison pour laquelle nous avons été créés.
« Je[2] n’ai créé aljinne[3] et alineçe[4] que pour qu’ils M’adorent[5] ».[6]
« Béni[7] soit Celui[8] dans la main[9] de qui est la royauté,[10] et Il est Omnipotent.[11] Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver[12]  pour savoir qui de vous est le meilleur en œuvre.[13] Et c’est Lui le Puissant,[14] le Pardonneur[15] ».[16]
Nous l’oublions.
Et achchaytaane,[17] l’ennemi évident qui circule en nous, comme le sang dans nos veines,[18] agit afin que l’oubli dure et que le repentir[19] n’arrive pas.
Qu’Allaah nous pardonne, nous éclaire et nous guide.
Assadaqa[20] fait partie de l’Adoration d’Allaah.
L’ennemi évident, achchaytaane, toujours à l’oeuvre, nous incite à accumuler, encore accumuler, toujours accumuler, à amasser, à ne rien donner et à chercher plutôt à prendre, à s’accaparer de tout ce qui se présente.
Il nous fait croire que donner c’est perdre nos biens.
Et nous oublions de nous réfugier auprès d’Allaah contre achchaytaane le banni.[21]
« Achchaytaane vous fait craindre la pauvreté[22] et vous ordonne la turpitude[23] et Allaah vous promet un pardon  de Sa part et une générosité. Et Allaah est Vaste[24] et Omniscient ».[25]
Toujours actif, achchaytaane nous oriente vers l’avarice et nous pousse à commettre tout ce qui déplaît à Allaah.
Assadaqa ne nous fait pas perdre les biens qu’Allaah met à notre disposition pour nous mettre à l’épreuve.
Au contraire, assadaqa nous enrichit et nous aide à gagner auprès d’Allaah.
Donner dans le sentier d’Allaah,[26] c’est recevoir encore de Ses bienfaits.
« L’exemple de ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d’Allaah est comme celui d’un grain d’où germent sept épis, dans chaque épi cent grains. Et Allaah multiplie à qui Il veut. Et Allaah est Plein de Largesse, et Il est Omniscient ».[27]
Faire une sadaqa, ce n’est pas donner des rebuts.
Donner, c’est donner de ce que nous aimons.
« Vous n’atteindrez pas albirr,[28] jusqu’à ce que vous dépensiez de ce que vous aimez. Et ce que vous dépensez, Allaah le sait ».[29]
Tous les actes qui consistent à donner, doivent être fondés sur le désir de témoigner sa reconnaissance au Seigneur des univers.[30]
Ils doivent par conséquent être faits dans l’humilité, dans la modestie, sans ostentation, sans désir de paraître et autres.
Qu’Allaah déverse sur nous Sa miséricorde, et nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[31]
Qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[32] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[33]
  
