lundi 1 avril 2019

PENDANT QU’IL BRÛLAIT


Un mariage.
« Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance ».
Des « principes » parmi d’autres, pour lesquels un homme et une femme[1] s’engagent en Mairie, le jour des épousailles.
Le mariage n’a pas empêché l’épouse, comme d’innombrables autres en France et ailleurs, de s’adonner  à l’adultère.[2]
Atteinte d’agitation aiguë, de confusion de sentiments, de troubles de comportement, sa pathologie du paraître s’est accentuée, son nombrilisme aussi.
S’afficher, se montrer, se faire voir, attirer l’attention.
Faire tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt, ne faire qu’à sa tête.[3]
Soirées avec alcool, joints, musique, danse, et ce qui va avec.
Pompette,[4] elle se lance dans la danse, se donne au premier fournisseur de bite qui, ivre, se jette sur son derrière pour renifler le croupion.[5]
En chaleur, elle n’attend pas pour se rouler des pelles, prélude à la suite.
Les explorations anatomiques se passent aussi avec d’autres dans des voitures, dans des parcs, dans des restaurants, dans des hôtels, dans des bâtiments dits de « travail », dans des chiottes, et ailleurs.
Elle n’hésite pas à sauter sur des braguettes, à s’ouvrir de partout aux mâles et aux femelles.
Une habituée des soirées de ce genre y officie souvent en jupe courte et large, ne porte pas de culotte, offre en contemplation son vagin fraîchement épilé, et choisit le coup d’un soir parmi les bites en érection, et autres.
Dans sa chambre à coucher, que des participants et des participantes aux soirées connaissent, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, qui représente une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle de cette peinture, même si elle a le sexe épilé.
Et quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.
Elle s’envoie en l’air avec qui elle veut, y compris avec son chien qui est le seul, dit-elle, qui sait la lécher à faire chanter son vagin de ravissement, à lui procurer le top des orgasmes.
parmi d’autres femelles assidues, une arrive en pantalon en cuir qui met son postérieur en relief, avec un haut conçu pour exhiber ses seins, des talons aiguilles, un maquillage soigneusement étudié afin de contribuer à rendre l’ensemble des attributs très excitant.
Une autre, mariée et mère elle aussi, « la sainte nitouche » du groupe, privilégie une robe entièrement déboutonnable devant.[6]
Elle a une manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, puis d’écarter les jambes pour laisser voir son sexe à l’étroit dans un string.
Les saisons succèdent aux saisons.
Par des relations liées à ses ébats, l’épouse s’est trouvée un lieu, en dehors du domicile conjugal, pour étancher sa soif de baise sans frontières, assouvir ses envies, alimenter ses pulsions, entretenir ses impulsions, enrichir ses jeux d’épouse, nourrir les ambiances d’enfer.[7]
Un soir, face au balcon de ce lieu, l’époux s’est assis sur le trottoir, a fumé une dernière cigarette, puis s’est immolé par le feu.
Pendant qu’il brûlait, elle savourait les assauts d’un jeune, fraîchement marié, doué pour la sodomie, à laquelle elle se livrait  dans des recoins du collège.[8]
Elle voulait garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son vagin boulimique, la sentir entre ses seins siliconés, la prendre dans ses mains expertes pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et pères, avec qui elle a fait « ça » partout, y compris au domicile conjugal des uns, des autres, et du sien.
Au cours des moments avec des fournisseurs de bites, des gigolos, des homosexuels, des lesbiennes, et autres, l’une de ses jouissances est de lécher goulûment le sexe d’une femelle à la toison pubienne bien fournie, pendant qu’elle se fait enculer par l’époux de la femelle.[9]
  
BOUAZZA



[1] En France, la loi du 17 mars 2013 sur le mariage pour tous,  permet aux homosexuels de s’épouser entre eux, et aux lesbiennes de se marier entre elles.
[2] Les époux s’y adonnent aussi, bien sûr.
Pour des femelles comme pour des mâles, avoir d’autres partenaires que l’époux ou l’épouse est courant.
C’est une pratique qui n’est pas incompatible avec le mariage qui en a besoin, récitent-ils, pour revisiter ʺla chastetéʺ, ʺbriserʺ la monotonie, ʺéviterʺ l’ennui, ʺrallumer la flammeʺ, se ʺrégénérerʺ, ʺréinventerʺ le couple, découvrir les saveurs du sexe de ʺla libertéʺ, vaincre les interdits ʺobscurantistesʺ, vivre les ʺavancées sociétalesʺ en matière de baise sans frontières.
[3] Plus jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus, parce que c’est ʺvalorisantʺ.
Épouse, son attrait pour ce genre de ʺvalorisationʺ n’a pas disparu.
N’a pas disparu non plus le penchant de jouer à ʺl’adolescenteʺ gâtée, capricieuse, allumeuse, et autres.
Ni bien sûr, le goût de faire la pute.
Elle ne se soucie pas des conséquences de ses comportements, s’en fout de tout ce qui n’est pas elle.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non avenu.
Elle s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque, qui provoquent chez elle des réactions immatures, irresponsables, délirantes, et mettent en relief son entêtement, ses dérèglements maladifs, ses troubles.
[4] Éméchée, ivre.
[5] Le mâle qui bande à l’odeur de la femelle en rut, qui bave pour la fente à boucher.
[6] Qui fait partie de ses  fringues pour aguicher.
[7] Pour elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui imputer ses frustrations, ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses dérives, ses défaillances, ses désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un à rendre responsable de ses inconséquences, de ses incohérences, de ses dévoiements, de ses errements, de ses dysfonctionnements, de ses divagations, de ses confusions, de ses déséquilibres.
Elle estime que c’est ʺvalorisantʺ de dénigrer l’époux, ʺle méchantʺ qui pompe l’air à ʺla gentilleʺ.
[8] Elle se sent plus baisable encore, lorsque le fournisseur de bite est un jeune qui bande et salive pour son cul.

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