lundi 6 février 2017

IL N’ÉTAIT PAS COMME SES ANCÊTRES

Dans sa conférence de presse,[1] François Fillon, candidat de la droite[2] à l’élection présidentielle, a dénoncé les attaques menées contre lui depuis le 24 janvier 2017.
Attaques, ayant trait à des emplois fictifs concernant Pénélope son épouse, et leurs deux enfants.
Au cours de cette conférence, il a admis, implicitement, qu’il n’était pas comme ses ancêtres les gaulois qui craignaient que le ciel leur tombe sur la tête.
Mais le ciel lui est tombé sur la tête, lorsque ce qu’il appelle son honnêteté a été mise en cause.
Fort heureusement pour lui, il a pu se relever.
Il a été fortement déstabilisé, mais il a réussi à se remettre debout, à se ressaisir, à décider de résister, de continuer le combat, pour mener ses troupes à la victoire, en dépit de cet événement qu’il n’avait jamais imaginé.
Peu de temps avant cette conférence, dans un communiqué à l’AFP,[3] son ami Marc Ladreit de Lacharrière, patron de la « Revue des deux mondes », et employeur de madame Fillon entre mai 2012 et décembre 2013, a tenu à réaffirmer que cet emploi n’avait rien de fictif.
François Fillon a réaffirmé quant à lui que pendant trente deux ans au service de la France, il a été d’une éthique irréprochable, qu’il n’a jamais enfreint la loi, ni manqué à ses valeurs.
Il s’est demandé toutefois, s’il était pour autant quitte sur le plan moral ?
Et a répondu que cette question de l’éthique, le mettait face à sa conscience, en soulignant que c’est aux français, et à eux seuls de juger.
Il a admis qu’il lui a fallu du temps pour comprendre que le travail avec la famille suscite de la défiance.
Il a alors exprimé ses regrets d’avoir eu recours à cet usage légal, et a présenté ses excuses à ses concitoyens.
Il a souligné que rien ne le détournera de la lutte pour faire triompher son programme, afin de redresser la France, et qu’il n’y a que lui qui puisse le faire.
Il a signalé qu’il n’était pas de la compétence du parquet national financier qui a ouvert une enquête préliminaire, d’intervenir dans cette affaire, et qu’il a la certitude qu’aucune décision judiciaire ne viendra contrecarrer son projet.
François Fillon n’a pas été éjecté.
Les décideurs alimentent et entretiennent la mascarade pour faire croire que ce sont les zélés cteurs[4] et les zélées ctrices[5] qui décident.[6]
  
BOUAZZA




[1] Du lundi après-midi 6 février 2017 ‘selon le calendrier dit grégorien).
[2] Les Républicains.
Ancien maire, président de conseil général, président de conseil régional, député, sénateur, plusieurs fois ministre, premier ministre, il a été présenté comme le candidat de la vertu, de la probité, de la rectitude, de la droiture, de la sincérité, de l’intégrité, de la morale, et de mille et une autres qualités, la campagne dite électorale de 2017, après son succès spectaculaire à la primaire de la droite, devait être pour lui une simple formalité, avant son installation sur le trône du palais de l’Élysée, comme président de la République française, pour redresser la France !
Et voilà que ce ʺmonsieur propreʺ fait l’objet, depuis le 24 janvier, de multiples dénonciations ayant trait à des emplois fictifs d’attachée parlementaire de son épouse, de collaborateurs de leurs enfants au Sénat, ainsi qu’à l’encaissement de sommes d’argent détournées au Sénat, et de sommes versées à l’épouse par la ʺRevue des deux mondesʺ.
Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire.
Rien de spécial dans le milieu du faux, de la tromperie, de la tricherie, du vol, du pillage, de l’illicite, du vice, de la débauche, de la corruption, de la turpitude.
Le milieu de l’imposture.
Seuls ceux et celles qui veulent continuer d’être abusés par le discours politique par exemple, le sont.
Ces ʺabusésʺ refusent de prêter attention, même à ce qu’écrivait George Orwell au sujet de ce discours :
ʺLe discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’airʺ.
[3] Agence France Presse, à ne pas confondre avec AFB (Agence France Bouazza).
[4] Les électeurs.
[5] Les électrices.

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