BOUAZZA



[1] Adoration, ‘ibaada.
[2] C’est Allaah qui nous parle.
[3] Aljaane, aljinne, ʺles djinnsʺ, ont été créés avant alineçe, les humains, et sont dotés par Allaah, Seigneur des univers, de caractéristiques différentes des autres créatures.
Ils peuvent choisir de croire, ou de ne pas croire, et doivent, comme les humains, assumer les conséquences de leur choix, le jour du Jugement dernier.
[4] Les humains.
[5] Illaa liya’bodounii.
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 51 (chapitre 51), Adhdhaariyaate (le ʺrʺ roulé), aayate 56 (verset 56).
[7] Béni par Lui-même, tabaaraka (le r roulé).
[8] Allaah.
[9] Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (le r roulé) note qu’Alqoraane nous désigne les choses des mondes supra sensoriels par des noms à la portée de notre compréhension infiniment limitée. Ainsi il attribue à Allaah des organes tels que les nôtres (yeux, mains etc…)
Il faut le reconnaître à Allaah tout en sachant que ces organes n’ont rien de commun avec ce que nous connaissons car Allaah n’a besoin d’aucun intermédiaire et d’aucun auxiliaire. Il se suffit en tout à Lui-même.
Toutes Ses créatures sont marquées par la dualité et l’hétérogénéité tandis que tout ce qui touche à Allaah est sous le signe de l’unité absolue et de l’homogénéité.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 754.
[10] Le royaume, almolk.
[11] Capable de toute chose, ‘alaa kolli chay-e qadiir (le r roulé).
[12] Liyablowwakome.
[13] Qui de vous agira pour le mieux, ayyokome ahçane ‘amal.
[14] Al’aziiz.
[15] Alghafour (le r roulé).
[16] Alqoraane (Le Coran), sourate 67 (chapitre 67), Almolk, La Royauté, Le Royaume, aayate 1 et aayate 2 (verset 1 et verset 2).
[17] Et satan.
[18] Référence à un hadiite rapporté par Albokhaarii (le ʺrʺ roulé).
Alqoraane (Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a été chargé de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[19] Attawba.
[20] L’aumône, le don, à ne pas confondre avec azzakaate (le prélèvement purificateur) qui constitue l’un des piliers de l’Islaam et dont s’acquitte chaque année, ceux et celles qui sont tenus de le faire (tous les croyants et toutes les croyantes ne sont pas soumis à azzakaate).
[21] A’oudo billaah mine achchaytaane arrajiime (le ʺrʺ roulé).
[22] Dans les dépenses pour Allaah.
[23] Alfahchaa-e, la corruption, l’immoralité.
[24] Waaçi’e, plein de largesses, immense.
[25] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 268 (verset 268).
[26] Fii sabiil Allaah.
[27] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 261 (verset 261).
[28] Les r roulés.
Kachriid traduit par bienfaisance et note que la bienfaisance est la vraie preuve de la foi et de l’amour d’Allaah. C’est un degré de piété qu’on ne peut atteindre qu’en dépensant du meilleur de ce qu’on aime sur le chemin d’Allaah. Il est bien dit dépenses et non aumônes car le premier mot est plus général. Il englobe en premier lieu l’entretien de sa propre famille, puis l’assistance des indigents et enfin toute participation aux œuvres qui assurent la sécurité et le bien-être de la communauté islamique (alomma alislaamiyya, la matrie de l’Islaam).
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op. cit, note en bas de la page 78.
[29] Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le r roulé), La Famille de ‘Imraane, aayate 92 (verset 92).
[30] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
[31] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[32] Raadiya mardiya (les r roulés).
[33] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

samedi 28 novembre 2015

LA VÉRITÉ VIENT DU SEIGNEUR

« Et dis : La vérité vient de votre Seigneur. Qui veut qu’il croie et qui veut qu’il mécroie ».[1]



[1] Alqoraane (le Coran), sourate 18 (chapitre 18), Alqaças, Alkahf, La Caverne, aayate 29 (verset 29).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

vendredi 27 novembre 2015

L’UN DES QUATRE VINGT DIX-NEUF PLUS BEAUX NOMS D’ALLAAH

Assalaam.
La Paix.
C’est l’un des quatre vingt dix-neuf plus beaux Noms d’Allaah.
Assalaam ‘alaykom.
Paix sur vous.[1]
Ainsi se saluent les croyants et les croyantes.[2]
Quelle est la réponse à ce salut ?
Wa ‘alaykom assalaam.
Et sur vous la paix.
On peut ajouter :
wa rahmato[3] Allaah.
Et la miséricorde d’Allaah.
Et aussi :
wa barakaatoh.[4]
Et Ses bénédictions.



[1] Le «vous» du pluriel est employé y compris lorsqu’il s’agit d’une seule personne.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Le ʺrʺ roulé.
[4] Le ʺrʺ roulé.

jeudi 26 novembre 2015

DANS MES RÊVES


Je rêve beaucoup que je suis à la recherche du chemin.
Au départ, tout me semble aisé pour trouver ma destination, mais les complications ne manquent pas et le rêve prend parfois une autre tournure, dont les détails ne me reviennent pas au réveil.
Je n’arrive pas à me souvenir de tout ce que j’ai « vécu » en dormant.
Dans ces rêves où je ne me départis pas de mon assurance et durant lesquels je garde confiance, des personnes cherchent à m’aider pour me sortir des impasses.
Mes « tribulations » ont souvent pour cadre le décor et la topographie de ruelles de quartiers anciens au Maroc.
Dans un de ces rêves, une petite fille devant sa maison traditionnelle, était la première à se rendre compte que j’allais m’engager dans une voie sans issue.
En revenant  sur mes pas, sa mère, très serviable, n’a pas eu le temps de finir de m’indiquer tout ce qu’il y a lieu de faire pour retrouver ma voie : Je me suis réveillé.[1]

