mercredi 31 octobre 2018

MARCHER


D’innombrables choses ont été dites, se disent et continueront à se dire sur la marche.
Certains parlent d’efficacité, de performance, de temps à compter, d’espace à mesurer, et mettent en relief la notion d’exploit et des choses de ce genre.
D’autres, plus centrés sur leur ego, cherchent à satisfaire le désir d’être remarqués et à assouvir la soif de paraître.
Ils se veulent admirables et ont souvent recours à n’importe quoi pour nourrir le besoin, pratiquement pathologique, d’être admirés.
Et lorsqu’ils pensent que la marche peut servir à ce qu’ils soient vus, alors ils marchent, histoire d’entretenir le nombrilisme.
Les croyants et les croyantes[1] marchent dans l’impermanence d’ici-bas, avec l’espoir d’être parmi les heureux dans la permanence de l’au-delà.
Les approches au sujet de la marche changent donc selon les préoccupations, les interrogations, les orientations, les intérêts et les objectifs de chacun et de chacune.[2]
  
BOUAZZA

mardi 30 octobre 2018

JE COURAIS PARMI LES MORTS


Enfant, j’allais parfois jouer au cimetière.
Au bord de la mer.
Je courais parmi les morts.
Avec mon frère cadet et notre soeur plus âgée.
Dans la joie.
Douceur d’automne.
Nuages d’hiver.
Ciel bleu du printemps.
Chaleur du soleil l’été.
Les ans s’en vont.
Parfum d’enfance.
Parfum du cimetière au bord de la mer.
Parfum du rythme toujours en moi.
Rythme des battements du coeur de la mère.
Parfum du souvenir de Demain.
Larmes.
Ces « larmes sont-elles des perles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? »[1]
Coulée de miséricorde.
Salaam.
Paix.
Pace.
Peace.
Le Trésor est en moi.
LUMINEUX.[2]
  
BOUAZZA



[1] Driss Chraïbi (Idriis Achchraaïbii), L’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.

lundi 29 octobre 2018

L’ÉTHIQUE DE L’ISLAAM ET L’ESPRIT DE FRATERNISATION

L’Islaam[1] depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Le Message d’Allaah depuis Aadame[2] jusqu’à Mohammad[3] en passant par Nouh,[4] Ibraahiime,[5] Mouçaa[6] et ‘Iiçaa[7] par exemple, est UN.
C’est le même Message.
Il concerne les univers.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité,[8] l’Adoration[9] d’Allaah.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Alqoraane[10] est de ce fait la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
« Allaah ordonne la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches et interdit la turpitude, ce qui est blâmable et l’atteinte aux droits des autres ».[11]
L’éthique[12] de l’Islaam se résume dans le fait que les croyants,[13] attachés à Alqoraane et à Assonna,[14] commandent[15] le convenable[16] et proscrivent[17] le blâmable.[18]
Lorsque « almohaajiroune »,[19] chassés de Makka[20] par les ennemis de l’Islaam, sont arrivés à Yathrib,[21] ils ont été accueillis par « alançaar »,[22] et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, chassé également de Makka, ont porté l’esprit de fraternisation à un très haut degré.
L’Islaam enseigne que : « Les croyants sont des frères ».[23]
D’après Anas qu’Allaah le bénisse, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Aucun d’entre vous ne sera croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère[24] ce qu’il aime pour lui-même ».[25]
Selon Abou Horayra[26] qu’Allaah le bénisse, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Ne vous enviez pas,[27] ne procédez pas aux surenchères,[28] ne vous détestez pas,[29] ne vous tournez pas le dos,[30] que l’un ne procède pas à une vente sur la vente de l’autre[31] et soyez, serviteurs d’Allaah,[32] des frères.[33] Almoslime est le frère d’almoslime,[34] il ne commet pas d’injustice à son égard,[35] ne lui ment pas [36] et ne le méprise pas.[37] La piété[38] est ici, a-t-il précisé en désignant trois fois sa poitrine.[39] Pour être mauvais, il suffit de mépriser son frère moslime. Tout chez un moslime, est sacré pour un autre moslime, sa personne,[40] ses biens, son honneur ».[41]
L’esprit de fraternisation de la communauté[42] a été très gravement atteint en l’an 37[43] de l’hégire[44] année de la terrible bataille de Siffiine,[45] qui marque une rupture et un déséquilibre dont les conséquences néfastes n’ont pas cessé de s’aggraver depuis.
S’agissant de l’organisation, cela signifie, en terme usuel d’aujourd’hui, que « l’État »[46] des croyants, dont l’une des bases était l’esprit de fraternisation, a disparu.[47]
Les croyants eux, par la Miséricorde d’Allaah, sont partout, seront toujours partout et continueront d’agir selon l’éthique de l’Islaam et l’esprit de fraternisation.[48]
  
