mardi 28 février 2017

IL REND QUI IL VEUT STÉRILE

« Á Allaah appartient le le royaume[1] des cieux et de la terre. Il crée ce qu’Il veut. Il donne à qui Il veut des filles et Il donne à qui Il veut les garçons. Ou bien Il donne à la fois garçons[2] et filles[3] et Il rend qui Il veut stérile. Il est Omniscient[4] et Omnipotent[5] ».[6]



[1] La royauté.
[2] Mâles.
[3] Femelles.
[4] ‘aliime.
[5] Qadiir (le ʺrʺ roulé).
[6] [6] Alqoraane (Le Coran), sourate 42 (chapitre42), Achchouraa (le ʺrʺ roulé), La Consultation, aayate 49 et aayate 50 (verset 49 et verset 50).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

lundi 27 février 2017

Á QUATRE MAINS


Ils ont cinq ans, et deux ans et demi.
Des frères.
Deux de mes trois petits-fils.
Les trois aiment peindre.
La dernière réalisation est celle des frères.[1]
Cadeau aux grands-parents.

BOUAZZA



[1] Elle date d’hier, dimanche 26 février 2017, selon le calendrier dit grégorien, et illustre ce petit texte.

VISION


dimanche 26 février 2017

VIRÉE OFFERTE Á TRAVERS LE TEMPS ET L’ESPACE


Dans un « mail »,[1] un de mes neveux[2] m’écrit :
« J'ai passé l'après midi à Khémisset[3] : un moment de nostalgie [...].
Après avoir quitté la maison où elle vit désormais,[4] j'ai garé ma voiture dans une ruelle du vieux Khémisset, et marché pendant près d'une heure.
Dans ces pavés presque centenaires, battus par le temps et les souvenirs, j'ai « rasé » la boutique de 'Omar,[5] fermée; que dis-je, verrouillée.
Je l'ai imaginé debout, le verre de thé à côté, les yeux rivés sur le tissu, papotant avec des voisins.[6] J'ai vu de loin l'ancienne province[7] où tu as effectué ton service civil[8] et fixé des yeux un artisan qui m'a rappelé le cordonnier Lhoussain.[9] Sa boutique pouvait à peine le contenir.
J'ai voyagé dans le temps : années trente ou quarante. Le tintamarre des vieux engins se mêle à la musique des sabots des mulets traînant les charrettes.
Ailleurs, ce vieux Khémisset serait devenu un « quartier bobo »,[10] mais ce bout de ville est resté tel quel, ou presque, comme figé. Tant mieux peut-être.
Je suis rentré à Rabat[11] plein d'images et de quelques fantômes ».
J’ai répondu :
« Qu’Allaah te récompense pour cette virée offerte à travers le temps et l’espace.
Tes images et fantômes m’habitent, et les murs délabrés de certains lieux, témoins silencieux que certains savent entendre, me connaissaient : sauront-ils me reconnaître ? Suis-je encore en mesure de saisir ce qu’ils transmettent ?
Mon épouse qui a lu ton texte avec moi, voulait le faire durer encore et encore : ce n’est pas pour rien que je pense que tu es le mieux placé pour écrire sur ce que nous avions dans ce qui n’est plus...[12]
Je sais que tu es occupé et que cela me prive de textes comme celui-ci, mais je garde espoir d’en recevoir plus ou moins régulièrement ».




[1] E-mail, message, courrier électronique envoyé par internet, depuis une boîte aux lettres électrnique vers une autre.
[2] Enseignant universitaire, journaliste, et auteur d’un livre sur le roi du Maroc.
Il vient souvent en France, et passe des moments en ma compagnie et en celle de mon épouse.
[3] Lkhmiiçaate.
[4] Il s’agit de ʺkhtii Malikaʺ ma belle-mère qui a été installée dans un petit appartement par son fils aîné qui, après le décès de notre père, s’est accaparé de la villa où elle logeait, pour la vendre, en ayant recours au faux et à l’usage de faux, pratique très courante au Maroc, dit ʺpays musulmanʺ.
Avec sa première épouse, non père a eu mon frère aîné, et ma première soeur.
Avec sa deuxième épouse, ma mère, il a eu  trois filles et deux garçons.
Avec sa troisième épouse, que j’ai toujours appelée ʺkhtii malikaʺ (ma soeur Malika), il a eu huit enfants, cinq garçons et trois filles/
Avec une autre femme, il a eu un garçon.
Et d’un dernier mariage, il a eu  une fille et un garçon.
Il est décédé le samedi 4 octobre 2008, selon le calendrier dit grégorien.
[5] Mon beau frère qui était tailleur, décédé le lundi 26 décembre 2016.
[6] La boutique (lhaanoute) constituait une sorte de point de ralliement.
Avec le temps, cet espace professionnel était devenu aussi une sorte de lieu d’animation culturelle, de rencontres multiples et variées.
Des idées y étaient exposées, des événements commentés, des nouvelles apportées, des informations partagées, des blagues racontées.
Des personnes de tous les âges, de différentes conditions s’y retrouvaient.
Et ‘Omar, tout en travaillant, participait à l’ambiance, alimentait et entretenait cette atmosphère que tout le monde appréciait, et à laquelle les apprentis contribuaient avec entrain.
[7] Préfecture.
[8] J’ai quitté le Maroc une première fois, après le baccalauréat, pour des études universitaires en France où je suis resté de 1970 à 1977.
J’y suis retourné et au bout de quatre ans, je l’ai donc quitté avec mon épouse et nos deux fils pour nous installer en France où nous sommes encore, par la grâce du Seigneur des univers.
À mon retour au Maroc en 1977, je savais qu’il fallait d’abord effectuer deux ans de service civil, dit ʺservice si vil, mis en place afin que les diplômés universitaires ne pensent pas à s’engager dans ʺʺl’oppositionʺ au régime de l’imposture qui sévit au Maroc.
[9] Lkhrraaz Lhouçayne (le ʺrʺ roulé).
À la sortie de la maison où habitait une de mes soeurs,[9] la vieille boutique d’un cordonnier était devenue pour moi un espace recherché.
Je m’y rendais chaque fois que je le pouvais.
Je trouvais le cordonnier souvent au travail.
Il était installé sur une sorte de dossier un peu élevé par rapport au sol, un pied de fer sans âge, à portée de la main.
En face, à une petite table en bois sur laquelle on pouvait voir un marteau, des clous, une vieille paire de ciseaux, un couteau, une grosse aiguille à coudre, un poinçon.
Sur sa droite, un seau d’eau dans lequel il plongeait par moments une chaussure, une babouche ou autre lorsqu’il l’estimait nécessaire, pour adoucir le cuir, avant d’entamer la couture.
Il y plongeait aussi parfois le vieux couteau, dont le manche était entouré de caoutchouc, pour l’aiguiser ensuite sur une pierre posée au bord de la petite table.
Son vieux vélo était à l’intérieur, appuyé contre le mur.
À vélo, il avait fait des voyages dans différentes régions afin de voir certaines personnes qu’il estimait aptes à lui apporter certaines connaissances.
Le sol était jonché de morceaux de cuir de toutes dimensions et de mille et une autres choses. Je m’asseyais dessus.
Des fois avec d’autres personnes.
Et nous écoutions le cordonnier.
Tout en travaillant, il parlait de la Foi, de la vie des Messagers et des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix et d’autres événements.
Nous débattions de tout.
Parfois, il me donnait, ou à d’autres, de vieux écrits à lire à haute voix pour qu’il en fasse le commentaire et susciter nos réactions.
Des années plus tard, il a fait la connaissance de mon épouse et de nos enfants.
Cet homme pour qui j’avais un profond attachement et beaucoup d’affection, m’a transmis des trésors.
Sa boutique, presque en ruine, qui avait à peine deux mètres sur deux, et qui tenait je ne sais pas comment, a été pour moi un vaste endroit lumineux, ouvert sur l’horizon lointain.
Ce cordonnier a été parmi mes éducateurs.
Aujourd’hui, il est décédé.
Sa boutique s’est effondrée, et  une nouvelle construction a pris sa place.
[10] Contraction de bourgeois-bohème.
[11] Arribaate, rrbaate (le ʺrʺ roulé).
[12] Kaana lanaa fiimaa madaa...(Nous avions dans ce qui n’est plus...).

samedi 25 février 2017

IL Y A QUARANTE SIX ANS


J’ai connu cet endroit lorsque j’avais vingt ans.
Il y a quarante six ans.[1]
  
BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit grégorien.
La photo a été prise en 2016.

vendredi 24 février 2017

LES VACHES QUI RIENT

L’année dernière, il a été accueilli au salon de l’agriculture[1]  par « bon à rien », « connard », « fumier ».
François Hollande[2] a dû trouver que l’accueil n’était pas chaleureux, mais il gardé son air hilare, qui fait rire même les vaches, lorsqu’elles le voient à la télévision.
Cette année encore, les politicards, toutes tendances con-fondues vont se presser au salon, avec le visage qui a l’éclat d’une bouse de vache justement.
Et les vaches, encore une fois, vont égayer le salon d’un éclat de rire que les politicards ne peuvent pas entendre, car en con-vaincus, ils pensent que les vaches qui rient n’existent pas.[3]
  
BOUAZZA



[1] Le samedi 27 février 2016, selon le calendrier dit grégorien.
Ce salon qui se tient à Paris aura lieu cette année du 25 février au 5 mars, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[2] Le révolutionnaire de gauche, figurant socialiste, installé sur le trône du palais de l’Élysée, comme président de la République en mai 2012, en remplacement de son alter ego, le révolutionnaire de droite, Nicolas Sarkozy.
Il a voulu faire un deuxième niquennat (quiquennat) et rester  sur le ^rône jusqu’en 2022, mais cela lui a été refusé, et il n’a pas  été autorisé à être au candidat à sa propre succession en 2017.

