Son
besoin de paraître, de s’afficher, de se montrer, de se faire voir, d’attirer
l’attention, de tout ramener à elle, de faire tout et n’importe quoi pour être
le centre d’intérêt, tout cela n’a pas de limite.
Dans ce qui est dit ou fait, ce qui l’intéresse c’est ce
qu’elle estime valorisant, flatteur pour elle.
Et
pour obtenir d’être valorisée, flattée,
elle s’en fout d’être utilisée, manipulée, abusée, et autres.
Elle
interprète tout selon ce qui l’arrange, ce qui lui convient.
Elle
est convaincue de son aptitude à leurrer tout le monde tout le temps, à faire
ce qu’il faut pour que n’apparaisse pas ce qu’elle
veut camoufler.
Jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber et plus, parce
qu’elle se sentait valorisée, flattée.
Épouse et mère, son attrait pour ce genre de
valorisation, de flatterie, n’a pas disparu.
Pour
elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui imputer ses frustrations, ses
insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses dérives, ses défaillances, ses
désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un
à rendre responsable de ses inconséquences, de ses incohérences, de ses
dévoiements, de ses errements, de ses dysfonctionnements, de ses divagations,
de ses confusions, de ses déséquilibres.
Elle
estime valorisant, flatteur de dénigrer l’époux, et le fait sans cesse.
Comme ceux et celles attirées par l’adultère ou s’y
adonnant, elle accuse l’époux de tous les maux.
Le mari est toujours le
coupable, et elle la victime.
La victimologie, elle en use continuellement, pour ne faire
qu’à sa tête.
L’époux est le méchant qui pompe l’air à la gentille.
Seuls
comptent ses caprices, ses envies, ses désirs, ses pulsions, ses impulsions.
Elle s’irrite de la moindre critique, du moindre
reproche, de la moindre remarque.
Elle
est perverse, vicieuse, malsaine, mauvaise.
Son
ego se niche partout.
Tout
ce qui n’est pas elle est nul et non avenu.
Peut-elle
changer ?
Se
réformer ?
S’améliorer ?
Devenir
meilleure ?
Oui.
L’islaam[1] le
permet et aide une personne à changer
en mieux lorsque cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner de ce
qui est blâmable,[2] de
suivre ce qui est convenable, de fuir le pire, et faire de son mieux pour aller
vers le meilleur.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[3]
BOUAZZA
[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.
Rappeler,
encore rappeler, toujours rappeler.
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