Il
est bon de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
J’ai
écrit dans un texte intitulé « Le
vent du diable » que « pendant une des phases de la Résistance en
Inde, en 1857-1858, les massacres menés par l’impérialisme Britannique ont été
désignés par l’expression « le vent du diable ».
La
férocité des massacres est celle que l’impérialisme a toujours appliquée et
qu’il applique toujours contre les populations sur les différents continents.
Les
crimes de l’impérialisme[1] n’ont
rien épargné et n’épargnent rien.
Ils
continuent d’alimenter, d’entretenir et de répandre les horreurs, la
pourriture, la puanteur et les ténèbres ».
« L’Australie »,
État usurpateur mis en place après le génocide commencé en 1770[2] par
l’impérialisme Britannique contre les populations dites
« Aborigènes », demande, encore une fois, à des « experts »
d’étudier la possibilité d’envisager un « référendum »[3] pour
la « reconnaissance des Aborigènes dans la constitution » !
Les
« Aborigènes » qui survivent et qui sont aujourd’hui moins de 500.000
personnes, envahies par les 22 millions d’habitants du pays dit
« Australie », sont comme les survivants « Indiens »[4] au
pays du génocide, de l’esclavage et des massacres des populations sur toute la
planète, pays dit « USA ».[5]
Et
les usurpateurs « triomphants », toujours arrogants, méprisants et
cyniques, étudient la possibilité d’envisager un « référendum » pour
la « reconnaissance »[6] des
survivants[7]
« Aborigènes » dans leur constitution !
Et
« on » fait applaudir « l’opinion publique » qui continue
d’applaudir par exemple la destruction de l’Iraq[8] et
autres, par l’impérialo-sionisme.
Au
sujet de la résistance des « Aborigènes », un colon a écrit dans une
lettre en 1831 :
« Nous
sommes en guerre contre eux ; ils nous considèrent comme des ennemis, des
envahisseurs ; ils considèrent que nous les opprimons et que nous les
persécutons ; ils résistent à notre invasion. Ils n’ont jamais été
vaincus, et donc ils ne sont pas des sujets en rébellion, mais une nation
injuriée, et ils défendent, à leur manière, les possessions qui sont les leurs
et qui leur ont été arrachées par la force ».[9]
« Le
vent du diable » continue de souffler.
Les
croyants et les croyantes,[10] les
populations de Palestine,[11] des
pays dits arabes, et de toutes les autres régions du monde en savent quelque
chose.
« Le
vent du diable » continuera de souffler mais il n’éliminera jamais la résistance
qui continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[12]
BOUAZZA
Et ne
crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que
les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14),
Ibraahiime (le « r » roulé), Abraham, ayate 42 (verset 42).
[1] Du
colonialisme, du néo-colonialisme, du sionisme, et autres sont des crimes que
les croyants et les croyantes n’oublient pas et n’oublieront jamais.
[2] Selon le calendrier dit
Grégorien.
[3] Une tentative en 1999
« n’a pas abouti » !
[4] Oulad Bou Richa (le ʺrʺ
roulé), les Enfants de l’Homme à Plume.
[5] United States of America.
[6]Une
procédure « référendaire » pour que l’État usurpateur admette
éventuellement que les indigènes « méritent » d’être mentionnés dans
son torchon plein du sang des indigènes exterminés et des souffrances des
survivants.
En
Palestine, l’impérialo-sionisme tout en poursuivant les massacres, envisage à
très long terme la possibilité de « reconnaître » les survivants
indigènes.
[7] Considérés comme des
déchets.
[8] Al’iraaq.
[9] Reynolds Henry, the other side of the Frontier: Aboriginal
resistance to the European invasion of Australia, 1981, p.148.
[10] Almouminoune wa
almouminaate.
[11] Filistiine.
[12] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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