vendredi 17 mai 2019

PARLER SANS RÉFLÉCHIR

J’ai déjà abordé ce point plus d’une fois, et je le fais encore.
Rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Nous parlons à tort et à travers, nous nous perdons dans des bavardages, nous avons beaucoup de mal à nous taire lorsqu’il y a lieu de le faire.
Parler sans réfléchir, sans discernement, sans raison, nous fait tomber dans des pratiques que l’Islaam condamne.
D’après Abou Horayra[1] qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah a dit :
« Que celui qui croit à Allaah et au jour dernier,[2] ne dise que du bien ou se taise ».[3]
Nous nous réclamons de l’Islaam,[4] mais nous avons du mal à tenir compte de ses enseignements.
Nous ne faisons pas de notre mieux pour tenir compte de ce hadiite, et de beaucoup d’autres enseignements.
Nous avons du mal à mesurer la gravité de nos comportements dans ce domaine.
Nous tombons alors dans la médisance[5] et le colportage.[6]
La médisance consiste à porter atteinte à quelqu’un en son absence, en parlant de ses défauts.
Le colportage désigne le fait de rapporter les paroles des uns et des autres dans l’intention de provoquer la mésentente, de susciter la désunion, d’alimenter la division, d’entretenir le désaccord, de semer la discorde, et autres.
Lorsque ce qui est dit est vrai, c’est de la médisance, et lorsque ce n’est pas vrai, c’est de la calomnie,[7] de la diffamation.[8]
Qu’Allaah nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achchaytaane,[9] à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[10]
  
BOUAZZA



[1] Les r roulés.
[2] Le jour de la Résurrection.
[3] D’autres points sont cités dans ce hadiite.
Je ne les reprends pas car ils se rapportent à d’autres sujets.
Hadiite rapporté par Albokhaarii (le r roulé)  et Moslime, repris par Annawawii dans les quarante hadiite.
[4] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable ou différente, appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition, et autres pratiques immondes, recourent au faux pour alimenter, entretenir, maintenir la confusion, l’imposture.
[5] Alghayba, alghiiba.
[6] Anamiima.
[7] Wichaaya, qadf, iftiraa-e (le ʺ rʺ roulé).
[8] hatk, tachhiir, tajriih (les ʺ rʺ roulés).
[9] Á satan.

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