-
Avec les insecticides qui dégoulinent des produits alimentaires, les saloperies
chimiques qui infestent tout, le sucre qui n’épargne rien, le sel qui sévit,
les hormones qui règnent, les légumes infestées, le pain empoisonné, et
d’innombrables autres choses, je ne sais plus quoi avaler.
-
Comme d’habitude, ta phobie te fait dire n’importe quoi.
Moi ça
va bien, je mange bio.
- Ça
va bio ?
Le
« bio » c’est pire, et rapporte encore plus à ceux qui savent
s’enrichir de tout.
- Tu
vas te calmer car tu ne sais plus ce que tu dis.
- Et
voilà, dès que quelqu’un, bien installé de surcroît, n’est pas satisfait, il doit
se taire.
- Je
n’ai pas dis « ça », mais tu n’as pas raison.
-
Toi non plus.
-
Sauf que moi, je n’emmerde personne.
- Tu
veux que je te dise ?
-
Dis-moi.
-
Parfois, j’envie les indigènes, les vrais, ceux et celles qui n’ont rien à
becqueter.
Au
moins ils échappent à tous nos poisons, à toutes les saloperies que nous sommes
tenus d’avaler.
Quelle
chance ![1]
BOUAZZA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire