samedi 7 septembre 2019

AVEC L’ISLAAM C’EST POSSIBLE


Son besoin de paraître, de s’afficher, de se montrer, de se faire voir, d’attirer l’attention, de tout ramener à elle, de faire tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt, tout cela n’a pas de limite.
Dans ce qui est dit ou fait, ce qui l’intéresse c’est ce qu’elle estime valorisant, flatteur pour elle.
Et pour  obtenir d’être valorisée, flattée, elle s’en fout d’être utilisée, manipulée, abusée, et autres.
Elle interprète tout selon ce qui l’arrange, ce qui lui convient.
Elle est convaincue de son aptitude à leurrer tout le monde tout le temps, à faire ce qu’il faut pour que n’apparaisse pas ce qu’elle veut camoufler.
Jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber et plus, parce qu’elle se sentait valorisée, flattée.
Épouse et mère, son attrait pour ce genre de valorisation, de flatterie, n’a pas disparu.
Pour elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui imputer ses frustrations, ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses dérives, ses défaillances, ses désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un à rendre responsable de ses inconséquences, de ses incohérences, de ses dévoiements, de ses errements, de ses dysfonctionnements, de ses divagations, de ses confusions, de ses déséquilibres.
Elle estime valorisant, flatteur de dénigrer l’époux, et le fait sans cesse.
Comme ceux et celles attirées par l’adultère ou s’y adonnant, elle accuse l’époux de tous les maux.
Le mari est toujours le coupable, et elle la victime.
La victimologie, elle en use continuellement, pour ne faire qu’à sa tête.
L’époux est le méchant qui pompe l’air à la gentille.
Seuls comptent ses caprices, ses envies, ses désirs, ses pulsions, ses impulsions.
Elle s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque.
Elle est perverse, vicieuse, malsaine, mauvaise.
Son ego se niche partout.
Tout ce qui n’est pas elle est nul et non avenu.
Peut-elle changer ?
Se réformer ?
S’améliorer ?
Devenir meilleure ?
Oui.
L’islaam[1] le permet et aide une personne à changer en mieux lorsque cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner de ce qui est blâmable,[2] de suivre ce qui est convenable, de fuir le pire, et faire de son mieux pour aller vers le meilleur.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[3]
  
BOUAZZA


[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[2] Monekar (le r roulé).
[3] Ma’rouf (le r roulé).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.
Rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.

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