jeudi 8 décembre 2022

IL A « RÉUSSI »

Comme d’autres, ses parents ont eu un logement dans une habitation dite à loyer modéré[1] où sont entassées des familles reléguées en marge de la ville, des familles issues du processus migratoire né du colonialisme français : une cité de la banlieue parisienne.
C’est dans les caves délabrées de la cité qu’il a commencé à baiser, avant de réaliser qu’en dehors de la cité, sa bite n’était pas sans valeur.
Ainsi, petit à petit, il a cessé de baiser dans les caves délabrées, pour baiser ailleurs.
Sa bite est recherchée par des femelles « libérées », et par des mâles « modernes » qui l’accueillent à orifices ouverts : bouches affamées, vagins boulimiques, derrières insatiables.
C’est dire que sur le marché de la baise sans frontières, sa bite est cotée.
Elle est toujours disponible pour des fentes et autres trous à boucher.
Fournisseur de bite : une « réussite » dont il n’est pas peu fier.
Les soirées constituent son terrain de chasse favori.
Alcool, joints, musique, danse.
Prélude à la suite :
Se rouler des pelles, se tripoter, se faire des fellations, se lécher, aménager des rendez-vous afin de se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques, baiser partout.
Des femelles en chaleur, comme des mâles, s’affichent, attirent l’attention, font tout et n’importe quoi pour susciter l’intérêt, se donnent en spectacle.
Ses choix se portent en priorité sur des femelles qui ne font qu’à leur tête, qui n’écoutent que leurs pulsions, qui n’obéissent qu’à leurs impulsions.
Craignant d’être éclipsée par d’autres, l’une de ces femelles, atteinte d’agitation aiguë, de confusion de sentiments, toute à ses troubles de comportement qui entraînent chez elle des gesticulations qui vont de pair avec des bavardages sans fin,[2] lui a sauté carrément sur la braguette.
En participant à des échanges sur « l’art culinaire », elle alimente sa culture de la baise sans frontières, vantant des saveurs, détaillant des prémices, insistant sur des préliminaires, mettant des bas-ventres en appétit.
Des échanges qui font saliver, baver, humecter, mouiller, qui donnent envie de laper, de mordre, de se délecter, et autres.
Avec sa robe entièrement déboutonnable devant, sa manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, d’écarter les jambes, elle a vite montré qu’elle est ouverte de partout.
Posant par dessus la robe bien déboutonnée son doigt, le majeur, au niveau de son vagin, elle s’est grattée intensément, puis, hystérique, s’est lancée dans la danse.
Arrivé derrière elle, il lui a posé les mains sur les hanches, en reniflant le croupion offert. 
En rut,[3] elle s’est empressée de lui rouler des pelles, en lui fixant rendez-vous au domicile conjugal.[4]
Habitué à l’odeur des femelles en rut, ainsi qu’aux passages aux domiciles conjugaux, il a  eu une pensée pour une jeune, fraîchement mariée.[5]
Chez elle, elle s’était mise sur le lit pour passer les ongles de ses doigts de pieds au vernis rouge.
Elle s’était entièrement dévêtue ensuite, avait quitté le lit, s’était penchée vers l’avant, prenant appui sur un meuble, et exhibant son croupion qu’il avait commencé par renifler.[6]
Pénétrée par derrière, elle savourait bruyamment ses assauts de sodomiseur.[7]
Elle voulait garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son vagin boulimique, la sentir entre ses seins, la prendre dans ses mains expertes pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et pères.
 
BOU’AZZA

[1] HLM.
[2] Un de ses thèmes de prédilection est de dénigrer l’époux.
Elle le traite d’ogre et fait de lui ʺle coupableʺ dont elle est ʺla victimeʺ.
Comme celles qui pensent à l’adultère ou s’y adonnent, elle accuse l’époux de tous les maux pour  se lancer dans la baise sans frontières.
[3] Comme les autres putes de la soirée.
[4] Elle s’est sentie valorisée que son cul fasse bander un fournisseur de bite, et plus baisable encore qu’il soit beaucoup plus jeune qu’elle.
[5] Pour d’innombrables mâles comme pour d’innombrables femelles, avoir d’autres partenaires que l’épouse ou l’époux est ʺun acquis civilisationnelʺ.
Pour des débauchés des deux sexes, jouer à l’époux, à l’épouse, au père, à la mère, et entretenir des relations extraconjugales, n’est pas incompatible avec le mariage qui en a, récitent-ils, besoin pour revisiter la chasteté, briser la monotonie, éviter l’ennui, rallumer la flamme, se régénérer, réinventer le couple, découvrir les saveurs du sexe de la liberté, vaincre les interdits obscurantistes, vivre les avancées sociétales en matière de baise sans frontières, s’éclater dans une ambiance d’enfer.
Des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des hétérosexuels, des suceuses, des masturbateurs, des gigolos, et autres, alimentent et entretiennent cet ʺacquis civilisationnelʺ.
Adultère ?
Non, ʺlibération sexuelleʺ, entonnent-ils, à l’unisson.
Des fournisseurs de bites, des putes, des époux, des pères, des épouses, des mères, font tout pour rayer le mot adultère du vocabulaire.
[6] Elle avait fixé, avec gourmandise, le mur sur lequel trônait une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, représentant une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
[7] Elle s’adonnait avec délice à la sodomie dès le collège.
[8] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com 


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