BOUAZZA



[1] Alislaam, l’Islam.
[2] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[3] Sur lui la bénédiction et la paix.
[4] Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[5] Ibrahime (le r roulé), Abraham sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Mouça, Moïse sur lui la bénédiction et la paix.
[7] ‘Iça, Jésus-Christ sur lui la bénédiction et la paix.
[8] Attawhiid, laa Ilaah illaa Allaah, il n’y a de Divinité qu’Allaah.
[9] Al’ibaada.
[10] Le r roulé, Le Coran.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 16 (chapitre 16), Annahl, Les Abeilles, aayate 90 (verset 90).
"Ce verset résume toute l’éthique de l’Islaam : justice, bienfaisance et rapports amicaux et au besoin secourables avec tous ceux qui nous sont liés par la parenté.
Interdiction de toute action immorale et de toute chose que l’esprit honnête et non perverti réprouve. Interdiction  de violer les droits d’autrui quand même il s’agit d’un non musulman.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 358.
[12] Alkholoq, kholoq.
[13] Almouminoune.
[14] Ce qui concerne la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[15] Ya-e-moroune (le r roulé).
[16] Alma’rouf (le r roulé).
[17] Yanehawne.
[18] Almonekar (le r roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le r roulé), La Famille De ‘Imraane, aayate 110 (verset 110).
[19] Le r roulé, les exilés, les émigrés.
[20] La Mecque.
[21] Le r roulé, devenue Almadiina, Médine.
[22] Le r roulé.
Les disciples, les partisans de Yathrib.
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le r roulé), Les Chambres, aayate 10 (verset 10).
[24] Le croyant comme lui.
[25] Hadiite rapporté par Albokhaarii et Moslime (le r roulé).
[26] Les r roulés.
[27] Laa tahaaçadou.
[28] Laa tanaajachou.
[29] Laa tabaaghadou.
[30] Laa tadaabarou (le r roulé).
[31] Laa yabi’e ba’dhokome ‘alaa bay’e ba’dh.
Ne surenchérissez pas les uns sur les autres.
[32] ‘Ibaad Allaah.
[33] Ikhwaane.
[34] Le musulman est le frère du musulman.
[35] Laa yadhlimoh.
[36] Laa yakdhiboh.
[37] Laa yahqiroh, ne le rabaisse pas (le r roulé).
[38] Attaqwaa.
[39] Dans le cœur.
[40] Damoho, son sang.
[41] Hadiite rapporté par Moslime.
[42] Alomma, la matrie.
[43] 657 selon le calendrier dit grégorien, un quart de siècle après la mort de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, mort survenue en 632 (11ème année de l’hégire).
[44] Alhijra (le r roulé), l’émigration, l’exil qui marque le départ de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et d’autres croyants de Makka, chassés par les ennemis de l’Islaam, et l’arrivée à Almadiina.
[45] Siffin.
[46] L’utilisation de ce terme n’exclut pas d’autres appellations.
[47] Ce qui a été dit et fait, ce qui se dit et se fait, ce qui continuera de se dire et de se faire au sujet de ce qui est appelé le monde musulman, pour nier ou minimiser la gravité de la rupture et du déséquilibre profonds liés à la bataille de l’an 37 de l’hégire, dont les conséquences néfastes se poursuivent, vise à dénaturer, consciemment ou pas, l’essence de l’Islaam.

samedi 27 octobre 2018

MANDELA, « CHEF D’UN PAYS FRÈRE »


-Mandela, « ça » te dit quelque chose ?
- Nelson ?
- C’est « ça ».
-Il a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud.
- Ce système mis en place par le colonialisme lui a fait subir le pire car il symbolisait la résistance, mais il en a fait un « chef d’État » afin que l’oppression des populations se poursuive.
C’est, comme ailleurs en Afrique, avec les régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance » de « la révolution » ou autres. [1]
En Afrique, y compris en Afrique du Sud, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo-sioniste continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants, produisent des immondices dans tous les domaines.
Ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid », « l’indépendance dans l’interdépendance », « la révolution » ou autres, n’a pas débarrassé les indigènes[2] des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.
- Tu exagères comme toujours, et tu confonds tout.
Tu ne vas tout de même pas me faire croire que le roi du Maroc et Mandela c’est kifkif.[3]
En sa qualité de révolutionnaire ayant mis fin à l’apartheid, Mandela s’est rendu au Maroc pour rencontrer Hassan II.
- Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite « protectorat », le sultanat moribond a été transformé en monarchie héréditaire, dite de « droit divin ».
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
C’est ce qui permettait au régime de l’imposture avec Hassan II de sévir, et de violer les droits les plus élémentaires des populations.
- La résidence réservée à Mandela, « chef d’un pays frère » a été truffée de micros.
Certains de ses accompagnateurs le taquinaient en sa qualité de révolutionnaire qui allait être honoré par la réception que Hassan II allait lui réserver dans l’un de ses palais.
Mandela avait répondu que c’est Hassan II qui allait être honoré en le recevant.
Hassan II ayant écouté les enregistrements avait tout de suite imaginé ce qu’il allait faire, et avait demandé à ses services de ne pas annuler la réception comme ils avaient l’intention de le faire.
Et tu sais ce qu’il a fait ?
- Non, mais en perversité, les régimes de l’imposture comme le sien, ne sont jamais à court d’idées.
- Il a maintenu la réception, a demandé que des membres de la garde noire du palais, formée à l’origine d’esclaves, constituent une haie tout au long du couloir par lequel il avait prévu de faire passer Mandela, et qu’ils se prosternent en glorifiant leur maître.
Mandela a marché conformément au protocole imposé par Hassan II qui jubilait intérieurement.
Plus tard, Mandela avait déclaré à quelques « intimes », qu’il n’avait jamais subi une telle humiliation.
- Au Maroc bien sûr, mais dans le reste de l’Afrique aussi, y compris en Afrique du Sud, n’en déplaise à ceux et à celles qui, comme toi, n’exagèrent pas et ne confondent pas tout, la répression sous ses multiples formes n’a jamais cessé, la résistance se poursuit, un peu partout, de mille et une manières, des couches des populations affrontent toujours les exploiteurs, les oppresseurs, l’injustice, le mépris, qui sont la marque de fabrique des régimes mis en place à cet effet en Afrique.
Il est nécessaire de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler qu’à travers le temps et l’espace, des imposteurs à divers niveaux, ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
les pays d’Afrique et autres dits du « tiers-monde », restent des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Les employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste y ont installés des employés dits « chefs d’État », dotés de « Gouvernements », de « Parlements », de « Constitutions », et autres.
Les employés, généralement sanguinaires, tyranniques, débauchés, corrompus, pourris, plongés dans les ténèbres, sont tenus de servir les intérêts de ce système qui mobilise d’énormes moyens dans le but de les diviser, de les pousser à des affrontements qui prolongent son règne, de rendre confus ce qui est clair et complexe ce qui est simple.
Les régimes mis en place exécutent ce qui leur est ordonné, continuent de piétiner la dignité, d’humilier, de sévir, et autres.[4]
  
