mercredi 31 octobre 2018

MARCHER


D’innombrables choses ont été dites, se disent et continueront à se dire sur la marche.
Certains parlent d’efficacité, de performance, de temps à compter, d’espace à mesurer, et mettent en relief la notion d’exploit et des choses de ce genre.
D’autres, plus centrés sur leur ego, cherchent à satisfaire le désir d’être remarqués et à assouvir la soif de paraître.
Ils se veulent admirables et ont souvent recours à n’importe quoi pour nourrir le besoin, pratiquement pathologique, d’être admirés.
Et lorsqu’ils pensent que la marche peut servir à ce qu’ils soient vus, alors ils marchent, histoire d’entretenir le nombrilisme.
Les croyants et les croyantes[1] marchent dans l’impermanence d’ici-bas, avec l’espoir d’être parmi les heureux dans la permanence de l’au-delà.
Les approches au sujet de la marche changent donc selon les préoccupations, les interrogations, les orientations, les intérêts et les objectifs de chacun et de chacune.[2]
  
BOUAZZA

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