En
Islaam,[1] le
mariage est un bienfait.
Il témoigne
de l’union entre la femme et l’homme qui forment un couple sur la base du
Message d’Allaah.
L’union
entre l’épouse et l’époux fait partie de l’Adoration d’Allaah.[2]
Ce
n’est, malheureusement, pas toujours le cas parmi des personnes qui se
réclament de l’Islaam.
Parmi
ces personnes, des conjoints, préoccupés par leurs jeux de rôles, restent
indifférents aux conséquences destructrices de leurs actes, qui relèvent
parfois de troubles de la personnalité et de confusion des sens.
Ils
dénigrent, s’opposent en dépit du bon sens, se ferment à l’écoute,[3] ne font
qu’à leur tête, trouvent valorisant ce qui ne l’est pas, sombrent dans
l’ignorance,[4] cherchent l’orgueil, apprécient
la flatterie, se perdent dans le faux, pataugent dans l’erreur.
Subjugués
par leur ego, atteints de nombrilisme aigu, agités, parlant pour ne rien dire,
ils persévèrent dans l’entêtement, alimentent la dissimulation, entretiennent
la tromperie, le mensonge, la dénégation, les agissements malsains.
Ainsi,
une épouse, en dépit des enseignements de l’Islaam, peut porter gravement
atteinte aux règles les plus élémentaires du mariage.
Un
époux, en dépit des enseignements de l’Islaam, peut détruire le couple qu’il
doit défendre et protéger.
Il
arrive donc que dans un couple qui se réclame de l’Islaam, l’épouse, l’époux,
ou les deux, ne comprennent rien au mariage qui doit être fondé sur l’amour
dans la Voie d’Allaah.
« Et
parmi Ses signes[5] Il a créé de vous, pour
vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis
entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[6] Il y
a en cela
des
signes pour des gens qui réfléchissent ».[7]
L’Islaam accorde une place très
importante à la vie conjugale.
L’Islaam éduque l’homme et la femme, et les met en garde
contre les limites à ne pas dépasser.
L’Islam apprend à éviter de manière générale tout ce qui
peut générer de mauvaises pensées et pousser à se comporter de manière
condamnable.
Le
divorce, autorisé par l’Islaam, met un terme à un mariage que les conjoints,
par les actes blâmables de l’épouse, de l’époux, ou des deux, sont incapables
de maintenir.
Malheureusement,
encore une fois, des personnes qui se réclament de l’Islaam, ont du mal à
cerner la signification du divorce, en parlent à tort et à travers, réagissent à
partir de pulsions, d’impulsions.
Qu’Allaah
nous éclaire et nous guide.[12]
BOUAZZA
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des
lustres, l’État (ou une institution semblable, appelée autrement) des
croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] ‘ibaada.
[3] L’Islaam invite à l’écoute.
L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
L’écoute se nourrit de la raison pour apprendre,
réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, se
repentir, aimer, croire, élaborer, choisir, évoquer, invoquer, construire,
agir, lutter, résister et autres.
ʺCeux
qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là
qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveauʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″
roulé), Les Groupes, aayate 18 (verset 18).
[4] Aljahl.
[5] Les
signes d’Allaah, aayaate.
[6] Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Salaah Addiine Kachriid (le ʺrʺ roulé)
note :
″Allaah nous rappelle que la vie
conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui
unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de
miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque
infirmité avilissante″.
Salah
Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984), note en bas de la page 533.
[8] Les épouses.
[9] Libaas.
[10] Les époux.
[11] Alqoraane
(Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le "r" roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
[12] Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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