jeudi 22 novembre 2018

TARIQ RAMADAN PARLE DE « DIGNITÉ » ET D’« HONNEUR »


Moyennant une caution de 300.000 euros, Tariq Ramadan vient d’obtenir une mise en liberté[1]  avec contrôle judiciaire,[2] après dix mois en prison[3]  suite à des accusations pour viol.
En attendant son procès, il parle de « dignité » et d’« honneur ».[4]
Il était considéré en France comme « un responsable musulman, un prédicateur intellectuel très engagé ».
Se réclamant de l’Islaam,[5] il se voulait un défenseur du Message d’Allaah, et des enseignements qui en découlent.
Poursuivi pour viol, il a eu recours au mensonge, à la dénégation, avant de reconnaître qu’il a eu des rapports sexuels avec des accusatrices, en ajoutant que ces rapports n’ont rien à voir avec le viol, puisque les accusatrices étaient consentantes.
La sexualité en Islaam est fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.
Tariq Ramadan le sait.
Époux,[6] il sait parfaitement qu’il s’adonnait à l’adultère, condamné et sanctionné par l’Islaam.
Quelle « dignité » et quel « honneur » ce personnage veut-il « défendre » ?
Il a recours à des mots qu’il a trahis, dépouillés, brouillés, souillés pour entretenir l’imposture.
L’Islaam, il faut le rappeler, encore le rappeler, toujours le rappeler, partout le rappeler, dénonce, rejette, condamne, combat l’adultère, le viol, le mensonge, et autres.
Il est très courant de se réclamer de l’Islaam, tout en ayant des comportements qui en sont éloignés, des comportements blâmables, des comportements qui ne tiennent pas compte du Message d’Allaah.
Allaah accepte le repentir.[7]
Le repentir consiste à invoquer le pardon d’Allaah, à manifester le désir de s’éloigner de ce qui est blâmable,[8] et de faire son possible pour suivre ce qui est convenable.[9]
Le repentir c’est le retour aux enseignements de l’Islaam, afin de faire de son mieux pour Adorer[10] Allaah, comme Allaah le demande.[11]
  
BOUAZZA



[1] Décision de la cour d’appel de Paris.
[2] 15 novembre 2018, selon le calendrier dit grégorien.
[3] Incarcéré à la prison de Fresnes le 2 février 2018.
[4] Il vient d’annoncer, via des réseaux sociaux, qu’il veut défendre sa ʺdignitéʺ et son ʺhonneurʺ.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[6] D’innombrables mâles et femelles, époux et épouses, pères et mères, ici et ailleurs, se livrent à des attouchements, se tripotent, se roulent des pelles, se font des fellations, se sucent, se lèchent, s’adonnent à des explorations anatomiques,  à des copulations, le tout en dehors du cadre du mariage.
Pour eux, le mariage en a besoin pour ne pas tomber dans la routine, dans l’ennui, pour se ʺrégénérerʺ, participer à la ʺlibération sexuelleʺ, aux ʺavancées sociétalesʺ sur la baise sans frontières.
Pour ces débauchés, jouer à l’époux, à l’épouse, au père, à la mère, et entretenir des relations extraconjugales, n’est pas incompatible avec le mariage.
[7] Attawba.
La personne qui se repent, ne doit pas attendre le moment de son agonie pour le faire.
Allaah ne pardonne pas l’associationnisme, achchirk(le r roulé).
L’associationnisme porte atteinte à l’unicité (attawhiid), au fondement du Message d’Allaah : laa Ilaah illaa Allaah , il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Allaah ne pardonne pas qu’on Lui associe quoi que ce soit et pardonne le reste à qui Il veut.
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset 48).
Quiconque associe quoi que ce soit à Allaah, c’est comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le précipitait dans un abîme sans fond.
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 31 (verset 31).
[8] Almonekar (le r roulé).
[9] Alma’rouf (le r roulé).
[10] Adoration, al’ibaada.
[11] Qu’Allaah pardonne nos errements, nos dérives, nos égarements, nos défaillances, nos divagations, nos pulsions, nos impulsions, nos mensonges, nos trahisons, nos tromperies, nos insuffisances, nos faiblesses, et autres.
Qu’Il nous éclaire et nous guide.
Il Est Celui qui répond aux invocations.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire