L’impermanence, pour la permanence.
Les croyants et les croyantes[1] savent
d’où ils viennent, et où ils vont.
« Nous
avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de
liquide[2] dans un
lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un
morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons
revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit
Allaah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir.
Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités ».[3]
Le retour à Allaah est inéluctable.
« Nous
sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[4]
Comment nous y pensons ?
Comment questionnons-nous nos comportements ?
Comment nous nous y préparons ?
Comment nous nous faisons beaux et belles pour rencontrer
notre Seigneur ?
Qu’Allaah
nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister
à achachaytaane[5]
et à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de
l’Enfer.
Qu’Il
nous éclaire et nous soutienne pour continuer la marche, afin que nous soyons
parmi les heureux ici-bas et dans la vie dernière.
Qu’Il
nous couvre de Son Amour et déverse sur nous Son infinie miséricorde.
Qu’Il
nous aide à faire de notre mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour
l’Adorer comme Il doit être Adoré.
Qu’Il
nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits,
non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[6]
Qu’Il
fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie
pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô
âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[7] Entre
parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[8]
BOUAZZA
[1]
Almouminoune wa almouminaate.
[2] Goutte
de sperme.
[3]
Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les Croyants,
aayate 12 à aayate 16 (verset 12 au verset 16).
Alqoraane
(Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 156 (verset
156).
C’est une formule prononcée généralement par les
croyants et les croyantes lorsqu’un décès intervient.
Kachriid
(le ʺrʺ roulé) note que "la
formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle "istirjaa’e". Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y
trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand
on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers
Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin
devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous
reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait
que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune
contrepartie de la nôtre.
Que
pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité
totale ?"
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 30.
Note en bas de la page 30.
[5]
À satan.
[6]
Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7
(verset 6 et verset 7), récitée à chaque ʺrak’aʺ (cycle d’actes), de chaque
prière.
[8]
Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″
roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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