JE NE SUIS PAS ADORATEUR DE CE QUE VOUS ADOREZ

« Dis : ʺÔ vous les mécréants ![1] Je n’adore pas ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. Et je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. Á vous votre religion et à moi ma religionʺ ».[2]



[1] Alkaafiroune (le ʺrʺ roulé).
[2]Alqoraane (Le Coran), sourate 93 (chapitre 93), Alkaafiroune ((Le r roulé), Les mécréants, aayate 1 à aayate 6 (verset 1 à verset 6).
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

jeudi 23 février 2017

ESTHÉTIQUE


DE TOUT TEMPS


De tout temps,[1] l’Islaam a connu des agressions.
Ces agressions ont pris, prennent, et prendront d’innombrables formes.
Les vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et autres sont toujours d’actualité.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les violences ne se comptent plus.
Les hostilités, ne s’arrêtent pas.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
Et les pires tromperies sont à l’oeuvre.
Partout, l’Islaam est sommé de se soumettre à des logorrhées du système dit dominant,[2] des logorrhées, sur des « relectures du Livre adaptées à la réalité », sur des « positions pour que les femmes musulmanes s’ouvrent comme les femmes libérées », sur des « changements pour épouser les avancées sociétales », sur des « apports révolutionnaires pour sortir de l’obscurantisme », sur « la nécessité de reconnaître que le Livre est incompatible avec beaucoup de ce qui a trait à la sexualité, à la liberté, à la culture, à la connaissance, à la science, au progrès, au rationalisme, à la civilisation ».
L’énumération est loin d’être exhaustive.
Cette énumération ne concerne en rien bien sûr, l’effort de discernement, de réflexion, d’approfondissement, de recherche, et autres,[3] des croyants et des croyantes,[4] dans le cadre du Livre, la Voie d’Allaah.
Les croyants et les croyantes ont résisté, résistent et résisteront aux multiples agressions.
Leur marche s’est poursuivie, se poursuit, et se poursuivra, n’en déplaise à tous ceux et à toutes celles qui rêvent de la dévier, de la stopper, de la faire disparaître.
L’Islaam depuis Aadame[5] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[6]
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,[7] a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’il est question de hadiite,[8] cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident ».[9]
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État[10] des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les « États » qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté[11] des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
Le choix des perdants.[12]
« Et l’avenir est à la piété ».[13]

BOUAZZA



Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime (le « r » roulé), Abraham, ayate 42 (verset 42).
[1] De tous temps.
[2] Système colonialo-impérialo-sioniste, avec ses serviteurs installés dans les colonies de ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, avec le statut octroyé par ce système, et qui s’est traduit par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3] Ijtihaad.
[4] Almouminoune wa almouminaate.
[5] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Comme Allaah le demande.
[7] Sallaa Allaah ‘alayh wa sallame.
[8] Hadite, hadiith, hadith.
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
[10] Ou une institution semblable, appelée autrement.
[11] Alomma, la matrie.
[12] Alkhaaçiroune (le ʺrʺ roulé).
[13] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que répéter ce dont j’ai déjà parlé.:

mercredi 22 février 2017

GÉNOCIDE


Ils ont résisté à toutes les agressions, mais les agresseurs, les envahisseurs, les colonisateurs, les exterminateurs, les criminels contre l’humanité, les génocidaires, ont fini par commettre l’horrible génocide contre les INDIENS.
Justice sera faite le jour où « quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra ».[1]
  
BOUAZZA



[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).

LES EXTERMINER JUSQU’AU DERNIER

Bugeaud.
Thomas Robert Bugeaud (1784-1849).[1]
Marquis, duc et maréchal, toujours honoré par l’État français, comme d’innombrables autres de son acabit.
Il s’est distingué dans les massacres sous Napoléon, dans les répressions de révoltes à Paris, et surtout dans les horreurs du colonialisme en Algérie où il a été « gouverneur général ».
Il disait que le but du colonialisme « est d’empêcher les arabes de semer, de récolter, de pâturer […] ou de les exterminer jusqu’au dernier ».[2]
  
BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] La France et d’autres États colonialistes ont commis des crimes, pas seulement contre les ʺarabesʺ, mais contre l’humanité.
Et le système colonialo-impérialo-sioniste, dont l’État français est fier d’en faire partie, continue les crimes contre l’humanité.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

mardi 21 février 2017

ILS SONT QUATRE


C'était dans les années soixante.[1]
Après Lkhmiiçaate,[2]mon père a été muté à Mknaas.[3]
Moi je suis resté à Lkhmiiçaate, à l'internat.
J’allais à Mknnas en fin de semaine, et pendant les vacances scolaires.
Lkhmiçaate est entre Rbaate[4] et Mknaas et n'est éloignée de cette dernière ville que par une cinquantaine de kilomètres.
Mon père avait acheté une villa au quartier hmria,[5] en ville nouvelle, où n’habitaient auparavant, en écrasante majorité, que les colonialistes de France.
Depuis« l’indépendance dans l’interdépendance »,[6] plus de marocains commençaient à s’installer dans des villas à hmria.
Les gens de l’ancienne ville[7] appelaient ces marocains « nçaaraa[8] jdaad ».[9]
Le devant de la villa donnait sur à la rue Bugeaud.[10]
C’est dans la partie arrière, qui donnait sur une autre rue, que cette photo a été prise.
Mes neveux, trois frères, sont devenus quatre par la suite.
Les enfants de ma soeur décédée en 1970.[11]
Avec son époux et leurs enfants, ils habitaient à Lkhmiiçaate, et venaient, de temps à autre à Mknaas.
Une profonde douceur se dégage de cette photo où le frère aîné, enfant aimant et protecteur, et les deux autres neveux, transmettent l’envie de les serrer fort contre soi.
Je la regarde et je murmure en moi :
Kaana lii fiimaa madaa.[12]
  
BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Khémisset.
[3] Meknès.
[4] Le "r" roulé, Rabat.
[5] Le ʺrʺ roulé.
[6] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[7] Dite la médina.
[8] Le "r" roulé.
Pluriel de "nçraani", nazaréen, chrétien, français.
[9] Nouveaux.
Les nouveaux français.
[10] Du nom du militaire, marquis, duc et maréchal (1784-1849) qui s’est distingué dans les massacres sous Napoléon, dans les répressions de révoltes à Paris, et surtout dans les horreurs de l’occupation de l’Algérie où il a été "gouverneur général".
Il disait que le but du colonialisme "est d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer […] ou de les exterminer jusqu’au dernier".
L’armée colonialiste française chantait "la casquette du père Bugeaud" que certains continuent encore de chanter en refusant d’admettre qu’il était un criminel contre l’humanité, comme d’innombrables autres avant lui, et d’innombrables autres après qui reçoivent des hommages et des prix Nobel de "la paix".
"L’indépendance dans l’interdépendance" a gardé son nom, ceux d’autres criminels, en a donné, donne et donnera encore aux rues des noms de criminels.
[11] L’aîné des quatre enfants avait dix ans.
Sa mère vingt-huit.
J’avais quitté le Maroc cette année là pour des études universitaires en France.
Personne de ma famille ne m’a informé de ce décès.
Pour ne pas perturber ʺmes étudesʺ avaient dit certains : est-ce pour cela que les cours ont eu encore moins d’intérêt pour moi par la suite ?
Elle est morte au mois de mai, et je n’ai appris son décès qu’au mois de juillet.
J’ai passé avec cette sœur des moments bénis.
Après son décès, j’ai perdu de vue mes neveux.
Même lorsque je suis revenu au Maroc en 1977, et que j’ai passé quatre ans à Lkhmiçaate avant de repartir en France en 1981, je n’avais que très peu de contacts avec eux.

ENCORE SUR LE MARIAGE

« Et parmi Ses signes[1] Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[2] Il y a en cela des signes pour des gens qui réfléchissent ».[3]
L’Islaam[4] accorde une place importante à la vie conjugale.
Il arrive cependant qu’un homme ou une femme qui se réclame de l’Islaam, recourt à des tricheries pour conclure un mariage,[5] ou use de méthodes condamnables afin d’alimenter et d’entretenir une certaine emprise au sein du mariage.
Le recours à des tricheries pour conclure un mariage, ou l’usage de méthodes condamnables pour y alimenter et entretenir une certaine emprise, s’opposent aux enseignements de l’Islaam.
Il appartient par conséquent aux croyants et aux croyantes[6] de faire de leur mieux pour s’en éloigner.
Qu’Allaah nous pardonne, nous éclaire et nous guide.[7]
  
BOUAZZA



[1] Les signes d’Allaah, aayaate.
[2] Dans sa traduction du Qoraane, Salaah Addiine Kachriid note :
″Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante.
Salah Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 533.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate30 (chapitre 30), Arroume (le r roulé), aayate 21 (verset 21).
[4] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.
[5] Le mariage en Islaam se conclut entre un homme et une femme, et non entre deux hommes, ou entre deux femmes.
[6] Almouminoune wa almouminaate.