Pour
survivre, des personnes continuent d’extraire du charbon à Jerada,[1] et à risquer
leur vie.
Cela
ne gêne en rien le régime de l’imposture qui sévit au Maroc, au service du
système colonialo-impérialo-sioniste, régime responsable des innombrables maux
qui écrasent les populations depuis des lustres.
En
raison de la misère que ce régime maintient, deux hommes[2] sont
décédés vendredi 22 décembre 2017.[3]
Les populations
qui manifestent pour crier leur colère, et dénoncer les injustices, affrontent
la répression, marque de fabrique du régime de la tyrannie.
L’exploitation
des mines de charbon[4] par le
colonialisme français à partir de 1927 a fait de cette localité un centre
minier qui employait des milliers de travailleurs.
Les
maladies, principalement la silicose, se répandaient et la mort aussi.
Avec
« l’indépendance dans l’interdépendance », l’exploitation s’est
poursuivie, plus féroce encore, jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix.
En
1998, officiellement, l’exploitation s’est arrêtée car non rentable.
Parmi
la population cependant, plusieurs centaines de personnes continuaient à
extraire du charbon en descendant dans des mines désaffectées, parfois jusqu’à
plus de quatre-vingt-cinq mètres de profondeur, pour un revenu de quelques dirhams[5] par jour
en moyenne.
Le
régime de l’imposture se contente de répéter que ces personnes ont une activité
« clandestine ».
Les
rassemblements par lesquels des populations à Jerada signifient qu’elles sont
privées de tout, sont réprimées pour « atteinte à l’ordre
public » ![6]
BOUAZZA
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