Dans
sa conférence de presse,[1] François
Fillon, candidat de la droite[2] à
l’élection présidentielle, a dénoncé les attaques menées contre lui depuis le
24 janvier 2017.
Attaques,
ayant trait à des emplois fictifs concernant Pénélope son épouse, et leurs deux
enfants.
Au
cours de cette conférence, il a admis, implicitement, qu’il n’était pas comme
ses ancêtres les gaulois qui craignaient que le ciel leur tombe sur la tête.
Mais
le ciel lui est tombé sur la tête, lorsque ce qu’il appelle son honnêteté a été
mise en cause.
Fort
heureusement pour lui, il a pu se relever.
Il a
été fortement déstabilisé, mais il a réussi à se remettre debout, à se
ressaisir, à décider de résister, de continuer le combat, pour mener ses
troupes à la victoire, en dépit de cet événement qu’il n’avait jamais imaginé.
Peu
de temps avant cette conférence, dans un communiqué à l’AFP,[3] son ami
Marc Ladreit de Lacharrière, patron de la « Revue des deux mondes »,
et employeur de madame Fillon entre mai 2012 et décembre 2013, a tenu à
réaffirmer que cet emploi n’avait rien de fictif.
François
Fillon a réaffirmé quant à lui que pendant trente deux ans au service de la
France, il a été d’une éthique irréprochable, qu’il n’a jamais enfreint la loi,
ni manqué à ses valeurs.
Il
s’est demandé toutefois, s’il était pour autant quitte sur le plan moral ?
Et a
répondu que cette question de l’éthique, le mettait face à sa conscience, en
soulignant que c’est aux français, et à eux seuls de juger.
Il a
admis qu’il lui a fallu du temps pour comprendre que le travail avec la famille
suscite de la défiance.
Il a
alors exprimé ses regrets d’avoir eu recours à cet usage légal, et a présenté
ses excuses à ses concitoyens.
Il a
souligné que rien ne le détournera de la lutte pour faire triompher son
programme, afin de redresser la France, et qu’il n’y a que lui qui puisse le
faire.
Il a
signalé qu’il n’était pas de la compétence du parquet national financier qui a ouvert
une enquête préliminaire, d’intervenir dans cette affaire, et qu’il a la
certitude qu’aucune décision judiciaire ne viendra contrecarrer son projet.
François
Fillon n’a pas été éjecté.
Les décideurs alimentent et entretiennent la mascarade
pour faire croire que ce sont les zélés cteurs[4] et les
zélées ctrices[5]
qui décident.[6]
BOUAZZA
[1]
Du lundi après-midi 6 février 2017 ‘selon le calendrier dit grégorien).
[2]
Les Républicains.
Ancien
maire, président de conseil général, président de conseil régional, député,
sénateur, plusieurs fois ministre, premier ministre, il a été présenté comme le
candidat de la vertu, de la probité, de la rectitude, de la droiture, de la
sincérité, de l’intégrité, de la morale, et de mille et une autres qualités, la
campagne dite électorale de 2017, après son succès spectaculaire à la primaire
de la droite, devait être pour lui une simple formalité, avant son installation
sur le trône du palais de l’Élysée, comme président de la République française,
pour redresser la France !
Et
voilà que ce ʺmonsieur propreʺ fait l’objet, depuis le 24 janvier, de multiples
dénonciations ayant trait à des emplois fictifs d’attachée parlementaire de son
épouse, de collaborateurs de leurs enfants au Sénat, ainsi qu’à l’encaissement
de sommes d’argent détournées au Sénat, et de sommes versées à l’épouse par la
ʺRevue des deux mondesʺ.
Le
parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire.
Rien
de spécial dans le milieu du faux, de la tromperie, de la tricherie, du vol, du
pillage, de l’illicite, du vice, de la débauche, de la corruption, de la
turpitude.
Le
milieu de l’imposture.
Seuls
ceux et celles qui veulent continuer d’être abusés par le discours politique
par exemple, le sont.
Ces
ʺabusésʺ refusent de prêter attention, même à ce qu’écrivait George Orwell au
sujet de ce discours :
ʺLe discours politique est destiné à donner aux
mensonges l’accent de vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner
l’apparence de la solidarité à un simple courant d’airʺ.
[3]
Agence France Presse, à ne pas confondre avec AFB (Agence France Bouazza).
[4]
Les électeurs.
[5]
Les électrices.
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