Dans le livre Sayfollaah,[1] l’auteur[2] note, dans la préface de la quatrième édition, qu’« on ne peut comprendre la réussite de Sayfollaah, Khalid ibn al-Walîd[3] [...] sans revenir à l’étude de celui qui, des années plus tôt, les a tous formé et orienté, et plus encore qui avait créé le système civilisationnel, politique et militaire à la base de leurs propres conquêtes : le prophète Muhammad sallaa Allaah ‘alayh wa sallam ».[4]
Il ajoute, toujours dans cette préface, que : « comme on ne peut pas élever des murs sans fondations, et qu’à plus forte raison on ne peut pas installer un toit si les murs et les fondations n’ont pas d’abord été bâtis, des campagnes militaires ne peuvent être lancées et aboutir si elles ne reposent pas sur une vision stratégique, un modèle politique efficient et plus encore sur un projet de civilisation ».[5]
Et conclut que ce travail « repose sur la préoccupation de comprendre notre présent et de remédier aux problèmes actuels. Dans un monde où de grands ensembles, de grandes puissances reposent de plus en plus sur des identités religieuses et civilisationnelles[6] (USA, Russie, Chine et même France), la Umma[7] est maintenue dans l’émiettement et la faiblesse par les puissances sus citées, mais aussi par les nouveaux Hérode arabes, clans et potentats locaux qui, alliés aux premiers, privent notre Umma de son unité et de sa puissance. Les terres de l’islam[8] sont devenues l’échiquier sur lesquelles les nations extérieures placent et déplacent à leur gré leurs pions locaux que les populations musulmanes en sont réduites à observer la partie comme des spectateurs impuissants ».[9]
[1] Livre sur la vie de khaalid Ibn Alwaliid (Khalid Ibn Al Walid), nommé aussi Sayf Allaah (le Glaive d’Allaah, l’Épée d’Allaah).
Commandant de l’armée de l’Islaam, considéré comme l’un des plus grands stratèges militaires de tous les temps.
[2] A.S. Al-Kaabi, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018 (la première édition date de 2009, selon le calendrier dit grégorien).
Abû Soleiman al-Kaabi (Abou Solaymaane Alka’bii).
[3] Khaalid Ibn Alwaliid.
[4] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Préface, page 3.
[5] Préface, page 5.
[6] C’est ce que pense l’écrivain.
[7] Omma, oumma, communauté,matrie.
Il s’agit en Islaam de la communauté des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[8] L’Islaam.
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[9] Préface, page 7.
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
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http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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