Dans
le tiers inférieur de la voûte céleste assombrie, se dessina l’arc mince et
argenté du croissant, et un long soupir s’exhala de toutes les poitrines, comme
si elles eussent été percées de flèches invisibles, décochées par cet arc.
Mais
ce n’était pas un soupir de délivrance que poussaient les Fidèles, c’était, au
contraire, un soupir causé par le regret d’avoir si promptement terminé cette
épreuve du jeûne, faible paiement de la dette de reconnaissance contractée
envers le Bienfaiteur.»[1]
[1]
Etienne Dinet et El-hadj Sliman Ben Ibrahim, La vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989, p.86.
Etienne
Dinet est né à Paris en mars 1861 (selon le calendrier dit grégorien).
Son
parcours ici-bas a été marqué par le retour à la croyance.
Il
a écrit ce livre, avec Slimaane Ibn Ibraahiime (le ʺrʺ roulé) dans les
premières années du vingtième siècle.
Il
est décédé à Paris en décembre 1929.
[1] Je ne
fais que reprendre ce que j’ai déjà dit.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire