Il y a de cela plusieurs siècles à Almadiina,[1]
‘omar[2]
Ibn Alkhattaab[3] qu’Allaah le bénisse,
était à la tête de la communauté[4]
des croyants et des croyantes.[5]
Il
était connu pour son Amour du Message d’Allaah, pour sa grande capacité de
discernement, pour son attachement viscéral à la justice, pour son sens de la
responsabilité, pour sa défense de l’éthique de l’Islaam,[6] pour son
intransigeance lorsqu’il s’agit de soutenir l’essentiel, et pour beaucoup
d’autres qualités.
Il
était craint, de cette crainte respectueuse que suscite l’intégrité et la
sagesse.[7]
Á
cette époque, les amis d’un croyant dont l’épouse n’intégrait pas certains
principes du mariage,[8] avaient
conseillé à ce croyant de divorcer.
Ne
se contentant pas du point de vue de ses amis, ce croyant voulait rendre visite
à ‘omar qu’Allaah le bénisse, pour avoir le sien.[9]
En
arrivant au domicile du responsable de la communauté des croyants et des
croyantes, il a frappé à la porte et en attendant qu’on vienne lui ouvrir, il a
entendu l’épouse qui sermonnait ‘omar, qu’Allaah le bénisse.
Et
‘omar, qu’Allaah le bénisse, ne réagissait pas.
Le
croyant a préféré s’en aller.
Il
s’était à peine éloigné du domicile lorsque ‘omar qu’Allaah le bénisse, a
ouvert la porte et l’a interpellé pour lui demander la raison de sa visite, et
pourquoi il a préféré rebrousser chemin.
Le
croyant lui a tout raconté en précisant que son épouse à lui, en dépit de ce
qu’elle lui faisait
endurer,
ne se permettait pas ce qu’il a entendu de la part de l’épouse du responsable
des croyants et des croyantes.
‘omar
qu’Allaah le bénisse, lui a alors parlé de l’importance de l’épouse dans un
couple et des efforts à fournir par l’homme et par la femme dans le cadre du
mariage.
Dans
le mariage, l’homme et la femme s’engagent mutuellement dans la vie de couple,
avec
ce
que cette union entraîne.
Ils
font de leur mieux pour se pénétrer des enseignements de l’Islaam. [10]
Ainsi,
l’Islaam qui accorde une place importante à la vie conjugale[13] enseigne
l’attachement entre l’époux et l’épouse.
L’époux
et l’épouse espèrent que l’Amour qu’ils témoignent à Allaah, renforce les
sentiments qui en découlent et qu’ils se témoignent mutuellement ici-bas.[16]
Leur
espoir est que dans la vie dernière,[17] l’Amour
les unisse au Paradis.
L’Islaam enseigne à éviter, de manière générale, tout ce
qui peut générer de mauvaises pensées et pousser à se comporter de manière
condamnable.
Il n’appartient ni à l’homme ni à la femme, selon leur bon
plaisir, de fixer ce qui est licite[18]
et ce qui est illicite.[19]
Le licite est ce qu’Allaah a rendu licite et l’illicite est
ce qu’Allaah a rendu illicite.
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un pardon et une récompense immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évident ».[20]
Allaah élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce qu’Allaah a transmis à l’homme et à la femme[21]
est infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent
atteindre en dehors des enseignements de l’Islaam.
L’Islaam
permet le divorce[22] bien
sûr, mais n’incite pas les croyants et les croyantes à y recourir lorsque
d’autres solutions sont possibles.
Le
croyant et la croyante ont des devoirs et des droits.
Les comportements d’un croyant peuvent porter atteinte au
mariage et nécessiter le divorce.
Ceux d’une croyante aussi.
Qu’Allaah
nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister
à achchaytaane,[23]
à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de l’Enfer.
Qu’Il
nous éclaire et nous soutienne pour continuer la marche, afin que nous soyons
parmi les heureux dans la vie ici-bas et dans la vie dernière.
Qu’Il
nous aide à faire de notre mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour
l’Adorer[24]
comme Il doit être Adoré.
Qu’Il
nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits,
non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[25]
Qu’Il
nous couvre de Son Amour et déverse sur nous Son infinie miséricorde.[26]
Qu’Il
fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie
pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
BOU’AZZA
[1] Médine,
en Arabie (autrefois Yathrib).
[2] la
première lettre du prénom ‘omar c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre o qui n’est donc pas écrite ici en lettre
majuscule.
[3] Compagnon de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur
lui la bénédiction et la paix.
Successeur
d’Abou Bakr Assiddiiq qu’Allaah le bénisse, à la tête de la communauté des
croyants et des croyantes.
[4]
La matrie, alomma.
[5] Almouminoune wa almouminaate.
[6] L’éthique de l’Islaam se résume dans le fait que les
croyants et les croyantes, attachés à Alqoraane et à Assonna, commandent le
convenable (alma’rouf) et proscrivent le blâmable (almoneka).
[7] Alhikma.
[8] Se comportait sans prendre en considération des
exigences du mariage.
[9] Á l’époque, les croyants et les croyantes pouvaient,
comme ils le faisaient avec l’ultime Messager et Prophète sur lui la
bénédiction et la paix, s’adresser directement, pour de multiples raisons, à la
personne qui était à la tête de la communauté.
[10] L’Islaam depuis Aadame sur lui la bénédiction et la
paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le
demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des
univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah,
L’Unique.
Mohammad,
l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
[11] Les
signes d’Allaah, aayaate.
[12]
Kachriid (le ʺrʺ roulé) écrit que ″dans
ce verset il y a le rappel que la femme est de la propre nature de l’homme
c'est-à-dire qu’elle lui est, de ce point de vue, parfaitement égale et qu’il
n’a aucune raison de se croire supérieur à elle.
Il
y a le rappel que l’homme ne peut retrouver son calme, c'est-à-dire son
équilibre psychique, qu’en vivant avec la femme. C’est un rappel à l’époux
qu’il doit cohabiter avec son épouse.
Enfin
Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse
et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois
remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop
vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante″.
Salah
Eddine Kechriid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 533.
Alqoraane (Le Coran), sourate30 (chapitre 30), Arroume
(le ″r″ roulé), aayate 21 (verset 21).
[13]
Maritale.
[14]
Libaas, vêtement.
[15]
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le "r"
roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
Alqoraane
est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu la
mission de le transmettre.
[16]
Addonyaa.
[17]
Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[18]
Halaal.
[19]
Haraam (le ʺrʺ roulé).
[20] Alqoraane.
Sourate al-a-hzaab (33), aayate 35 et aayate 36. Le Coran. Chapitre les
coalisés (33), verset 35 et verset 36.
[21]
Par l’intermédiaire des Prophètes et des Messagers sur eux la bénédiction et la
paix.
[22]
Attalaaq.
[23]
Il s’agit de satan, d’ibliis.
[24]
L’Adoration, al’ibaada.
[25]
Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7
(verset 6 et verset 7).
[26]
Arrahma (le ″r″ roulé).
[28]
Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″
roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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