Je
rêve beaucoup que je vais quelque part, et que je me perds.
J’en
ai déjà parlé.
Au
départ, tout me semble aisé pour trouver ma destination, mais les complications
ne manquent pas et le rêve prend parfois une autre tournure, dont les détails
ne me reviennent pas au réveil.
Je
n’arrive pas à me souvenir de tout ce que j’ai « vécu » en dormant.
Dans
ces rêves où je ne me départis pas de mon assurance et durant lesquels je garde
confiance, des personnes cherchent à m’aider pour me sortir des impasses.
Mes
« tribulations » ont souvent pour cadre le décor et la topographie de
ruelles de quartiers anciens au Maroc.
Dans
un de ces rêves, une petite fille devant sa maison traditionnelle, était la
première à se rendre compte que j’allais m’engager dans une voie sans issue.
En
revenant sur mes pas, sa mère, très serviable, n’a pas eu le temps de finir de
m’indiquer tout ce qu’il y a lieu de faire pour retrouver ma voie : Je me
suis réveillé.[1]
Il y
a quelques jours, au petit déjeuner, j’ai raconté ce qui me restait en mémoire
du rêve de la veille :
Je
préparais des affaires pour partir.
Dans
une sorte de cuisine, je finissais de prendre des vivres.
Quelques
personnes faisaient la prière.
L’homme
qui dirigeait cette prière, et qui semblait connaître, m’a demandé si j’allais
partir pour de bon.
Après
avoir répondu par l’affirmative, j’ai souhaité aux personnes que leur prière
soit acceptée, et je suis parti.
Je
me suis retrouvé dans la « médina » de Fès,[2] et assez
vite, je me suis perdu.
Je
tournais en rond.
Une
femme, je crois, m’a guidé vers une place bien aménagée où se tenait un marché
avec sur les étalages des produits noirs et blancs.
Ces
couleurs rendaient bien
Je
ne reconnaissais pas les produits, et je n’ai pas cherché à en savoir
davantage.
Un
stand était tenu par une femme.
Je ne
me souviens pas avoir vu d’autres personnes.
Un
marché sans clients.
Sur
la place, il y avait aussi un hôtel pour touristes.
La
façade, assez haute, de l’entrée était en verre.
J’ai
passé très peu de temps au marché, et je suis reparti pour continuer à chercher
mon chemin.
Auparavant, j’ai aperçu un couple de touristes en
train de prendre un repas à l’extérieur d’un hôtel, dans le coin d’un jardinet
aride, avec peut-être une ou deux plantes, je ne m’en souviens pas exactement.
La
« médina » m’était familière, je n’étais pas inquiet, et je me suis
réveillé sans avoir retrouvé ma destination. [3]
BOUAZZA
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