"Je
t’envoie cette vidéo si émouvante. Je me souviens : c’était en 1991, lors
de mon premier voyage en France, chez toi [...]. Ce documentaire [...] je
l’avais vu avec toi, chez toi, il y a de cela plus de vingt cinq ans [...]. Lorsque
j’ai découvert cette vidéo il y a quelques semaines, j’étais ému aux larmes. J’ai
pensé au petit cimetière où ma grand-mère[1] Achoura[2] est
enterrée, quelque part dans le pays des Zemmours,[3] sur un
mont où l’on n’entend que les caresses du vent. La paix intégrale. J’ai pensé à
la vie et au temps, à la solitude et à ceux qui souffrent en silence, en
souriant et parfois en riant. J’ai voulu partagé ce moment avec toi en espérant
qu’il te fera plaisir".[4]
[1]
Ma mère.
[2]
Le ʺrʺ roulé, ‘achoura.
[3]
Le ʺrʺ roulé, le pays de Zmmour, au Maroc.
[4]
Message envoyé par un neveu qui m’est cher, un fils de l’une de mes soeurs qui
m’est chère également.
Il vient souvent en France où deux de ses livres ont été édités.
Enseignant
universitaire et journaliste, chaque
fois qu’il vient en France, il réserve du temps que nous passons ensemble.
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