jeudi 8 décembre 2022

LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL : LE RUGISSEMENT DES LIONS

D’innombrables choses ont été dites, se disent et continueront à se dire sur le football.
Les approches au sujet de ce sport, changent selon les préoccupations, les interrogations, les orientations, les intérêts, et les objectifs de chacun et de chacune.
Partout, le football a donné, donne, et donnera lieu à des débordements qui sont donc appréhendés de mille et une manières.
La coupe du monde de football donne lieu à des comportements qui ne sont pas simples à analyser.
Bien que le tapage, dans ses diverses composantes, fait autour de cet événement, ne soit ni mon verre de thé à la menthe, ni celui de ma « qhwaa mhrçaa »,[1] je ne peux pas dire que je n’ai pas vibré, que je ne vibre pas, que je ne vais pas continuer de vibrer, ine chaa-e Allaah, face à la résistance des joueurs du Maroc, comme d’autres, hommes, femmes, enfants, issus du processus migratoire né du colonialisme.[2]
Dans des pays de l’Union Européenne,[3]  comme au Maroc, et ailleurs, cette résistance a donné lieu, donne lieu, et donnera lieu à des manifestations de soutien qui diffusent des couleurs et des parfums de liesse.
Certains comportements ont choqué, choquent, et choqueront ceux et celles, comme moi, qui ne les admettent pas et les condamnent.
Mais des imposteurs se saisissent de cela pour continuer à alimenter et à entretenir les débordements de haine, la haine qui leur vient de loin, la haine de ce qu’ils refusent de comprendre, la haine des indigènes,[4] la haine des hommes, des femmes, des enfants, issus du processus migratoire né du colonialisme.
Mazaal, mazaal...[5]
Toujours gonflés d’orgueil et d’arrogance, ils s’accrochent à l’imposture, répandent des supercheries selon l’étable de leur loi,[6] et de leur Histoire, avec hache majuscule, pour décapiter ce qui leur résiste :
Le rugissement des lions, qu’ils feignent de ne pas entendre. 
 
BOU’AZZA
[1] Café cassé.
J’adresse ce clin d’oeil à mon neveu qui gère un café.
[2] Du crime contre l’humanité.
[3] U.E.
[4] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
[5] Il y a encore, il y a encore.
Pas encore, pas encore.
Dit mon neveu qui gère un café.
[6] Les tables de leur loi.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.


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