jeudi 14 février 2019

LA VIE ICI-BAS

« La vie ici-bas est comparable à une eau que Nous[1] faisons descendre du ciel et qui se mélange à la végétation de la terre dont se nourrissent les gens et les bêtes, puis, lorsque la terre prend sa parure et s’embellit, et que ses habitants pensent qu’elle est à leur entière disposition, Notre arrêt[2] lui vient, de nuit ou de jour, et Nous en faisons un champ fauché, comme si elle n’avait pas été florissante la veille. Ainsi Nous exposons les signes[3] pour des gens qui réfléchissent[4] ».[5]



[1] Allaah.
[2] Ordre.
[3] Aayaate.
[4] Yatafakkaroune (le ʺrʺ roulé).
Qui méditent.
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachrrid (le ʺrʺ roulé) traduit ʺpour un peuple qui méditeʺ et note que c’est la troisième condition requise pour arriver à la vérité éternelle. Ainsi il faut la science, la piété et la méditation.
La science concerne aussi bien la science des Livres révélés que celle acquise par l’esprit de l’homme. La piété est un frein indispensable qui évite à cette science d’aller dans la perte de l’humanité plutôt que dans son bien réel.
La méditation est cette remontée de l’esprit vers les choses abstraites et la synthèse de toutes les connaissances acquises.
Quand ces trois conditions sont remplies, on a de fortes chances de parvenir au vrai. Rien n’est plus erroné qu’une vérité fragmentaire.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 270.

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