mercredi 25 septembre 2019

L’OFFRANDE


Il pleut.
Peu de temps auparavant, des éléphants plongeaient leur trombe dans la terre à la recherche de l’eau.
D’autres animaux faisaient comme ils pouvaient et creusaient pour la même raison.
Par la pensée, je suis avec eux.
Au milieu des buffles, des zèbres, des girafes et autres, à la recherche d’une petite mare non encore desséchée.
Les pas s’affaiblissaient.
La fatigue gagnait.
L’épuisement guettait.
La souffrance augmentait.
Mais l’espoir restait intact.
Nous sentions l’approche de l’offrande.
Des gouttes avaient commencé à descendre du ciel, nous effleuraient puis, de plus en plus nombreuses, nous rafraîchissaient, nous lavaient, nous purifiaient, nous abreuvaient.
Louange à Allaah, Seigneur des univers.[1] 

BOUAZZA



[1] Rabb al’alamiine (le ʺrʺ roulé).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire