Le
flot des maux continue d’alimenter et d’entretenir l’imposture.
En
ce moment, en France par exemple, la conne panne[1] pour
l’élection présidentielle, une foire à la magouille, bat son plein comme dirait
l’autre.
Les
décideurs savent quel exécutant sera installé sur le trône du palais de
l’Élysée à la place du loque à terre[2]
actuel, mais le jeu con-siste [3] à
faire comme si c’est les zélés cteurs[4] et
les zélées ctrices[5] qui ont le dernier mot,
pour choisir les zélus.[6]
Chaque
jour apporte son lot de « révélations » sur la corruption d’un con
dit da,[7] et
les fraudes d’un autre : « le peuple » aime
« ça » !
Depuis
quelques jours, c’est François Fillon[8] qui
ne sait plus « à quel sein se vouer »[9] pour
faire cesser le déballage relatif à certaines de ses pratiques condamnables,
englobant son épouse et leurs enfants.
Il
pensait pourtant avoir déjà obtenu des décideurs le poste de figurant en chef,
de nouveau loque à terre du palais de l’Élysée.
Et
voilà qu’il se trouve éjectable, même s’il pense qu’il ne sera pas éjecté.
Bon
serviteur du système colonialo-impérialo-sioniste, il veut croire que sa
mission n’est pas terminée.
Il
n’a jamais ignoré que le faux, le mensonge, la tricherie, la tromperie, la
corruption, la débauche, la dépravation, le pillage, le vol, le vice, la
turpitude, et autres, constituent le fondement du système
colonialo-impérialo-sioniste son employeur, et l’employeur d’autres, de droite
comme de gauche, avec toutes leurs variantes.
Des
chro-niqueurs et des chro-niqueuses, salariés de magnats de médias dont ils
exécutent les ordres, « dévoilent » les déviations de l’un, ou de
l’autre prétendant au trône, acclament lorsqu’il leur est ordonné d’acclamer,
vilipendent quand il leur est demandé de vilipender, et soutiennent, bien sûr,
qu’ils agissent pour « la salubrité
publique », pour « l’intérêt général », et pour « la
défense de la probité » !
Un
flot de mots vides pour nourrir, encore et encore, le flot des maux qui
dégoulinent de partout.
BOUAZZA
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