mardi 6 novembre 2018

TOUJOURS SUR LE VENT DU DIABLE


Il est bon de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
J’ai écrit dans un texte intitulé « Le vent du diable » que « pendant une des phases de la Résistance en Inde, en 1857-1858, les massacres menés par l’impérialisme Britannique ont été désignés par l’expression « le vent du diable ».
La férocité des massacres est celle que l’impérialisme a toujours appliquée et qu’il applique toujours contre les populations sur les différents continents.
Les crimes de l’impérialisme[1] n’ont rien épargné et n’épargnent rien.
Ils continuent d’alimenter, d’entretenir et de répandre les horreurs, la pourriture, la puanteur et les ténèbres ».
« L’Australie », État usurpateur mis en place après le génocide commencé en 1770[2] par l’impérialisme Britannique contre les populations dites « Aborigènes », demande, encore une fois, à des « experts » d’étudier la possibilité d’envisager un « référendum »[3] pour la « reconnaissance des Aborigènes dans la constitution » !
Les « Aborigènes » qui survivent et qui sont aujourd’hui moins de 500.000 personnes, envahies par les 22 millions d’habitants du pays dit « Australie », sont comme les survivants « Indiens »[4] au pays du génocide, de l’esclavage et des massacres des populations sur toute la planète, pays dit « USA ».[5]
Et les usurpateurs « triomphants », toujours arrogants, méprisants et cyniques, étudient la possibilité d’envisager un « référendum » pour la « reconnaissance »[6] des survivants[7] « Aborigènes » dans leur constitution !
Et « on » fait applaudir « l’opinion publique » qui continue d’applaudir par exemple la destruction de l’Iraq[8] et autres, par l’impérialo-sionisme.
Au sujet de la résistance des « Aborigènes », un colon a écrit dans une lettre en 1831 :
« Nous sommes en guerre contre eux ; ils nous considèrent comme des ennemis, des envahisseurs ; ils considèrent que nous les opprimons et que nous les persécutons ; ils résistent à notre invasion. Ils n’ont jamais été vaincus, et donc ils ne sont pas des sujets en rébellion, mais une nation injuriée, et ils défendent, à leur manière, les possessions qui sont les leurs et qui leur ont été arrachées par la force ».[9]
« Le  vent du diable » continue de souffler.
Les croyants et les croyantes,[10] les populations de Palestine,[11] des pays dits arabes, et de toutes les autres régions du monde en savent quelque chose.
« Le vent du diable » continuera de souffler mais il n’éliminera jamais la résistance qui continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[12]
  
BOUAZZA


Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime (le « r » roulé), Abraham, ayate 42 (verset 42).

[1] Du colonialisme, du néo-colonialisme, du sionisme, et autres sont des crimes que les croyants et les croyantes n’oublient pas et n’oublieront jamais.
[2] Selon le calendrier dit Grégorien.
[3] Une tentative en 1999 « n’a pas abouti » !
[4] Oulad Bou Richa (le ʺrʺ roulé), les Enfants de l’Homme à Plume.
[5] United States of America.
[6]Une procédure « référendaire » pour que l’État usurpateur admette éventuellement que les indigènes « méritent » d’être mentionnés dans son torchon plein du sang des indigènes exterminés et des souffrances des survivants.
En Palestine, l’impérialo-sionisme tout en poursuivant les massacres, envisage à très long terme la possibilité de « reconnaître » les survivants indigènes.
[7] Considérés comme des déchets.
[8] Al’iraaq.
[9] Reynolds Henry, the other side of the Frontier: Aboriginal resistance to the European invasion of Australia, 1981, p.148.
[10] Almouminoune wa almouminaate.
[11] Filistiine.

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