C’est
dans ces dix derniers jours que se situe « laylate Alqadr ».[2]
Qu’est-ce
que « laylate Alqadr » ?
« Nous[3] l’avons
fait descendre dans la nuit d’Alqadr.[4] Et qui
te dira ce qu’est la nuit d’Alqadr ? La nuit d’Alqadr est mieux que mille
mois.[5] Durant
celle-ci descendent les Anges et l’Esprit[6] par la permission
de leur Seigneur, avec toutes sortes de décisions. Elle est paix[7] jusqu’à
l’apparition de l’aube ».[8]
[1]
Almouminoune wa almouminaate.
[2]
Le ʺrʺ roulé.
[3]
Allaah.
[4]
Le ʺrʺ roulé.
La
nuit du destin, de la destinée, de la valeur.
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que le
mot arabe ʺqadrʺ veut dire la valeur, le mérite. Ce n’est pas le mot ʺqadarʺ
qui veut dire la destinée, le destin.
Mais
la plupart des traducteurs choisissent le mot destin et disent la ʺnuit du destinʺ
alors que c’est la nuit de la valeur, du mérite.
C’est
une nuit non précisée du mois de jeûne obligatoire (ramadaane, ramadan). On
penche à croire que c’est l’une des nuits des jours impairs des dix derniers
jours de ce mois (on s’accorde à la situer après le vingt sixième jour de
jeûne).
C’est
dans cette nuit que chacun se voit attribuer une valeur selon ses actes et ses
intentions.
C’est
aussi dans une nuit pareille qu’a débuté la révélation du Qoraane.
[5] Kachriid
note encore qu’il est recommandé de passer cette nuit en prière et en lecture
du Qoraane. La dévotion de cette seule nuit équivaut à toute une vie de
dévotion puisque mille mois représentent un peu plus de quatre vingt trois ans,
ce qui est la durée moyenne d’une vie normale.
Salah
Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 815.
[6] L’Ange
jibriil (le ʺrʺ roulé) sur lui la paix (assalaame), l’Ange Gabriel sur lui la
paix.
[7] Salaame.
[8]
Alqoraane (Le Coran), sourate 97 (chapitre 97), Alqar (le ʺrʺ roulé),, aayate 1
à aayate5, (verset 1 à verset 5).
Je
ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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