Moyennant
une caution de 300.000 euros, Tariq Ramadan vient d’obtenir une mise en liberté[1] avec contrôle judiciaire,[2] après
dix mois en prison[3] suite à des accusations pour viol.
En attendant
son procès, il parle de « dignité » et d’« honneur ».[4]
Il
était considéré en France comme « un responsable musulman, un prédicateur intellectuel
très engagé ».
Se réclamant
de l’Islaam,[5] il se voulait un défenseur
du Message d’Allaah, et des enseignements qui en découlent.
Poursuivi
pour viol, il a eu recours au mensonge, à la dénégation, avant de reconnaître
qu’il a eu des rapports sexuels avec des accusatrices, en ajoutant que ces
rapports n’ont rien à voir avec le viol, puisque les accusatrices étaient
consentantes.
La
sexualité en Islaam est fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.
Tariq
Ramadan le sait.
Époux,[6] il sait
parfaitement qu’il s’adonnait à l’adultère, condamné et sanctionné par
l’Islaam.
Quelle
« dignité » et quel « honneur » ce personnage veut-il
« défendre » ?
Il a
recours à des mots qu’il a trahis, dépouillés, brouillés, souillés pour
entretenir l’imposture.
L’Islaam, il faut le rappeler, encore le rappeler,
toujours le rappeler, partout le rappeler, dénonce, rejette, condamne, combat
l’adultère, le viol, le mensonge, et autres.
Il est très courant de se réclamer de l’Islaam, tout
en ayant des comportements qui en sont éloignés, des comportements blâmables,
des comportements qui ne tiennent pas compte du Message d’Allaah.
Allaah
accepte le repentir.[7]
Le
repentir consiste à invoquer le pardon d’Allaah, à manifester le désir de s’éloigner de ce qui est blâmable,[8]
et de faire son possible pour suivre ce qui est convenable.[9]
Le repentir c’est le retour aux
enseignements de l’Islaam, afin de faire de son mieux pour Adorer[10]
Allaah, comme Allaah le demande.[11]
BOUAZZA
[1] Décision de la cour
d’appel de Paris.
[2] 15 novembre 2018, selon le
calendrier dit grégorien.
[3] Incarcéré à la prison de
Fresnes le 2 février 2018.
[4] Il vient d’annoncer, via
des réseaux sociaux, qu’il veut défendre sa ʺdignitéʺ et son ʺhonneurʺ.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
[6] D’innombrables mâles et femelles, époux et épouses,
pères et mères, ici et ailleurs, se livrent à des attouchements, se tripotent,
se roulent des pelles, se font des fellations, se sucent, se lèchent,
s’adonnent à des explorations anatomiques, à des copulations,
le tout en dehors du cadre du mariage.
Pour eux, le mariage en a besoin pour ne pas tomber
dans la routine, dans l’ennui, pour se ʺrégénérerʺ, participer à la ʺlibération
sexuelleʺ, aux ʺavancées sociétalesʺ sur la baise sans frontières.
Pour ces débauchés, jouer à l’époux, à l’épouse, au
père, à la mère, et entretenir des relations extraconjugales, n’est pas
incompatible avec le mariage.
[7] Attawba.
La personne qui se repent, ne doit pas attendre le
moment de son agonie pour le faire.
Allaah ne pardonne pas l’associationnisme, ″achchirk″ (le ″r″ roulé).
L’associationnisme
porte atteinte à l’unicité (attawhiid), au fondement du Message d’Allaah :
laa Ilaah illaa Allaah , il n’y a de Divinité qu’Allaah.
″Allaah ne pardonne pas qu’on Lui
associe quoi que ce soit et pardonne le reste à qui Il veut″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4),
Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset 48).
″Quiconque associe quoi que ce soit à Allaah, c’est
comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le
précipitait dans un abîme sans fond″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22),
Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 31 (verset 31).
[10] Adoration, al’ibaada.
[11]
Qu’Allaah pardonne nos errements, nos dérives, nos égarements, nos
défaillances, nos divagations, nos pulsions, nos impulsions, nos mensonges, nos
trahisons, nos tromperies, nos insuffisances, nos faiblesses, et autres.
Qu’Il
nous éclaire et nous guide.
Il
Est Celui qui répond aux invocations.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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