BOUAZZA

mercredi 25 novembre 2015

TON SILENCE ME PARLE


Tu prépares le pain.
Et de temps à autre, tu ajoutes une petite branche de bois dans le four fait par toi-même.
Un four de terre, en forme de bol renversé avec une ouverture devant pour allumer le feu et introduire le pain à faire cuire, puis une ouverture au milieu pour dégager la fumée.
Par moments, la flamme éclaire ton visage et lui donne plus de chaleur.
Ton silence me parle.[1]
  
BOUAZZA




[1] Il s’agit de ma défunte mère.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

mardi 24 novembre 2015

LE FILS DU « RECROQUEVILLÉ »


Suite à des tortures exercées par les tortionnaires de la dynastie des Omeyyades,[1] le père a gardé des séquelles qui lui ont valu le surnom de « recroquevillé ».
Le fils a hérité de ce surnom, devenu son nom de famille : Ibn Almoqaffa’e.[2]
Il a passé une partie de son existence ici-bas pendant la dynastie des Omeyyades et l’autre partie pendant la dynastie des ‘Abbassides.[3]
Il a été condamné à mort en 756 et exécuté, à l’âge de trente cinq ou trente six ans.
Les raisons de sa condamnation sont controversées, mais quelles que soient les raisons exactes de cette condamnation, il est évident qu’elle sont liées aux pratiques tyranniques et blâmables des gouvernants.
Parmi les livres d’Ibn Almoqaffa’e, le plus connu est « Kaliila wa Dimna »,[4] qui est un recueil de fables animalières, traduites et adaptées en arabe par lui.
Écrites en sanscrit vers 200, elles ont été d’abord traduites en persan[5] puis en syriaque au VIe siècle, en arabe vers 750 et en d’autres langues par la suite.
Le titre du livre renvoie à deux chacals[6] nommés « Kalila » et « Dimna ».
Les fables, attirent l’attention sur ce que devrait être « l’éthique dans la gouvernance et la manière convenable de se comporter ».
En 1644, une version française a été publiée.
La traduction en français a alimenté « Les Fables de la Fontaine ».[7]
  
BOUAZZA



[1] Alomawiyyoune : 661-750, selon le calendrier dit grégorien.
[2] Ibn al-Muqaffa, ʺle fils du recroquevilléʺ.
[3] Al’abbaaçiyyoune : 750-945.
[4] Kalila wa Dimna, Kalila et Dimna.
C’est une traduction des Fables de Bidpaï, fables animalières tirées du Pantchatantra (recueil en sanscrit, d’origine de l’Inde).
[5] Ibn Almoqaffa’e était d’origine perse et maîtrisait, à l’oral et à l’écrit, la langue perse et la langue arabe.
[6] Ce n’est pas un chacal des chacaux, comme un cheval, des chevaux.
Pourquoi ?
Parce que.

lundi 23 novembre 2015

LE PETIT-FILS ET LE BOUT D’ÉCORCE


Il n’y a pas très longtemps, au cours de nos sorties dans un parc ou dans un bois, un de nos trois petits-fils, le premier, qui n’a pas encore quatre ans, aimait user de son savoir faire afin de récupérer un bout d’écorce sur un tronc d’arbre qu’il nous offrait parfois.
Le bout d’écorce que montre la photo et qui prend appui sur le cadre d’une glace de la famille de mon épouse, nous a été offert il y a quelques mois.
Ce qui était sur la cheminée a été retiré, le temps de prendre la photo, afin de mettre en relief le bout d’écorce.
Notre petit-fils l’observe de temps à autre et semble satisfait d’avoir choisi ses grands-parents paternels pour ce cadeau.[1]
  
BOUAZZA

dimanche 22 novembre 2015

LIRE LE TEMPS ET L’ESPACE



Lire le temps et l’espace.
Observer les signes.
Se voir dans des regards
Déchiffrer leur langage.
Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?[1]
  
BOUAZZA

samedi 21 novembre 2015

L’ÉQUILIBRE


Faire de son mieux ici-bas comme si c’était la demeure de toujours et être prêt à rejoindre l’au-delà à tout instant.[1]




