Comme
d’autres, ses parents ont eu un logement dans une habitation dite à loyer
modéré[1] où sont
entassées des familles reléguées en marge de la ville, des familles issues du
processus migratoire né du colonialisme français : une cité de la banlieue
parisienne.
C’est dans les caves délabrées de la cité qu’il a
commencé à baiser, avant de réaliser qu’en dehors de la cité, sa bite n’était
pas sans valeur.
Ainsi, petit à petit, il a cessé de baiser dans les
caves délabrées, pour baiser ailleurs.
Sa bite est recherchée par des femelles
« libérées », et par des mâles « modernes » qui l’accueillent
à orifices ouverts : bouches affamées, vagins boulimiques, derrières
insatiables.
C’est dire que sur le marché de la baise sans
frontières, sa bite est cotée.
Elle est toujours disponible pour des fentes et autres
trous à boucher.
Fournisseur de bite : une « réussite »
dont il n’est pas peu fier.
Les soirées constituent son terrain de chasse favori.
Alcool, joints, musique, danse.
Prélude à la suite :
Se
rouler des pelles, se tripoter, se faire des fellations, se lécher, aménager des
rendez-vous afin de se livrer à des enculeries et autres explorations
anatomiques, baiser partout.
Des
femelles en chaleur, comme des mâles, s’affichent, attirent l’attention, font
tout et n’importe quoi pour susciter l’intérêt, se donnent en spectacle.
Ses
choix se portent en priorité sur des femelles qui ne font qu’à leur tête, qui
n’écoutent que leurs pulsions, qui n’obéissent qu’à leurs impulsions.
Craignant
d’être éclipsée par d’autres, l’une de ces femelles, atteinte d’agitation
aiguë, de confusion de sentiments, toute à ses troubles de comportement qui
entraînent chez elle des gesticulations qui vont de pair avec des bavardages
sans fin,[2] lui a sauté
carrément sur la braguette.
En
participant à des échanges sur « l’art culinaire », elle alimente sa
culture de la baise sans frontières, vantant des saveurs, détaillant des
prémices, insistant sur des préliminaires, mettant des bas-ventres en appétit.
Des échanges
qui font saliver, baver, humecter, mouiller, qui donnent envie de laper, de
mordre, de se délecter, et autres.
Avec
sa robe entièrement déboutonnable devant, sa manière racoleuse de se toucher
avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en
bas de la robe, d’écarter les jambes, elle a vite montré qu’elle est ouverte de
partout.
Posant
par dessus la robe bien déboutonnée son doigt, le majeur, au niveau de son vagin,
elle s’est grattée intensément, puis, hystérique, s’est lancée dans la danse.
Arrivé derrière elle, il lui a posé les mains sur les
hanches, en reniflant le croupion offert.
En rut,[3] elle
s’est empressée de lui rouler des pelles, en lui fixant rendez-vous au domicile
conjugal.[4]
Habitué
à l’odeur des femelles en rut, ainsi qu’aux passages aux domiciles conjugaux, il
a eu une pensée pour une jeune,
fraîchement mariée.[5]
Chez elle, elle s’était mise sur le lit pour passer les
ongles de ses doigts de pieds au vernis rouge.
Elle
s’était entièrement dévêtue ensuite, avait quitté le lit, s’était penchée vers
l’avant, prenant appui sur un meuble, et exhibant son croupion qu’il avait
commencé par renifler.[6]
Pénétrée
par derrière, elle savourait bruyamment ses assauts de sodomiseur.[7]
Elle
voulait garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son
vagin boulimique, la sentir entre ses seins, la prendre dans ses mains expertes
pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace
de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et pères.
BOU’AZZA
[1] HLM.
[2] Un de ses thèmes de prédilection est de dénigrer
l’époux.
Elle le traite d’ogre et fait de lui ʺle coupableʺ
dont elle est ʺla victimeʺ.
Comme
celles qui pensent à l’adultère ou s’y adonnent, elle accuse l’époux de tous
les maux pour se lancer dans la baise
sans frontières.
[3] Comme les autres putes de
la soirée.
[4] Elle
s’est sentie valorisée que son cul fasse bander un fournisseur de bite, et plus
baisable encore qu’il soit beaucoup plus jeune qu’elle.
[5] Pour d’innombrables mâles comme pour d’innombrables
femelles, avoir d’autres partenaires que l’épouse ou l’époux est ʺun acquis
civilisationnelʺ.
Pour des débauchés des deux sexes, jouer à l’époux, à
l’épouse, au père, à la mère, et entretenir des relations extraconjugales,
n’est pas incompatible avec le mariage qui en a, récitent-ils, besoin pour
revisiter la chasteté, briser la monotonie, éviter l’ennui, rallumer la flamme,
se régénérer, réinventer le couple, découvrir les saveurs du sexe de la
liberté, vaincre les interdits obscurantistes, vivre les avancées sociétales en
matière de baise sans frontières, s’éclater dans une ambiance d’enfer.
Des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des
hétérosexuels, des suceuses, des masturbateurs, des gigolos, et autres,
alimentent et entretiennent cet ʺacquis civilisationnelʺ.
Adultère ?
Non, ʺlibération sexuelleʺ, entonnent-ils, à
l’unisson.
Des fournisseurs de bites, des putes, des époux, des
pères, des épouses, des mères, font tout pour rayer le mot adultère du
vocabulaire.
[6] Elle avait fixé, avec gourmandise, le mur sur lequel
trônait une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ,
représentant une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant
son vagin avec sa toison pubienne.
[7] Elle s’adonnait avec
délice à la sodomie dès le collège.
[8] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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