mercredi 1 février 2017

EN VAIN

Je reprends ce que je n’ai pas arrêté de dire depuis des années, parce que je tiens à rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Je fais partie d’une « famille »[1] que j’appelle une « famille décomposée », et je viens d’un « pays »[2] où dans leurs relations, beaucoup de personnes cultivent, depuis des lustres, le « non-dit » qu’elles habillent de bavardages stériles, creux, vides et mensongers.
Les combines et les magouilles n’épargnent aucun domaine.
Cette attitude est tellement ancrée qu’elle est même transmise comme un « savoir », un « capital », une « richesse », un « patrimoine ».
C’est du « tribalisme » et du « clanisme » qui alimentent et entretiennent des dysfonctionnements graves.
Du « tribalisme » et du « clanisme » qui se parent de n’importe quoi pour que n’émerge pas ce qui est caché, dissimulé, enfoui, camouflé, masqué, travesti.[3]
S’opposer à ce « tribalisme » et à ce « clanisme », c’est s’exposer à subir l’incompréhension, le rejet, l’insulte et autres.
C’est faire face à un fléau qui accentue les dégâts au sein de la société, principalement parmi des membres de familles décomposées.[4]
Les personnes attachées à ce « tribalisme » et à ce « clanisme » s’appuient sur le faux, derrière un masque d’emprunt, « baach ibqaa lwjh hmr ».[5]
Les codes et les rituels qui sous-tendent ces agissements parfois dévastateurs, sont présentés comme une « force », alors que c’est le reflet de profondes désagrégations.
Et comme Lmghrib, est dit « pays musulman », ces personnes n’ont aucune gêne à se référer à ce qui est appelé « l’islam » pour essayer de « justifier » des agissements que l’Islaam[6] rejette, dénonce, condamne et combat.
Dans ma famille décomposée, j’ai essayé, en vain, de mettre fin à des aspects qui découlent de ce « tribalisme » et de ce « clanisme ».[7]
  
BOUAZZA



[1] La famille à laquelle je souhaite être rattachée est la famille des croyants et les croyantes, almouminoune wa almouminaate.
[2] Almaghrib, Lmghrib (le "r" roulé), le Maroc.
[3] Mais tout finit par se savoir.
[4] Qui son légion au Mghrib.
[5] Le "r" roulé.
Pour que le visage reste rouge, pour sauver la face, pour garder la tête haute.
[6] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.

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