Un
mariage.
« Les
époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance ».
Des « principes » parmi d’autres, pour
lesquels un homme et une femme[1]
s’engagent en Mairie, le jour des épousailles.
Le
mariage n’a pas empêché l’épouse, comme d’innombrables autres en France et
ailleurs, de s’adonner à l’adultère.[2]
Atteinte d’agitation aiguë, de confusion de
sentiments, de troubles de comportement, sa pathologie du paraître s’est
accentuée, son nombrilisme aussi.
S’afficher,
se montrer, se faire voir, attirer l’attention.
Faire
tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt, ne faire qu’à sa tête.[3]
Soirées
avec alcool, joints, musique, danse, et ce qui va avec.
Pompette,[4] elle se
lance dans la danse, se donne au premier fournisseur de bite qui, ivre, se jette
sur son derrière pour renifler le croupion.[5]
En chaleur, elle n’attend pas pour se rouler des
pelles, prélude à la suite.
Les
explorations anatomiques se passent aussi avec d’autres dans des voitures, dans
des parcs, dans des restaurants, dans des hôtels, dans des bâtiments dits de
« travail », dans des chiottes, et ailleurs.
Elle n’hésite pas à sauter sur des braguettes, à
s’ouvrir de partout aux mâles et aux femelles.
Une
habituée des soirées de ce genre y officie souvent en jupe courte et large, ne
porte pas de culotte, offre en contemplation son vagin fraîchement épilé, et
choisit le coup d’un soir parmi les bites en érection, et autres.
Dans
sa chambre à coucher, que des participants et des participantes aux soirées
connaissent, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de
Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, qui représente une femelle nue,
allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison
pubienne.
Elle
aime se prendre pour la femelle de cette peinture, même si elle a le sexe
épilé.
Et
quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le tableau aurait été mieux
avec une bite dans le vagin.
Elle s’envoie en l’air avec qui elle veut, y compris avec
son chien qui est le seul, dit-elle, qui sait la lécher à faire chanter son
vagin de ravissement, à lui procurer le top des orgasmes.
parmi
d’autres femelles assidues, une arrive en pantalon en cuir qui met son
postérieur en relief, avec un haut conçu pour exhiber ses seins, des talons
aiguilles, un maquillage soigneusement étudié afin de contribuer à rendre
l’ensemble des attributs très excitant.
Une
autre, mariée et mère elle aussi, « la sainte nitouche » du groupe,
privilégie une robe entièrement déboutonnable devant.[6]
Elle
a une manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans
alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, puis d’écarter
les jambes pour laisser voir son sexe à l’étroit dans un string.
Les saisons succèdent aux saisons.
Par des relations liées à ses ébats, l’épouse s’est
trouvée un lieu, en dehors du domicile conjugal, pour étancher sa soif de baise
sans frontières, assouvir ses envies, alimenter ses pulsions, entretenir ses
impulsions, enrichir ses jeux d’épouse, nourrir les ambiances d’enfer.[7]
Un
soir, face au balcon de ce lieu, l’époux s’est assis sur le trottoir, a fumé une
dernière cigarette, puis s’est immolé par le feu.
Pendant
qu’il brûlait, elle savourait les assauts d’un jeune, fraîchement marié, doué
pour la sodomie, à laquelle elle se livrait
dans des recoins du collège.[8]
Elle
voulait garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son vagin
boulimique, la sentir entre ses seins siliconés, la prendre dans ses mains expertes
pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace de
suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et pères, avec qui
elle a fait « ça » partout, y compris au domicile conjugal des uns, des
autres, et du sien.
Au
cours des moments avec des fournisseurs de bites, des gigolos, des homosexuels,
des lesbiennes, et autres, l’une de ses jouissances est de lécher goulûment le
sexe d’une femelle à la toison pubienne bien fournie, pendant qu’elle se fait
enculer par l’époux de la femelle.[9]
BOUAZZA
[1] En France,
la loi du 17 mars 2013 sur le mariage pour tous, permet aux homosexuels de s’épouser entre
eux, et aux lesbiennes de se marier entre elles.
[2]
Les époux s’y adonnent aussi, bien sûr.
Pour des femelles comme pour des mâles, avoir d’autres
partenaires que l’époux ou l’épouse est courant.
C’est une pratique qui n’est pas incompatible avec le
mariage qui en a besoin, récitent-ils, pour revisiter ʺla chastetéʺ, ʺbriserʺ
la monotonie, ʺéviterʺ l’ennui, ʺrallumer la flammeʺ, se ʺrégénérerʺ, ʺréinventerʺ
le couple, découvrir les saveurs du sexe de ʺla libertéʺ, vaincre les interdits
ʺobscurantistesʺ, vivre les ʺavancées sociétalesʺ en matière de baise sans
frontières.
[3] Plus
jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus,
parce que c’est ʺvalorisantʺ.
Épouse,
son attrait pour ce genre de ʺvalorisationʺ n’a pas disparu.
N’a
pas disparu non plus le penchant de jouer à ʺl’adolescenteʺ gâtée, capricieuse,
allumeuse, et autres.
Ni
bien sûr, le goût de faire la pute.
Elle ne se soucie pas des conséquences de ses
comportements, s’en fout de tout ce qui n’est pas elle.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non
avenu.
Elle
s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque,
qui provoquent chez elle des réactions immatures, irresponsables, délirantes,
et mettent en relief son entêtement, ses dérèglements maladifs, ses troubles.
[4]
Éméchée, ivre.
[5] Le mâle qui bande à l’odeur de la femelle en rut, qui
bave pour la fente à boucher.
[6]
Qui fait partie de ses fringues pour
aguicher.
[7] Pour elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui
imputer ses frustrations, ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses
dérives, ses défaillances, ses désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un à rendre responsable de ses inconséquences,
de ses incohérences, de ses dévoiements, de ses errements, de ses
dysfonctionnements, de ses divagations, de ses confusions, de ses
déséquilibres.
Elle estime que c’est ʺvalorisantʺ de dénigrer
l’époux, ʺle méchantʺ qui pompe l’air à ʺla gentilleʺ.
[8] Elle se
sent plus baisable encore, lorsque le fournisseur de bite est un jeune qui
bande et salive pour son cul.
[9] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà
parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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