C’est
la troisième épouse de mon père.[3]
Elle a maintenant soixante dix huit
ans.[4]
Son père est mort lorsqu’elle était
enfant.
C’est sa mère qui s’est occupée
d’elle, de ses deux soeurs, et de ses deux frères.
De cette famille, il n’y a plus
qu’elle qui chemine encore ici-bas.
Lorsque je l’ai vu pour la première
fois, j’avais à peine trois ans.[5]
Je ne m’en souviens pas.
Je ne me rappelle ni de son de son
arrivée, ni du départ de ma mère.
Plus tard, j’ai appris, petit à
petit, les grandes lignes du déroulement des événements, que j’ai essayé de
transmettre.
Je reprends donc ce dont j’ai déjà
parlé.
Au contact des enfants de cette
famille et d’autres, ma future belle-mère avait été scolarisée, avait appris le
français, faisait du vélo, avait une bicyclette et s’habillait comme les
Françaises. Ses deux sœurs et ses deux frères subissaient, plus ou moins, les
mêmes influences.
Mon père était employé dans
l’administration sous contrôle du colonialisme Français.
Il venait de quitter la région de
khniifra,[8],]en pays
Zayaane,[9] dans le Moyen Atlas, pour Taghziirte.[10]
Il voyageait souvent, avait beaucoup
de contacts, sentait qu’en ce début des années cinquante, les
choses pouvaient changer.
Il se voulait « moderne »
et en mesure de saisir les occasions par rapport à ce qui s’annonçait. Il avait
pressenti qu’il allait avoir d’importantes opportunités pour faire carrière.
En voyant la jeune fille à Rbaate,
mon père, « coureur de jupons »[11] comme dirait l’autre, avait certainement senti, dès les
premières approches, qu’il ne pouvait pas aller plus loin en dehors du mariage.
Alors, pour l’avenir se disait-il,
c’est peut-être l’épouse qu’il lui fallait.
Il avait un peu plus que la
trentaine, était « bel homme », ne manquait pas d’argent,[12] possédait une voiture,[13] faisait des
projets.
Il avait fait croire à la jeune
fille qu’il était célibataire et qu’elle était « l’élue de son
cœur ».
Tout était allé très vite et le
mariage avait été conclu.
Je ne sais toujours pas comment mon
père s’était débrouillé pour que « les formes soient respectées et que les
apparences soient sauves » dans une situation pareille à cette époque.
Lorsque ma belle-mère avait
débarqué à Tagziirte, elle était loin d’imaginer ce qui l’attendait.
Ma mère était encore à la maison.
Avec ses cinq enfants.
Ainsi que les deux enfants de la
première épouse de mon père : mon frère aîné et ma grande sœur.[14]
Personne n’était au courant de
l’arrivée de ma belle-mère à qui mon père ne pouvait plus cacher qu’il y avait
du monde à la maison.
Des membres de la famille venus lui
rendre visite, avait-il précisé.
Une fois à la maison, ma belle-mère
n’avait pas mis longtemps pour comprendre.
Elle n’avait pas encore dix sept
ans.[15]
Que faire ?
Elle est restée.
Ma mère a été divorcée rapidement
et ses enfants lui ont été arrachés, gardés par mon père qui de par sa
position, ne se souciait pas des droits de ma mère.
Du jour au lendemain, jeune épouse
qui n’avait pas encore dix sept ans, ma belle-mère s’était trouvée responsable
d’une « famille » dont l’aîné des enfants avait deux ans de moins
qu’elle.[16]
Mon père a eu une vie
« familiale » plus que chaotique.
Les tentatives pour lui indiquer ce
qui était sain, n’avaient jamais servi à grand-chose.[17]
Il ne parvenait pas à échapper au
processus d’empoisonnement que sont les influences néfastes, destructrices,
blâmables.
Dans ses comportements à
l’extérieur, il voulait souvent « plaire », et développait un
discours en opposition totale avec ce qu’il était réellement et que je n’ai
découvert que tardivement.
Son côté corrompu a été accentué
lorsqu’il a « gravi les échelons », avec « l’indépendance dans
l’interdépendance ».[18]
Ma belle-mère s’attelait à une
immense tâche.
Elle a été abusée, mais avait mis
mon père sur un piédestal.
Devant nous,[19] elle n’avait jamais émis la moindre critique à son sujet.
Elle mettait un point d’honneur à
sauver les apparences, à être une femme qui « assure » et qui ne se
plaint pas.
Elle savait cacher les fissures, colmater les brèches,
camoufler les risques, travestir la réalité.
Mon père, d’après ce qu’elle nous[20] inculquait, était un modèle d’intégrité, de sérieux,
d’honnêteté, de compétence et autres.
En vrai, c’était le contraire.
Elle le savait mieux que personne.
Elle était bien informée de pratiquement
tout ce qui le concernait.
Et jusqu’à ce jour, je ne sais pas
comment elle faisait.[21]
Les éclats dans leur vie de couple
n’ont pas manqué, mais nous[22] en
ignorions toujours les raisons profondes.
Elle a eu des enfants.
Huit en tout.
Cinq garçons et trois filles.
Ces frères et sœurs ont bénéficié,
sauf un qui dés la naissance avait été négligé et pratiquement élevé par ma
grande soeur, d’attentions particulières alors que nous,[23] nous devions, à des degrés divers, faire face aux partis
pris, aux emportements, aux sautes d’humeur et aux colères de la belle-mère.[24]
Une autre femme à sa place, dans
les mêmes conditions, aurait-elle fait mieux ?
Je ne pense pas.
Lorsqu’elle avait débarqué parmi
nous, elle n’avait pas encore dix sept ans et n’était au courant ni de notre
existence, ni de ce qui l’attendait.
Elle a fait ce qu’elle a pu pour
nous donner l’illusion que nous formions « une famille respectable ».
Elle savait qu’elle se lançait dans
une « mission impossible », mais n’a pas reculé.
Elle n’avait pas encore dix sept
ans, mais se voulait une épouse capable de faire face et d’assumer la
responsabilité d’une « famille ».
Elle n’avait pas encore dix sept
ans, mais mobilisait une grande énergie pour lutter et voulait surtout éviter
de subir le même sort que les deux précédentes épouses de mon père.
Elle n’avait encore dix sept ans,
mais était prête à mener tous les combats pour ne pas « perdre ».[25]
Elle s’est profondément identifiée
à l’image d’une femme qui, aux côtés d’un homme sublimé, un « homme
influent », un « homme de pouvoir », avait atteint une position
enviée.
Prisonnière de cette image, elle
s’y accrochait.
Elle était autoritaire,
principalement avec le personnel de maison[26] qui n’était pas bien traité.[27]
Pour « sauvegarder ses
intérêts et ceux de ses enfants », elle n’avait pas hésité à embarquer sa
progéniture et d’autres personnes dans des complications à rebondissements et
des agissements condamnables, dont elle tirait les ficelles.[28]
Et voilà que « l’édifice »
s’effondre.
Dans les années quatre vingt en effet, mon père, à plus de soixante ans, a épousé une femme qui n’avait pas trente
ans[29] et s’est installé avec elle dans une autre ville.
Ainsi, ma belle-mère n’a pas réussi
à échapper à ce qui a constitué sa profonde et terrible peur durant plus de
trente années de vie de couple, son obsession, sa hantise, son cauchemar qui ne
la quittait jamais : le mariage et l’installation de son époux avec une
autre femme.
Lorsque mon père est mort en 2008,[30] même s’ils n’étaient plus
ensemble,[31]
ma belle-mère a été profondément secouée[32] : Quelque chose s’est définitivement écroulé.
De
France où je suis installé depuis longtemps, je lui ai très vite envoyé un document[33] me désistant en sa faveur[34]
de tout ce qui pourrait me revenir dans un éventuel règlement de la
« succession ».[35]
Je
ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques blâmables
relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je
n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à
dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son
départ pour l’au-delà et de ce qui perdure.[36]
Je
n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la mainmise sur
des « biens » et les agissements de pratiquement tous ses fils, qui poursuivent
leur rapine.
Pratiquement
tous ses fils ont eu recours à l’usurpation pour voler mon père pendant son
existence ici-bas et se sont attribués des « droits » sur ce qui ne
leur appartient pas et dont ils continuent de profiter sans aucun scrupule.
Le
fils aîné de ma belle-mère est toujours, à plus de soixante et un ans,[37]
dans « la toute puissance » comme disent des « psy ».[38]
En
usurpateur,[39] il s’est accaparé de beaucoup de « biens »
du vivant de mon père, dont une maison, suite à des falsifications et autres combines.[40]
Lui
et les autres usurpateurs continuent leurs méfaits.[41]
Ils
ont de l’expérience dans ce domaine.[42]
Les
pratiques de ce genre sont très répandues au Maroc où les personnes se disent
attachées à l’Islaam,[43] tout en violant ses enseignements les plus
élémentaires.
Des
membres de certaines « familles »,[44]
ont recours à mille et une impostures pour s’accaparer de « biens »
sur lesquels ils n’ont aucun droit.
Par
des tours de passe- passe, ils volent et usurpent tout ce qu’ils peuvent.
Ma
belle-mère a été emmenée en France par son fils aîné qui y est installé et qui
a usurpé[45] la demeure où sa mère habitait.
Il s’est
attribué cette demeure, ainsi que d’autres « biens », par ses combines
et était pressé de la vendre.
