Il s’est
assis sur le tapis devant celle qui, tournant le dos à la fenêtre, lui paraît
ainsi debout sur fond de ciel rouge qui la mettait encore plus en relief.
Les sonorités
de l’animation extérieure lui parvenaient faiblement, puis de plus en plus
lointaines jusqu’à disparaître complètement.
Et comme par
enchantement, certaines images des années passées avec elle commencèrent à
défiler.
Il se voyait
dans une course derrière elle, au début de leur mariage, à travers un champ
fleuri. Le rire de son épouse se confondait avec le chant des oiseaux et
répandait une musique qui, avec les parfums de la nature, provoquaient des
sensations exquises.
Le soleil
semblait ravi de ce moment en brillant de tout son éclat et en tournant autour
des époux qui finirent par se rejoindre.
Et il s’est
passé ce qui se passe de plus fabuleux entre un époux et son épouse.
Deux êtres se
répandant l’un dans l’autre, se complétant l’un par l’autre, par ce signe fantastique
qu’est l’harmonie dont témoignent aussi le ciel, le soleil, la lune, les
étoiles, le vent, les mers, les cours d’eau, la terre, les saisons, les animaux
et d’innombrables autres créatures.[1]
BOUAZZA
[1] C’est ce que j’ai écrit dans
un texte daté de 1992 (selon le calendrier dit grégorien).
J’ai repris ce texte plus
d’une fois déjà.
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