Il ragû di coniglio colle olive.
Le tajiine[1]
de lapin aux olives.
« Tu
prends un lapin de Ligurie.
Je
ne saurai jamais te dire ce qu’est un lapin de Ligurie.[2]
C’est
encore autre chose que la succulence d’un agneau de montagne, ajoutée aux
délices de coquelets de terroir que la mère de ta mère faisait mijoter toute la
nuit, à feu doux, au milieu d’un trésor d’aromates et d’épices, pendant que le
père de ta mère labourait son champ dans l’extase partagée …
Tu
prends donc ce lapin, tu te procures des olives, des oignons, du céleri, du
romarin, du thym, du laurier, du poivre et de l’huile d’olive extra-vierge.
Tu
fais revenir dans l’huile les herbes et les oignons finement coupés, le temps
qu’il faudra. Tu ajoutes les morceaux de lapin avec le thym, le laurier et ce
qu’il faut d’eau pour avoir une sauce délicieuse à l’arrivée.
Tu
laisses cuire.
Doucement.
Tranquillement.
À
feu caressant.
Tu
laisses cuire toute une vie s’il le faut.
Lorsque
c’est cuit, tu ajoutes les olives.
Et
au moment de manger, tu invites ceux et celles qui peuvent faire honneur à ces
bienfaits dans la joie et la reconnaissance.
Cela
va sans dire que j’en fais partie … mais ça va encore mieux, en le disant
… ».[3]
BOUAZZA
[1] Tajine, tagine.
[2] En Italie.
[3] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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