samedi 17 février 2018

ENCORE SUR BONNET NOIR ET NOIR BONNET


Les ordures installées à la « tête » des « États » dits « africains », sont « des serpillières adorant les semelles qui les foulent ».[1]
J’ai écrit, il y a de cela un certain temps déjà, que les imposteurs parlent de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité, et veulent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, faire croire que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors que tout ce qui les intéresse c’est ce qui est appelé « le pouvoir ».
Et pour l’atteindre ou le garder, ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les subterfuges.
Les cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur ce qu’ils appellent l’humanité.
Conne science universelle oblige ou comme ils disent, conscience universelle.[2]
J’ai également écrit que ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid » en Afrique du Sud, « l’indépendance dans l’interdépendance »[3] ou « la révolution » dans les autres parties, n’a pas débarrassé l’Afrique des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs, et autres crimes.
Après des années de l’imposteur Jacob Zuma, aussi pourri et aussi corrompu que ces frères d’Afrique et d’ailleurs, les faiseurs de « chefs d’État » ont désigné, le jeudi 15 février 2018, son alter ego, Cyril Ramaphosa, pour le remplacer, et continuer à sévir, à piller, et autres.[4]
En Afrique, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo-sioniste continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, et autres.
Les colonies d’Afrique, dites « États souverains », et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie, et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Les régimes mis en place dans ces pays, sanguinaires, tyranniques, doivent veiller à maintenir l’oppression, et tout mettre en œuvre pour servir les intérêts de leurs employeurs.
Lorsque ces régimes de « la fin de l’apartheid », de « l’indépendance dans l’interdépendance », de « la révolution », ont du mal à remplir leur rôle, ou veulent un peu plus que ce qui leur est octroyé, les patrons les remplacent, y compris en simulant des « élections démocratiques ».
Pour les remplacer, les employeurs n’ont que l’embarras du choix : les employés ne manquent pas, tous plus serviles les uns que les autres.
Quand les employeurs estiment qu’il est plus sûr d’envoyer leur soldatesque dans diverses parties du monde pour défendre leurs intérêts (pillage de pétrole, de gaz, d’autres matières premières, utilisation de main d’œuvre taillable et corvéable à merci, installations de bases militaires) ils le font – comme ils l’ont fait avant et le feront après – en s’adonnant aux campagnes d’extermination, aux carnages, aux vols, aux destructions, et en répandant le terrorisme, la famine, la puanteur, la pourriture, et tout ce qui va avec.
Les innombrables massacres des populations au niveau de la planète pour poursuivre les pillages et amasser toujours plus de richesses continuent et continueront.
La résistance aussi.[5]
  
BOUAZZA



[1] La phrase m’a été soufflée par un connaisseur qui se reconnaîtra.
[2] Texte daté de 1992, selon le calendrier dit grégorien.
[3] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[4] Tous deux font partie des produits de l’ANC (Congrès National Africain), installés, avec d’autres, par leurs maîtres sur des fauteuils moelleux du ʺpouvoirʺ.

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