Des
flammes ont brûlé une partie du bidonville-décharge de Calais.[1]
Selon
la préfète[2] du
Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, ces incendies déclenchés dans la nuit du 26
octobre 2016,[3]
sont une tradition des « migrants »[4] qui
mettent le feu aux habitations qu’ils quittent.[5]
Des contre-vérités
de ce genre, et d’autres, l’idéologie
colonialiste en a fait une culture intensive qui est toujours alimentée et
entretenue.
La
déclaration faite le 27 octobre 2016 par la représentante de la République, a
été plus que largement relayée par des médias qui participent à la diffusion de
cette culture.
Á
l’approche de l’élection présidentielle de 2017, dans un jeu de figurants
soumis à une mise en scène du même employeur, le démantèlement du
bidonville-décharge pour débarrasser les habitants de Calais de « l’invasion »,[6] s’est
traduit par l’évacuation des « migrants » et leur répartition dans
diverses structures à travers la France.
La maire[7] de
Calais, Natacha Bouchar, s’est déclarée[8] soulagée
par l’évacuation, et a souligné son inquiétude face au risque d’une
reconstitution de la « jungle ».
Le
1er novembre 2016, le figurant de gauche, le socialiste François Hollande, président
de la République, a fait savoir, pour dissiper les inquiétudes de cette sorte,
que la place est sécurisée, et qu’une réinstallation de « migrants »
n’aura pas lieu.
« L’invasion »
est éradiquée.
Reste
à savoir si les « migrants » évacués vont maintenir la tradition
expliquée par la préfète, et incendier les lieux où ils ont été répartis lorsqu’ils
les quitteront ?
BOUAZZA
[1] Dit ʺla
jungleʺ, où s’accumulent depuis des années, des personnes de divers pays, afin
d’être aux abords du tunnel sous la Manche, et du port, pour tenter d’accéder
au territoire du Royaume-Uni, en ʺpassagers clandestinsʺ, selon la terminologie
dominante.
[2]
Représentante de la République au niveau du département.
Depuis
le mois de mai 2012, le président de cette République est le figurant
socialiste, François Hollande, le révolutionnaire de gauche, installé sur le
trône du Palais de l’Élysée, en remplacement de son alter ego, le
révolutionnaire de droite, Nicolas Sarkozy.
[3]
Selon le calendrier dit grégorien.
[4] Terme
fourre-tout.
[5]Le démantèlement du bidonville-décharge a commencé le
25 octobre 2016.
[6] Par des
ʺmigrantsʺ survivant dans le mépris, le rejet, l’exclusion, et autres.
Des
personnes rabaissées, humiliées, insultées, pourchassées ?
Cas
laid, très laid d’un bidonville-décharge qui n’est pas le premier, et ne sera
pas le dernier en France, et ailleurs.
[7] Élue du
parti de droite, ʺLes Républicainsʺ ex-UMP (Union pour un Mouvement Populaire),
à la tête de la commune.
[8]
Le vendredi 28 octobre 2016.
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