D’innombrables
choses ont été dites, se disent et continueront à se dire sur la marche.
Certains
parlent d’efficacité, de performance, de temps à compter, d’espace à mesurer,
et mettent en relief la notion d’exploit et des choses de ce genre.
D’autres,
plus centrés sur leur ego, cherchent à satisfaire le désir d’être remarqués et
à assouvir la soif de paraître.
Ils
se veulent admirables et ont souvent recours à n’importe quoi pour nourrir le
besoin, pratiquement pathologique, d’être admirés.
Et
lorsqu’ils pensent que la marche peut servir à ce qu’ils soient vus, alors ils
marchent, histoire d’entretenir le nombrilisme.
Les
croyants et les croyantes[1]
marchent dans l’impermanence d’ici-bas, avec l’espoir d’être parmi les heureux
dans la permanence de l’au-delà.
Les
approches au sujet de la marche changent donc selon les préoccupations, les
interrogations, les orientations, les intérêts et les objectifs de chacun et de
chacune.[2]
BOUAZZA
[1] Almouminoune wa
almouminaate.
[2] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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