Accusé
de trouble anormal du voisinage, un coq vient d’être autorisé, en ce jeudi 5
septembre 2019,[1]
par le tribunal correctionnel de Rochefort en Charente-Maritime,[2] à faire
entendre sa voix[3]
quand et comme bon lui semble.
Le
procès a eu lieu le 4 juillet 2019, suite à une plainte visant à clouer le bec
à ce gallinacé de la commune de Saint-Pierre à l’Ïle d’Oléron.
Certains
ne supportent pas le bruit, incommodant paraît-il du volatile.
L’accusation
vise en fait à imposer partout le droit de ceux qui ne tolèrent pas que leurs
désirs ne soient pas la règle.[4]
Je
salue bien sûr cette victoire et m’associe, avec allégresse, à la joie des
poules qui caquètent, à la liesse des poussins qui pépient, à l’engouement de
tous les animaux, à la détermination des humains qui font de leur mieux pour
résister, encore résister, toujours résister à l’imposture.[5]
BOUAZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien.
[2]
Département 17.
[3]
Certains disent à chanter.
[4] Dans ce
cas, le chant du coq était considéré comme une nuisance qui empêche de dormir.
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