Selon
‘Abd Allaah Ibn Mas’oud, qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah[1] sur
lui la bénédiction et la paix a dit :
« La
création de chacun d’entre vous s’assemble dans le ventre de sa mère pendant
quarante jours, puis devient une adhérence[2] dans
une durée égale, et un morceau de chair dans une durée équivalente, puis l’Ange
est envoyé,[3] lui insuffle arrouh[4] et il
lui est ordonné[5] d’inscrire sa subsistance,[6] sa
durée de vie,[7] ses œuvres[8] et
son destin malheureux ou heureux.
Par
Allaah[9] l’un
d’entre vous peut accomplir des œuvres des gens du paradis jusqu’à ce qu’il ne
reste entre lui et le paradis qu’une coudée,[10] mais
il est écrit qu’il accomplisse l’œuvre des gens de l’enfer et il y entre. Et
puis l’un d’entre vous peut accomplir des œuvres des gens de l’enfer jusqu’à ce
qu’il ne reste entre lui et l’enfer qu’une coudée, mais il est écrit qu’il
accomplisse l’oeuvre des gens du paradis et il y entre ».[11]
[1] Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[2] ‘Alqa.
[3] Par Allaah.
[4] « Annafs » et
« arrouh » (le ʺrʺ roulé) sont deux mots dont la traduction n’est pas
simple.
Le traducteur traduit « annafs », selon
les cas, parfois par l’Esprit, et parfois par l’âme.
Il
fait pareil pour « arrouh » qu’il traduit parfois par Le Souffle, et
parfois par l’âme, ou par l’Esprit.
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que le
mot « annafs » désigne la vie acquise ou la vie insufflée. Cette vie
est mortelle en opposition avec l’âme elle-même qui est d’essence divine, donc
immortelle. Elle est désignée par le mot « arrouh ».
Il
note aussi que le mot « arrouh » veut dire le souffle de la vie ou
l’inspiration du ciel. C’est ainsi que l’Ange Jibriil ‘Gabriel) paix sur lui, a
pour fonction d’insuffler la vie dans chaque nouvel être à l’état embryonnaire,
et de transmettre la révélation aux Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction et
la paix.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Notes
en bas des pages 94, 376 et 424.
[5] À l’Ange.
[6] La subsistance de la
personne, ce qui lui est prescrit comme biens pour la durée de son existence.
Rizqoh (le ″r″ roulé).
[7] Ajaloh, le temps qu’il a à
vivre ici-bas, le moment de sa mort.
[8] ‘Amaloh.
[10] Diraa’e.
Lorsqu’on
parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite
de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire