« Qu’ai-je
à faire avec les biens de ce monde ?
Je
suis comme un voyageur qui s’étend à l’ombre d’un arbre ; le soleil en
tournant le rejoint, et il quitte cet arbre pour n’y plus revenir ».[1]
[1]
Paroles attribuées à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, rapportées par son épouse ‘aa-i-cha (Aïcha) qu’Allaah
la bénisse, et citées par :
Étienne.
Dinet et Slimane Ben Ibrahim, la vie de Mohammed, Alger, La Maison des
Livres, 1989, p.200.
Étienne
Dinet est né à Paris en mars 1861, selon le calendrier dit grégorien.
Son
parcours ici-bas a été marqué par le retour à la croyance à Allaah.
C’est
en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps, qu’il est retourné
à la croyance.
Cela rappelle que les êtres humains naissent croyants.
ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils
d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne
suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, aayate 172
(verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant
leur apparition ici-bas.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition
naturelle à la croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants,
alfitra (le ʺrʺ roulé).
Des changements interviennent ensuite, tout au long de
l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple gardent cette croyance, les
autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des
cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est
le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi
de s’appeler Mohammad Açad, après son retour à l’Islaam.
Muhammad Asad, Le
chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976.
C’est dire que l’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui
la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme
Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
C’est ce qui unit les croyants et les croyantes
(almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message
d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Étienne Dinet a choisi de s’appeler aussi Naaçir
Addiine, Nasir Eddine (le ʺrʺ roulé).
Naaçir
Addiine Éienne Dinet.
Il
a écrit ce livre, avec Slimane Ibn Ibraahiime (le ʺrʺ roulé) dans les premières
années du vingtième siècle.
Il
est décédé à Paris en décembre 1929.
Il
est enterré en Algérie.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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