Un
Arabe est une personne de la péninsule arabique.[1]
Mais
l’aire dite « arabe », que beaucoup tiennent à confondre avec ce
qu’ils appellent « l’islam », englobe d’autres contrées.
Le
colonialisme français[2] par
exemple, s’est traduit, entre autres, par la transplantation de populations des
colonies,[3]
utilisées comme main d’oeuvre taillable et corvéable à merci par la métropole,
dans le mépris, l’oppression, l’exclusion, et autres.[4]
Populations
colonisées, faisant face à de multiples agressions, dont les tentatives d’anéantir
l’Islaam, ne sont pas des moindres.
Pour
la France comme pour d’autres pays, le rêve d’éradiquer l’Islaam[7] est
toujours à l’ordre du jour.
C’est
ainsi que parmi les innombrables effets de cette donnée, certains
« arabes » liés au processus migratoire d’Afrique du Nord par
exemple, sont soulagés de ne pas être considérés comme « musulmans »,
parce qu’ils n’ont pas « le type arabe ».[8]
BOUAZZA
Canevas
brodé par mon épouse.
Motif
de fleur ornant une tenture murale.
Le dessin du motif est d’origine du Maroc.
[1]
Aljaziira al’arbiyya, jaziirate al’arabe (les ʺrʺ roulés), l’Îles arabique,
l’Île des Arabes.Le dessin du motif est d’origine du Maroc.
[2] La liste
de ses crimes et de ses méfaits, comme celle des autres colonialismes, est
infinie.
[3] Des
indigènes.
[4]
ʺL’oubli de l’histoire n’est jamais neutre. Effacer le passé constitue l’un des
plus sûrs moyens de stériliser toute analyse du présent, pour répéter
inlassablement de vieilles recettes et réitérer les mêmes mécanismes de
dominationʺ.
Philippe Norel, ʺMalgré les sanglots de l’homme
blanc...ʺ, dossier ʺPolémiques sur l’histoire colonialeʺ, Le Monde
diplomatique, bimestriel, juillet-août 2001, p. 73.
[5] Qui avec
le temps a pris d’autres aspects et d’autres enjeux, ne peut être correctement
appréhendé en dehors du fait colonialiste.
Le système colonialo-impérialo-sioniste a imposé à des
populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans
des conditions, le plus souvent, atroces.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans
des faubourgs de villes nouvelles colonialistes, contraintes de s’adapter à
des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée
dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter pour
fournir la main d’œuvre dont les métropoles avaient besoin.
Le processus migratoire ne peut pas être compris en
occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres
colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens, dans des
sociétés industrialisées qui par de multiples mécanismes ont imposé et imposent
leur domination.
Les pays d’Afrique et d’autres pays situés ailleurs,
restent pour les employeurs des réserves de matières premières et de main
d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les
militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de
pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et
variées, et des décharges d’immondices.
[6]
Maghreb.
[7] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″, (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
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