Je reprends ce que je n’ai pas arrêté de dire depuis
des années, parce que je tiens à rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Je fais partie d’une « famille »[1] que
j’appelle une « famille décomposée », et je viens d’un
« pays »[2] où dans leurs relations,
beaucoup de personnes cultivent, depuis des lustres, le « non-dit »
qu’elles habillent de bavardages stériles, creux, vides et mensongers.
Les
combines et les magouilles n’épargnent aucun domaine.
Cette
attitude est tellement ancrée qu’elle est même transmise comme un
« savoir », un « capital », une « richesse », un
« patrimoine ».
C’est
du « tribalisme » et du « clanisme » qui alimentent et
entretiennent des dysfonctionnements graves.
Du
« tribalisme » et du « clanisme » qui se parent de n’importe
quoi pour que n’émerge pas ce qui est caché, dissimulé, enfoui, camouflé,
masqué, travesti.[3]
S’opposer
à ce « tribalisme » et à ce « clanisme », c’est s’exposer à
subir l’incompréhension, le rejet, l’insulte et autres.
C’est
faire face à un fléau qui accentue les dégâts au sein de la société,
principalement parmi des membres de familles décomposées.[4]
Les
personnes attachées à ce « tribalisme » et à ce
« clanisme » s’appuient sur le faux, derrière un masque d’emprunt,
« baach ibqaa lwjh hmr ».[5]
Les
codes et les rituels qui sous-tendent ces agissements parfois dévastateurs,
sont présentés comme une « force », alors que c’est le reflet de
profondes désagrégations.
Et comme Lmghrib, est dit « pays musulman »,
ces personnes n’ont aucune gêne à se référer à ce qui est appelé
« l’islam » pour essayer de « justifier » des agissements
que l’Islaam[6] rejette, dénonce, condamne
et combat.
Dans
ma famille décomposée, j’ai essayé, en vain, de mettre fin à des aspects qui
découlent de ce « tribalisme » et de ce « clanisme ».[7]
BOUAZZA
[1] La
famille à laquelle je souhaite être rattachée est la famille des croyants et
les croyantes, almouminoune wa almouminaate.
[3] Mais tout finit par se
savoir.
[4] Qui son légion au Mghrib.
Pour
que le visage reste rouge, pour sauver la face, pour garder la tête haute.
[6] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[7] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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