Lorsqu’il
a été désigné, à la mort du Prophète sallaa Allaah ‘alayh wa sallam,[1] pour
être à la tête de la communauté[2] des
croyants et des croyantes,[3] Abou
Bakr Assidiiq[4]
qu’Allaah le bénisse a déclaré :
« Ô
gens ! j’ai été désigné pour vous gouverner. Tant que j’agirai avec
justice et que je me conformerai aux principes divins, obéissez-moi. Mais si je
faute et que je m’écarte de la voie de Dieu,[5] mon
autorité ne serait plus légitime et il vous incombera alors de me
déposer ! La vérité est un dépôt et le mensonge est une trahison. Le
faible parmi vous, je l’élèverai et le fort je l’abaisserai[6] ».
Quandl ‘omar Ibn Alkhattaab[7]
qu’Allaah le bénisse lui a succédé, tout en acceptant de servir et d’assumer
ses responsabilités de chef de la communauté des croyants et des croyantes, il n’a
pas manqué de s’interroger sur la politique à suivre afin d’assurer au mieux sa
fonction de chef de l’État[8] des
croyants et des croyantes, dans le respect du Message d’Allaah.
Il a exprimé en public sa crainte devant cette lourde
tâche et sa peur de faillir à son devoir vis à vis des croyants et des
croyantes.
Dans l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui
ont fait savoir que tout manquement à sa mission serait combattu, au besoin par
les armes.
Après les avoir écouté, ‘omar a remercié Allaah qui a
fait de lui un membre de cette prodigieuse Omma[9]
d’Alqoraane et d’Assonna.[10]
Depuis
des lustres, ceux et celles qui gouvernent d’après Alqoraane et Assonna
n’existent plus, nulle part.
Les tyrans,
les sanguinaires, les hideux, les imposteurs, qui se réclament de l’Islaam sont
des serviteurs du système colonialo-impérialo-sioniste.
Leur statut, octroyé par ce système, s’est traduit par
la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou
moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres de
leurs maîtres.
Ces "États" sanguinaires sont fondés sur
l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice,
la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression,
l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de
l’être humain.
Des imposteurs que l’Islaam
dénonce, rejette, condamne, combat.[11]
BOUAZZA
[1]
Il est mort le 12 rabii-e (le ʺrʺ roulé) alwwal de l’an 11 d’alhijra (632).
ʺInnaa
lillaah wa innaa ilayh raaji’ouneʺ (Nous sommes à Allaah et à Lui nous
retournons).
[2]
Alomma, la matrie.
[3]
Almouminoune wa almouminaate..
[4]
Le véridique.
[5]
Allaah.
[6]
A.S. Al-Kaabi, Sayfollah, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018 (la
première édition date de 2009, selon le calendrier dit grégorien).
Abû Soleiman al-Kaabi (Abou Solaymaane Alka’bii).
L’auteur note en bas de page :
Dans
une autre version : ʺJ’élèverai celui que vous méprisez et j’abaisserai
celui que vous admirezʺ. Cette idée est un élément essentiel de l’enseignement
du Prophète et de l’Islam. L’ordre social et l’ordre de Dieu ne sont pas
compatibles. Ils sont même antagoniques.
ʺL’ordre
des hommes n’est pas celui de Dieu, et
les critères infondés de prestige et de valorisation sociale n’ont pas lieu
d’être dans une société islamique où la piété constitue la seule noblesse
légitimeʺ.
A.S. Al-Kaabi, op.cit, p. 158-159.
[7]
Compagnon du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
La
première lettre du prénom ‘omar c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre o (qui n’est donc pas écrite ici en
lettre majuscule).
[8]
L’utilisation de ce terme n’exclut pas d’autres appellations.
[9] Matrie,
communauté, dont les membres sont partout et seront partout, jusqu’à la fin de
l’existence ici-bas, ine chaa-e Allaah.
[10] Du Coran et de la pratique de l’ultime Prophète et
Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, chargé par Allaah de
continuer et de finir la mission confiée aux Prophètes et aux Messagers
précédents, sur eux la bénédiction et la paix.
[11]
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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