Mon
frère cadet,[1]
installé à Ddaar lbiida[2] avec son
épouse, m’a envoyé une vidéo d’une chanson des années soixante[3] de
l’égyptien Mohammad Alkhahlaaoui,[4] qui
chante son amour de l’ultime Messager et Prophète[5] sur lui
la bénédiction et la paix.[6]
Lorsqu’il s’adresse, repentant, à Allaah, invoque Son pardon pour les transgressions, souligne combien son coeur regrette ses fautes, mes larmes coulent, traduisant ma repentance et mes invocations du pardon.
Dans les années soixante, lors de ma scolarité au lycée, j’étais interne à Faas.[7]
Pendant les sorties du dimanche, il m’arrivait d’aller avec un ou deux camarades dans un espace arboré, au bord de waad Faas,[8] pour réviser ensemble certaines matières avant les interrogations.
J’avais un petit poste radio transistor que je laissais fonctionner tout en révisant.
Ce poste radio m’a été prêté par l’une de mes soeurs, épouse et mère, installée à Lkhmiiçaate.[9]
Et c’est au bord de waad Faas que je me revois en écoutant cette chanson d’Alkhahlaaoui.
Je me souviens l’avoir écouté à cet endroit et j’en suis toujours ému.
Ai-je pleuré ?
En l’écoutant maintenant, je pleure.
Ces « larmes sont-elles des perles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire ; l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? »[10]
BOU’AZZA
[1] J’ai deux ans de plus.
[2] Addaar Albaydaa-e (le ʺrʺ roulé), la Maison blanche, Casablanca.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] Mohammad Alkhahlaoui.
[5] Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[6] La chanson est intitulée en égyptien populaire ʺlagli Nnabiyyʺ (li-ajli Annabiyy, pour le Prophète sur lui la bénédiction et la paix).
Les égyptiens prononcent ʺgueʺ la lettre ʺjʺ.
[7] Fès.
[8] Oued Fès, la rivière Fès..
[9] Khémisset.
Cette soeur est décédée en 1970, à l’âge de 28 ans.
J’étais en France, en première année d’études universitaires, j’avais 20 ans.
[10] Idriis Achchraaïbii (les ʺrʺ roulés).
Driss CHRAÏBI, l’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Lorsqu’il s’adresse, repentant, à Allaah, invoque Son pardon pour les transgressions, souligne combien son coeur regrette ses fautes, mes larmes coulent, traduisant ma repentance et mes invocations du pardon.
Dans les années soixante, lors de ma scolarité au lycée, j’étais interne à Faas.[7]
Pendant les sorties du dimanche, il m’arrivait d’aller avec un ou deux camarades dans un espace arboré, au bord de waad Faas,[8] pour réviser ensemble certaines matières avant les interrogations.
J’avais un petit poste radio transistor que je laissais fonctionner tout en révisant.
Ce poste radio m’a été prêté par l’une de mes soeurs, épouse et mère, installée à Lkhmiiçaate.[9]
Et c’est au bord de waad Faas que je me revois en écoutant cette chanson d’Alkhahlaaoui.
Je me souviens l’avoir écouté à cet endroit et j’en suis toujours ému.
Ai-je pleuré ?
En l’écoutant maintenant, je pleure.
Ces « larmes sont-elles des perles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire ; l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? »[10]
[1] J’ai deux ans de plus.
[2] Addaar Albaydaa-e (le ʺrʺ roulé), la Maison blanche, Casablanca.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] Mohammad Alkhahlaoui.
[5] Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[6] La chanson est intitulée en égyptien populaire ʺlagli Nnabiyyʺ (li-ajli Annabiyy, pour le Prophète sur lui la bénédiction et la paix).
Les égyptiens prononcent ʺgueʺ la lettre ʺjʺ.
[7] Fès.
[8] Oued Fès, la rivière Fès..
[9] Khémisset.
Cette soeur est décédée en 1970, à l’âge de 28 ans.
J’étais en France, en première année d’études universitaires, j’avais 20 ans.
[10] Idriis Achchraaïbii (les ʺrʺ roulés).
Driss CHRAÏBI, l’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
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