Enfant, j’allais parfois jouer au cimetière.
Au bord de la mer.
Je courais parmi les morts.
Avec mon frère cadet et notre soeur plus âgée.
Dans la joie.
Douceur d’automne.
Nuages d’hiver.
Ciel bleu du printemps.
Chaleur du soleil l’été.
Les ans s’en vont.
Parfum d’enfance.
Parfum du cimetière au bord de la mer.
Parfum du rythme toujours en moi.
Rythme des battements du coeur de la mère.
Parfum du souvenir de Demain.
Larmes.
Ces « larmes sont-elles des perles de la pensée,
comme la rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu
ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? »[1]
Coulée de miséricorde.
Salaam.
Paix.
Pace.
Peace.
Le Trésor est en moi.
LUMINEUX.[2]
BOUAZZA
[1] Driss
Chraïbi (Idriis Achchraaïbii), L’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif,
Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.
[2] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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