« Et
annonce à ceux qui ont cru[1] et
accompli[2] les
bonnes oeuvres[3]
qu’il y a pour eux des jardins sous lesquels coulent des rivières ; chaque
fois qu’on leur octroie gracieusement quelque fruit, ils disent : ʺC’est ce
qui nous a été octroyé auparavantʺ ; on le leur a en effet apporté
semblable, ils y ont des épouses pures ; et ils y demeureront
éternellement ».[4]
[1]
Alladiina aamanou, ceux qui croient.
[2]
Wa ‘amilou, et qui accomplissent.
[3] Dans sa
traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachrrid (le ʺrʺ roulé) note que dans le
verset 25 il est à remarquer, comme on le verra souvent dans les autres
chapitres, que les mots ʺceux qui ont cruʺ, sont toujours suivis de ʺet
accompli les bonnes oeuvresʺ. En effet la foi qui ne se traduit pas par les
actes n’en est pas une.
Il
faut remarquer d’autre part que le Paradis coranique (de même que l’Enfer) ne
concerne pas seulement l’âme ou l’esprit mais il concerne aussi tous les sens
de l’homme. Cela nous prouve qu’Allaah ne ressuscite pas seulement nos âmes [...] mais qu’Il recrée nos corps
réduits en poussière et Il les fait marier de nouveau avec leurs âmes.
Pour
ce qui est des jardins, [...] du Paradis, cela n’a rien à voir avec ce que nous
connaissons dans ce monde et ce ne sont que des appellations destinées à
rapprocher de nos esprits mortels des notions que nous ne pouvons même pas
concevoir.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 6.
[4]
Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La
Vache, aayate 25 (verset 25).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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