Par
des falsifications également et autres auxquelles il a toujours eu recours et
qu’il tente vainement de camoufler, il a donc emmené sa mère en France afin de
l’éloigner de la demeure o^elle habitait et en a fait une vieille
« indigène indigente » de la colonie, ayant besoin d’aides de la
métropole.[46]
Comment
ma belle-mère s’est-elle laissée « manipuler », elle qui s’y connaît
plus que bien dans ce genre de pratiques et qui connaît bien le montage des opérations
de ce type ?
Je
l’ignore.
Pourquoi
s’est-elle prêtée à ce « jeu » ?
Je l’ignore.
« L’indigène
indigente » a fini, avec l’aide d’une de ses filles, par regagner le
Maroc.
Et le
fils a vendu la maison.
Un
de mes neveux[47] qui venait
de l’apprendre, m’a adressé ce « mail » :
« Ma
mère m'a informé qu’il a vendu la maison où vivait jusque-là sa mère, ta belle
mère. Elle m'a dit qu'il a acheté une « boîte d'allumettes »[48]
où va loger sa mère.
J'ai
reçu cette information comme un poignard dans le dos.
Une
partie de mon enfance, des images belles, des visages dont celui de mon
grand-père, des arbres, un ciel bleu, des rayons d'un soleil chaud comme cette
terre de mes ancêtres, tout cela s'est envolé d'un trait de signature.
Tout
cela s'est volatilisé comme un pur mensonge.
Je
lui en veux.
Je
comprends mieux, je comprends parfaitement tous les sens, toutes les dimensions
de ce que tu disais sur lui ».
Je
lui ai répondu que « ce criminel restera le maudit qu'il est, sauf si
Allaah le guide et lui permet de se repentir».
Allaah
nous dit :
« Ô
vous qui croyez, pratiquez constamment la justice et soyez témoins pour Allaah
fût-ce contre vous-mêmes ou contre vos père et mère et les proches parents.
S’il s’agit d’un riche ou d’un pauvre, Allaah est plus apte à les prendre en
considération et ne suivez pas les passions afin de ne pas dévier de la
justice. Si vous tournez (autour de la vérité) ou que vous vous refusiez (à la
dire), Allaah est au courant de ce que vous faites ».[49]
Du vivant de ma mère[52]
qui avait aussi des problèmes d’yeux, j’ai écrit :
Une m’a enfanté et je lui ai été arraché.
L’autre m’a élevé et je la connais peu.
La force physique baisse.
Les yeux ont été opérés.
Deux mères aujourd’hui âgées, sentant approcher le bout du
chemin ici-bas.
Je pense à elles et j’invoque Allaah pour qu’Il les couvre
de Sa miséricorde[53] et ne les prive pas de la Vraie vue.[54]
« Ce
ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs qui sont dans
les poitrines ».[55]
Ma mère a rejoint l’au-delà.
Je pense à ma belle-mère et lui
souhaite de mieux finir son parcours, en ayant la vue du cœur.
La
marche continue dans l’impermanence d’ici-bas, vers la permanence de l’au-delà.
Qu’Allaah
déverse sur nous Son infinie générosité, et nous aide à faire de notre mieux
pour l’Adorer, comme Il le demande.
Qu’Il
nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits,
non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[56]
Qu’Il
fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, pour mériter
d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô
âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[57] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon
Paradis ».[58]
BOUAZZA
Sur cette photo, prise peut-être en 1954, selon le
calendrier dit grégorien, avant ″l’indépendance dans l’interdépendance″ octroyée au Maroc par le système
colonialo-impérialo-sioniste en 1956, ʺkhttii Malikaʺ, devait avoir dix-sept
ans.
La photo a été prise sous un abricotier du jardin de
la maison que nous occupions à Tafraoute (le ″r″ roulé), au Sud du Maroc.
Je me tiens debout à sa gauche.
Elle porte mon frère cadet.
Elle est enceinte de son fils aîné.
[1] Oukhtii Malika, ma soeur
Malika.
[2] Oukhtii, ma sœur.
[3] Ma mère était la deuxième.
[4] Elle est née en 1937.
[5] Je suis né en 1950.
[6] Le ʺrʺ roulé, Rabat.
[7] Le ʺrʺ roulé,
au Maroc.
[8] Le ʺrʺ roulé, Khénifra.
[9] Zayane.
[10] Le ʺrʺ roulé, Taghzirt.
[11] Pour les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate),
dans le cadre du mariage, les relations sexuelles d’un homme marié avec une
femme autre que son épouse, ou d’une femme mariée avec un homme autre que son
époux, constituent l’adultère, azzinaa.
Le mot arabe ″azzinaa″ désigne la fornication (rapports sexuels entre un
homme et une femme non mariés) et aussi l’adultère.
La sanction de la fornication n’est pas la même que
celle de l’adultère.
ʺN’approchez pas azzinaa, c’est une turpitude et une
mauvaise voieʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17),
Alisraa-e (le ″r″ roulé), Le Voyage
Nocturne, aayate 32 (verset 32).
[12] Il cherchait et obtenait de
l’argent par divers moyens, et s’empressait de le dilapider.
[13] Les indigènes qui en possédaient à l’époque étaient
plus que rares.
[14] Décédée en 1970, à l’âge de 28 ans.
Née en 1942.
[15] Mon père avait quinze ans de plus qu’elle.
[16] Il est né en 1939.
[17] Pour ce qui me concerne, j’ai insisté, mais il a
toujours considéré qu’un fils n’a rien à lui apprendre.
[18] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste,
et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des
"États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de
soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres
employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le
crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres,
occupation dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a
transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit
divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service
de ce système.
[19] Devant moi en tout cas.
[20] Á moi en tout cas.
[21] Elle a toujours eu un réseau plus qu’efficace dans le
domaine du renseignement.
[22] Moi en tout cas.
[23] Les enfants des épouses divorcées par mon père.
[24] Le fait que je sois interne dès l’école primaire, m’a
peut-être permis de ne pas subir tout cela.
[25]
Et elle a eu recours à tout ce qu’elle pouvait, afin de ne pas
« perdre ».
[26] De par des postes occupés dans l’administration par
mon père, nous avons eu un cuisinier, un chauffeur, des jardiniers et autres,
en plus d’une ou deux femmes de ménage et d’une petite fille.
[27] Les femmes de ménage et les petites filles, qui
avaient parfois à peine dix ans, étaient souvent, pour ne pas dire toujours,
maltraitées.
Et avec le personnel de maison
en général, son fils aîné était odieux.
[28] Elle n’a pas complètement cessé ce genre d’activité.
[29] Ils ont eu deux enfants : Une fille et un
garçon.
Au paravent, il a eu un
fils d’une jeune fille avec laquelle il ne vivait pas, mais dont le fils porte
le nom de mon père.
[30] Le samedi 4 octobre, à l’âge de 86 ans.
Il est né en 1922.
[31] Ils n’étaient plus ensemble, mais il n’y a pas eu de
procédure de divorce.
[32] Sans rien laisser paraître, comme d’habitude.
[33] Qu’elle ne m’a jamais demandé.
[34] Lui laissant ainsi le choix de refuser ou d’accepter
d’être associée à une "succession" viciée à la
base, comme elle l’a toujours su.
Au Maroc, pays décomposé, une "succession"
se "règle" en lien avec la décomposition qui y règne.
[36] Le non règlement de la "succession" permet
la continuation des falsifications et des combines.
[37] Il est né en 1954.
[38] La Toute Puissance n’appartient qu’à Allaah.
L’expression utilisée par les "psy" s’applique à la personne
atteinte de la pathologie qui consiste à "s’auto-glorifier" quoi qu’il arrive, à ʺfaire ce qu’elle veutʺ, à user
de n’importe quel moyen ʺpour imposer ses désirsʺ.
[39] Dans le domaine de l’accaparement, tous les autres
fils pratiquement, se sont aussi accaparés de beaucoup de "biens", y
compris de maisons.
[40] Ses recours à des moyens frauduleux et à des
pratiques blâmables sont innombrables.
Allaah les connaît.
[41] Avec des membres de la famille, nous n’avons jamais
été dupes.
Nous avons pris nos distances pour ne pas être
éclaboussés.
[42] Il n’y a pas que l’usurpation.
D’autres méfaits
ʺcachésʺ ne sont pas moins graves.
[43] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le
parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de
le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith),
cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne
peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada)
qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager
d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement
du prélèvement purificateur (azzakaate),
le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″
roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil
authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33),
Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État
(ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes
n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur
l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice,
la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression,
l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce,
les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants
et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah,
jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[44] Comme celle dont il est question ici.
[45] Avec la participation active de sa mère.
[46] Il peut faire pire lorsqu’il s’agit de soutirer de
l’argent.
[47] Professeur d’Université, journaliste et écrivain que
je vois pratiquement à chacun de ses fréquents passages en France.
[48] ″Boîte de sardines″, ″cage à lapins″, un logement
minuscule.
[49] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4),
Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 135 (verset 135).
[50] Elle l’a déjà été dans le passé.
[51] Si Allaah veut.
[52] Morte le samedi 28 juin 2008, à l’âge de 80 ans.
Elle est née en 1928.
[53] Arrahma (le ʺrʺ roulé).
[54] Celle du coeur.
[55] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22),
Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[56] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1),
Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[57] Raadiya mardiya (les ″r″ roulés).
[58] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89),
Alfajr (le ″r″ roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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