Rappeler,
encore rappeler, toujours rappeler.
Nous
parlons à tort et à travers, nous nous perdons dans des bavardages, nous avons
beaucoup de mal à nous taire lorsqu’il y a lieu de le faire.
Parler
sans réfléchir, sans discernement, sans raison, nous fait tomber dans des
pratiques que l’Islaam condamne.
D’après
Abou Horayra[1]
qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah a dit :
Nous
nous réclamons de l’Islaam,[4] mais
nous avons du mal à tenir compte de ses enseignements.
Nous
ne faisons pas de notre mieux pour tenir compte de ce hadiite, et de beaucoup
d’autres enseignements.
Nous
avons du mal à mesurer la gravité de nos comportements dans ce domaine.
La
médisance consiste à porter atteinte à quelqu’un en son absence, en parlant de
ses défauts.
Le
colportage désigne le fait de rapporter les paroles des uns et des autres dans
l’intention de provoquer la mésentente, de susciter la désunion, d’alimenter la
division, d’entretenir le désaccord, de semer la discorde, et autres.
Lorsque
ce qui est dit est vrai, c’est de la médisance, et lorsque ce n’est pas vrai,
c’est de la calomnie,[7] de la
diffamation.[8]
Qu’Allaah
nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister
à achchaytaane,[9]
à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa
miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi
les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[10]
BOUAZZA
[2] Le jour de la
Résurrection.
[3] D’autres points sont cités
dans ce hadiite.
Je ne les reprends pas car ils se rapportent à
d’autres sujets.
Hadiite
rapporté par Albokhaarii (le ″r″ roulé) et Moslime, repris par Annawawii dans ″les quarante hadiite.
[4] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable ou différente, appelée
autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate)
n’existe plus, nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition, et autres pratiques immondes, recourent au faux pour
alimenter, entretenir, maintenir la confusion, l’imposture.
[5] Alghayba, alghiiba.
[6] Anamiima.
[7] Wichaaya, qadf, iftiraa-e
(le ʺ rʺ roulé).
[8] hatk,
tachhiir, tajriih (les ʺ rʺ roulés).
[9] Á satan.
[10] Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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