vendredi 16 février 2018

« PUDEUR RÉPUBLICAINE »

Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Répéter, encore répéter, toujours répéter : c’est fondamental en pédagogie.
En 2011,[1] dans une commune[2] du Nord, à Neuilly-en-Ferrain, le maire a décidé, suite à plusieurs mois de mécontentement de la population, de mettre dans la salle des mariages, le buste officiel incarné par les seins d’une vedette de la cul-ture du mannequinat, pour remplacer celui, non  officiel, jugé pornographique pour cause de gros nichons.
Ainsi, les zélés cteurs et les zélées ctrices,[3] choqués par l’exhibition d’attraits non officiels, ont trouvé que les appâts hors norme ne valent pas les attributs légaux, et ont donc demandé les doudounes consensuelles, les lolos confirmés, les tétons réglementaires, les miches autorisées, les seins-bols[4] républicains.
Pour les mâles et les femelles des bites de la « liberté », des vagins de l’« égalité », et des postérieurs de la « fraternité », il est « sein »[5] de ne pas perdre de vue la « pudeur républicaine ».[6]
  
BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Au pays des 35416 communes, en 2017.
[3] Les électeurs et les électrices.
[4] Les symboles.
[5] Sain.
[6] Quiconque n’approuve pas cette "pudeur républicaine", n’est pas en odeur de sein tété (sainteté).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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