[1] Référence à un hadiite (hadite, hadiith, hadith) attribué à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.

vendredi 20 novembre 2015

jeudi 19 novembre 2015

UN BIEN ABONDANT

Les bienfaits d’Allaah sont innombrables.
Nous ne pouvons pas les dénombrer.[1]
Et lorsque nous sommes reconnaissants, Allaah en donne encore.
Parmi ces bienfaits, la sagesse[2] est un bien abondant.
« Il accorde la sagesse à qui Il veut. Et celui qui reçoit la sagesse a reçu un bien abondant. Et seuls se rappellent les gens qui ont un cerveau[3] ».[4]
Soyons reconnaissants à Allaah pour Son infinie miséricorde.[5]
Faisons de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Multiplions nos invocations afin de bénéficier de Sa clémence.
Qu’Allaah déverse sur nous Sa générosité.
Qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[6]
Qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[7] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[8]



[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 16 (chapitre 16), Annahl, Les Abeilles, aayate 18 (verset 18).
[2] Alhikma.
[3] Oulou alalbaabe, les gens doués d’intelligence, les gens qui réfléchissent.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 269 (verset 269).
[5] Rahma (le ʺrʺ roulé).
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[7] Raadiya mardiya (les r roulés).
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce j’ai déjà cité.

mercredi 18 novembre 2015

QUAND LA TERRE TREMBLERA

« Quand la terre tremblera de son tremblement.[1] Et que la terre fera sortir ses fardeaux.[2] Et que l’Homme dira[3] : qu’est-ce qu’elle a ?[4] Ce jour-là elle fournira ses informations. Par l’inspiration de ton Seigneur.[5] Ce jour-là les gens[6] sortiront de tous les côtés[7] pour que leur soient montrées leurs oeuvres.[8] Quiconque aura fait[9] le poids d’un atome[10] de bien le verra. Et quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le verra ».[11]



[1] Tremblera d’un violent tremblement, sera secouée par son fameux tremblement.
[2] Athqaalahaa.
[3] Wa qaala alineçaane.
[4] Et que l’Homme dira : qu’a-t-elle ?
[5] Selon ce que ton Seigneur lui aura révélé (ordonné).
[6] Annaaçe.
[7] Achtaatane.
[8] Leurs actes.
[9] Wa mane ya’male.
[10] Dharra.
Fût-ce du poids d’un atome.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, aayate 1 à aayate 8 (verset 1 au verset 8).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

mardi 17 novembre 2015

SANS NÉANT

« Le luth, il le fit glisser sur ses genoux en un geste très lent, comme s’il se fût agi d’un enfant endormi. Les cordes, il les effleura du bout des doigts pour les réveiller. Puis il leur fit donner de la voix, à plein. Et voici : le passé rejoint le présent, l’instrument devient aussi vivant que l’arbre plein de sève qui lui a jadis offert son bois. Quatre cordes en boyau de chat, tendues à rompre. Placée au centre, la cinquième est en crin de cheval tressée : le bourdon. Naissant à partir de ce bourdon et y revenant à intervalles réguliers, à la fois pour y mourir et pour en renaître, monte la langue de la vie, musicale charnellement, monte, scande et bat selon l’alternance du jour et de la nuit, selon le déroulement des saisons, le flux et le reflux de tous les océans du monde, le déferlement des vents issus des quatre horizons du ciel, danse la mélodie de l’arbre du Destin, danse et vibre en flots ininterrompus de pulsations l’éternité sans durée. Sans néant ».[1]



[1] Driss Chraïbi (Driis Chraaïbii), L’homme qui venait du passé, Paris, Denoël, p. 122.

PRÉFÉRENCE DE L’ENNEMI ÉVIDENT

L’ennemi évident, achchaytaane,[1] préfère un croyant et une croyante avares, à un non-croyant et à une non-croyante généreux.
En renforçant en eux l’avarice, achchaytaane, l’ennemi évident, peut arriver à détourner des croyants et des croyantes[2] avares de la Voie d’Allaah.
S’agissant du non-croyant et de la non croyante généreux, achchaytaane craint que la générosité ne les pousse à retrouver l’Islaam.[3]



[1] Il s’agit de satan.
[2] Mouminoune wa mouminaate.
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.