Son oncle paternel par exemple,
‘abd[1] Al’ozza
Ibn ‘abd Almottalib, surnommé Abou Lahab, était son ennemi.
« Que
périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne
lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un feu plein de
flammes. De même que sa femme, la porteuse de bois. Avec une corde de fibres,
attachée à son cou ».[4]
Cela
n’a pas dissuadé les imposteurs, installés à la « tête » des
« États » dits « musulmans », de se faire faire « des
arbres généalogiques » leur attribuant « des liens de parenté »
avec Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, afin de répandre, encore et
encore, le faux[5]
et l’ignorance, en tentant de faire croire aux populations des pays où ils
sévissent, que ces liens les « légitiment », alors qu’ils savent
parfaitement, qu’ils sont dépourvus de légitimité.
Ils
s’octroient des positions dans de multiples domaines, prétendent à des places à
part en invoquant cette « filiation » qui se traduit, selon eux, par
« un droit naturel à la noblesse », à « l’autorité », à
« la reconnaissance », à « la respectabilité », à « la
considération », au « prestige », aux « éloges »
et autres.[6]
C’est ainsi que le régime de
l’imposture qui sévit au Maroc fait du roi un descendant de Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Mais la supercherie de la
« filiation », comme toutes les supercheries, ne peut en aucun cas
effacer le fait que des membres de la famille de Mohammad sur lui la
bénédiction et la paix, faisaient partie de ses ennemis.[7]
BOUAZZA
[1] La
première lettre de ‘abd c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre a (qui n’est donc pas écrite ici en
lettre majuscule).
[2]
Le Coran.
[3]
Qui haïssait Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sut lui la bénédiction et
la paix.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 111 (chapitre 111),
Almaçad, Les Fibres, aayate 1 à aayate 5 (versets 1 à verset 5).
[5]
Albaatil.
[6] Ces tyrans qui se réclament de l’Islaam sont des
serviteurs du système colonialo-impérialo-sioniste.
Leur
statut, octroyé par ce système, s’est traduit par la multiplication des
"États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de
soumission et de servilité dans l’exécution des ordres de leurs maîtres.
Ces
"États" sanguinaires sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Des
imposteurs que l’Islaam dénonce, rejette, condamne, combat.
[7] Je ne
fait que reprendre ce dont je ne cesse de parler.
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