Pour
des femelles comme pour des mâles, avoir d’autres partenaires que l’époux ou
l’épouse est courant.
C’est
une pratique qui n’est pas incompatible avec le mariage[1] qui en a
besoin, répètent-ils, pour revisiter « la chasteté », « briser »
la monotonie, « éviter » l’ennui, « rallumer la flamme »,
se « régénérer », « réinventer » le couple, découvrir les
saveurs du sexe de « la liberté », vaincre les interdits « obscurantistes »,
vivre les « avancées sociétales » en matière de baise sans frontières,
s’éclater dans une ambiance d’enfer.
En
matière de rapports extraconjugaux, c’est à dire d’adultère, l’épouse soutient
qu’elle milite pour des « valeurs d’égalité » entre les sexes.[2]
Elle
fait ce qu’elle veut de son corps, baise quand elle veut, comme elle veut, avec
qui elle veut,[3]
pour satisfaire ses caprices, ses envies, ses désirs, ses plaisirs, ses
pulsions, ses impulsions, et autres
Quand
l’époux n’est pas dans le coup, un des thèmes de prédilection de l’épouse est alors
de le dénigrer, de l’accuser de tous les maux afin de signifier aux
fournisseurs de bites, et autres, que la voie est libre.[4]
L’époux
est alors « le coupable » dont l’épouse est « la victime ».
« Le méchant » qui pompe l’air à « la
gentille ».
Pour
elle, être épouse c’est surtout avoir quelqu’un à qui imputer ses frustrations,
ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses dérives, ses défaillances, ses
désordres, ses dérapages, et autres.
Un
époux à rendre responsable des inconséquences de l’épouse, de ses incohérences,
de ses dévoiements, de ses errements, de ses dysfonctionnements, de ses
divagations, de ses confusions, de ses déséquilibres.
Bien
entendu, l’époux et les enfants ne comptent pas, n’existent pas, lorsque l’épouse
se jette sur des fournisseurs de bites, et autres, pour se rouler des pelles, pour
se faire tripoter, pour faire des fellations, pour lécher, pour se faire
lécher, pour se faire sauter, pour aménager des rencontres afin de se livrer à
des explorations anatomiques.
Á
cet effet, elle apprécie certaines soirées.
Des
soirées où en prélude à la suite, la sainte nitouche de service écarte les
jambes pour laisser voir un vagin fraîchement épilé, à l’étroit dans sa petite
culotte.[5]
Des
soirées avec alcool, joints, musique, danse, et le reste.[6]
Des
soirées pour se mettre en « valeur », se donner en spectacle,
s’agiter dans tous les sens.
Des
soirées avec des gigolos, des homosexuels, des lesbiennes, des chiens.
Des
soirées pour déployer des «zèles»[7] du désir
sans limites.
Des
soirées de baise.[8]
Des soirées avec un fournisseur de bite qui éjacule dans
une épouse et mère en la pénétrant par derrière, des épouses qui se lèchent
goulûment le vagin, un époux qui se fait enculer par un autre époux, pendant
que les épouses se livrent entre elles à des ébats.[9]
Cela se passe aussi dans une voiture, dans d’autres
véhicules, dans un parc, dans un restaurant, dans des chiottes, dans des
recoins du lieu dit de travail, dans un hôtel,[10] et
ailleurs, y compris au domicile conjugal où l’épouse se sent plus baisable encore,
parce qu’elle excite un jeune fournisseur de bite fraîchement marié,[11] qui
bande à l’odeur de la femelle en rut, bave pour le croupion, pour la fente à
boucher, alors qu’elle a presque l’âge de sa génitrice.[12]
Avec
l’époux, avec les enfants, elle joue à l’épouse, à la mère, à la famille.
Lorsque
les conjoints sont, d’un « commun accord », pour cette ambiance
d’enfer, cela est dit « mariage ouvert ».[13]
BOUAZZA
[1] En
France, par exemple, la loi du 17 mars 2013 sur le mariage pour tous, permet aux lesbiennes de se marier entre
elles, et aux homosexuels de s’épouser entre eux.
[2]
Comme l’époux, et d’innombrables autres, avant le mariage, le sexe ʺpimentaitʺ son
quotidien.
Et avec le mariage, comme l’époux, et d’innombrables
autres, ʺçaʺ continue.
La baise, encore la baise, toujours la baise, partout
la baise.
[3] Elle se veut ʺémancipéeʺ, ʺlibéréeʺ, pisse debout
pour ʺfaire comme le mâleʺ car c’est ʺvalorisantʺ, pose sa main sur son vagin
et se gratte parce que le mâle en fait de même sur sa bite, et pour l’acte sexuel,
conjugal et extraconjugal, elle n’apprécie pas d’être en dessous.
Elle n’aime pas non plus entendre parler de pute, et
ʺexpliqueʺ que cette appellation ne s’applique qu’à celles qui se font du fric
avec le sexe.
[4] Les
fournisseurs de bites, et autres, n’ont
que l’embarras du choix face à la demande.
Par des signaux sans ambiguïté, les émettrices
mariées, et les émetteurs mariés, font savoir que les époux et les épouses ne
sont pas un obstacle pour des jeux d’enfer.
[5] Une habituée des soirées de ce genre, y officie
souvent en jupe courte et large, ne porte pas de culotte, offre en
contemplation son vagin avec sa toison pubienne, parle de ʺthérapie par la bite
et le vaginʺ.
Avec elle, ʺçaʺ gamberge toujours entre les cuisses.
Il lui est arrivé, plus d’une fois, de s’occuper du
vagin d’une jeunette, pendant qu’elle se faisait enculer par l’époux de
celle-ci.
Dans sa chambre à coucher, que beaucoup connaissent, à
côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de Gustave Courbet,
ʺl’Origine du Mondeʺ, qui représente une femelle nue, allongée sur le
dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle de cette
peinture.
Et quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le
tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.
Avec son chien, elle se met nue à quatre pattes, et il
la pénètre par derrière.
Le chien est bien avec elle, et elle est bien avec
lui, précise- t-elle.
C’est un cadeau de l’un des jeunots de son époux.
[6] Il n’y a pas que le sexe, il y a aussi le cul.
[7] Des
ailes.
[8] Plus
jeune, elles n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus,
parce que c’est ʺvalorisantʺ.
Épouse
et mère, son attrait pour ce genre de ʺvalorisationʺ n’a pas disparu.
[9] Des mâles et des femelles que l’adultère accompagne
dans leur parcours d’époux et d’épouses, considèrent cette souillure comme fondamentale
pour ʺla libertéʺ.
[10] Il y a des hôtels, plus que d’autres, où elle
apprécie de s’envoyer en l’air.
Et pas qu’avec des mâles.
Des hôtels où l’odeur de sexe se répand très vite.
Une odeur qu’elle aime.
Son parfum préféré.
Des hôtels où elle profite pleinement de la culture du
fournisseur de bite pour sodomiser.
Des hôtels où elle veut de la bite partout.
Dans sa bouche, dans son sexe, dans son derrière,
entre ses seins, entre ses cuisses, dans ses mains pour la masser, la
masturber, se la mettre encore et encore.
Des hôtels où le fournisseur de bite lui, est fou de
son cul.
Du vagin que sa langue fait chanter de ravissement.
Des hôtels du top de la baise.
[11] Son
épouse se fait pénétrer, ʺrecto-versoʺ, dans l’entreprise où elle ʺtravailleʺ, et
où elle est appréciée pour ses performances de suceuse.
[12]
Du cul, encore du cul, toujours du cul, partout du cul.
[13] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Il y a lieu de rappeler, encore rappeler, toujours
rappeler.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com