mardi 15 novembre 2016

LE VENDEUR DE POISSON


Il était vendeur ambulant à Alhoçaïma,[1] au Maroc.
Dans ce pays, les vendeurs ambulants ne manquent pas.
Comme d’autres couches des populations, ils font face à la répression, à l’exploitation, à l’oppression, à l’injustice, au mépris, et autres, du régime qui les broie.[2]
Le vendredi 28 octobre 2016,[3] Mohcine Fikrii[4] a été tué dans une benne à ordures.
Son poisson confisqué a été jeté dans cette benne.
Le vendeur ambulant s’était précipité pour le récupérer, et a été broyé.
Des manifestations ont eu lieu.
Le dimanche 30 octobre,[5] la dépouille de Mohcine Fikrii à été suivie par une grande foule qui a assisté à l’enterrement.
Plusieurs personnes ont été arrêtées et jetées en prison par le régime de l’imposture, qui ne cesse de sévir.[6]

BOUAZZA




[1] Alhoceima.
[2] Bénéficiaire de ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3] 26 moharrame 1438 (le ʺrʺ roulé).
[4] Fikri (le ʺrʺ roulé).
[5] 26 moharrame.

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