BOUAZZA



[1] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
En Afrique du Sud, les chantres de l’imposture parlent de la mort de l’apartheid, alors que ses concepteurs n’ont fait que lui donner une autre apparence.
[2] Le mot ʺindigènesʺ est une appellation arrogante et méprisante utilisée par le colonialisme, la métropole, pour désigner les populations des territoires colonisés, la colonie.
[3] Pareils, la même chose.

TOUJOURS SUR LE VIELLESSE


J’ai déjà noté, plus d’une fois, que la vieillesse est considérée comme une calamité par ceux et celles qui préfèrent se dire « seniors », « catégorie du quatrième âge » ou autres, mais pas vieux et vieilles.
Des vieux et des vieilles qui font tout et n’importe quoi afin de « rester jeunes » et les « marchands du temps » leur dictent ce qu’il y a lieu d’entreprendre « pour ne pas vieillir ».
Ils leur font miroiter en outre, les « progrès fulgurants » pour « vaincre la vieillesse » :
Un marché qui rapporte gros et qui est appelé à rapporter encore plus.
Je suis vieux par la miséricorde d’Allaah, le Maître des univers, qui m’a permis d’être époux, père, grand-père.
Je Lui suis très reconnaissant pour le temps qu’Il m’a accordé, et continue de m’accorder ici-bas, et l’invoque afin que mon passage à l’au-delà se fasse conformément à ce qui Lui est agréable et qu’Il aime.
  
BOUAZZA

vendredi 26 octobre 2018

TROUBLES BIPOLAIRES


L’émission de télévision[1] intitulée « Dans la peau d’un bipolaire : de l’ombre à la lumière », aide, comme dirait l’autre,[2] à mettre des mots sur des maux.
Connue autrefois comme « maladie maniaco-dépressive » ou « psychose maniaco-dépressive » relevant de la psychiatrie, elle est désignée, depuis le milieu des années 80, par « troubles bipolaires ».
Cette affection mentale, assez méconnue, souvent non diagnostiquée, se caractérise par l’alternance de phases d’excitation[3] et de phases de dépression, des périodes de haut et des périodes de bas, des montées et des descentes, des troubles de l’humeur.
La personne atteinte par ce phénomène n’arrive pas à gérer ses émotions, à contrôler ses comportements, ne réalise pas qu’elle dépasse les bornes, n’a pas de limites, se croit tout permis, fait tout et n’importe quoi, peut accueillir des gens pour un repas, par exemple, en étant habillée seulement d’un slip, fait preuve d’une euphorie inquiétante, y compris dans le domaine sexuel, se lance dans l’hyper séduction,  dans l’hyper activité, n’arrête pas, ne se sent pas fatiguée, a du mal à dormir.
Puis c’est le changement de cycle ; surgit alors l’abattement, l’ennui, la dépression, l’absence de confiance en soi, la dévalorisation, une sorte de mélancolie profonde, la sensation de devenir folle, l’envie de suicide.
Les troubles bipolaires sont liés à des antécédents familiaux,[4] à l’environnement.
Il y a bien sûr des traitements médicamenteux,[5] des psychothérapies, de l’éducation psychologique, et autres.[6]
  
BOUAZZA


[1] Droit de Suite, LCP, La Chaîne Parlementaire, jeudi 25/10/2018 (selon le calendrier dit grégorien), 20h30 (rediffusion).
[2] Que je ne connais toujours pas.
[3] Manie.
[4] C’est génétique.
[5] Lithium par exemple (régulateur).