jeudi 1 février 2018

Á LA RECHERCHE DU CHEMIN


Je rêve beaucoup que je vais quelque part, et que je me perds.
J’en ai déjà parlé.
Au départ, tout me semble aisé pour trouver ma destination, mais les complications ne manquent pas et le rêve prend parfois une autre tournure, dont les détails ne me reviennent pas  au réveil.
Je n’arrive pas à me souvenir de tout ce que j’ai « vécu » en dormant.
Dans ces rêves où je ne me départis pas de mon assurance et durant lesquels je garde confiance, des personnes cherchent à m’aider pour me sortir des impasses.
Mes « tribulations » ont souvent pour cadre le décor et la topographie de ruelles de quartiers anciens au Maroc.
Dans un de ces rêves, une petite fille devant sa maison traditionnelle, était la première à se rendre compte que j’allais m’engager dans une voie sans issue.
En revenant sur mes pas, sa mère, très serviable, n’a pas eu le temps de finir de m’indiquer tout ce qu’il y a lieu de faire pour retrouver ma voie : Je me suis réveillé.[1]
Il y a quelques jours, au petit déjeuner, j’ai raconté ce qui me restait en mémoire du rêve de la veille :
Je préparais des affaires pour partir.
Dans une sorte de cuisine, je finissais de prendre des vivres.
Quelques personnes faisaient la prière.
L’homme qui dirigeait cette prière, et qui semblait connaître, m’a demandé si j’allais partir pour de bon.
Après avoir répondu par l’affirmative, j’ai souhaité aux personnes que leur prière soit acceptée, et je suis parti.
Je me suis retrouvé dans la « médina » de Fès,[2] et assez vite, je me suis perdu.
Je tournais en rond.
Une femme, je crois, m’a guidé vers une place bien aménagée où se tenait un marché avec sur les étalages des produits noirs et blancs.
Ces couleurs rendaient bien
Je ne reconnaissais pas les produits, et je n’ai pas cherché à en savoir davantage.
Un stand était tenu par une femme.
Je ne me souviens pas avoir vu d’autres personnes.
Un marché sans clients.
Sur la place, il y avait aussi un hôtel pour touristes.
La façade, assez haute, de l’entrée était en verre.
J’ai passé très peu de temps au marché, et je suis reparti pour continuer à chercher mon chemin.
Auparavant, j’ai aperçu un couple de touristes en train de prendre un repas à l’extérieur d’un hôtel, dans le coin d’un jardinet aride, avec peut-être une ou deux plantes, je ne m’en souviens pas exactement.
La « médina » m’était familière, je n’étais pas inquiet, et je me suis réveillé sans avoir retrouvé ma destination. [3]

BOUAZZA



[1] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
[2] La ville ancienne de Faas que je connais, et dans laquelle je me retrouve parfois dans ce genre de rêve.
J’ai passé les trois années de lycée à Faas.

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